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L'homme et l'œuvre, oui, oui, et l'homme dans ses œuvres… Par exemple lorsqu'il se déchaînait contre la dessinatrice Emma Clit :
RépondreSupprimerhttps://www.instagram.com/p/CmD16ULANwo/
J'aime bien Emma (j'ai ses deux premiers albums) mais c'est très à tort qu'elle affirme dans son message Insta que les productions de Vivès sont "illégales" : que je sache, aucune n'a été condamnée par décision de justice.
RépondreSupprimerL'association "Innocence en danger" vient de déposer plainte hier en ce sens, on verra ce qu'il en est…
Que je sache aussi, un compte FB n'est pas à ce jour considéré comme "une œuvre", contrairement à des albums de BD.
Enfin, je note non sans ironie que dans la liste des signataires de la pétition publiée samedi sur le club Mediapart pour exiger du FIBD l'établissement d'une charte de vertu une "autrice" n'hésite pas à signer "Sans tabou"…
Bref, Rochette a bien raison de se tirer de ce milieu : il est décidément révolu, le temps de Schlingo, de Crumb et de Manara…
En 2017, sous le pseudo Bastien Vivaldi et sur Facebook, voici ce qu'il souhaitait à l'autrice de BD Emma Clit à la suite de la publication de son ouvrage " La Charge mentale " :
RépondreSupprimerJ'aimerais qu'un de ses gosses la poignarde et qu'il fasse une BD sur " Comment il l'a poignardée " et qu'il se fasse enculer à chaque like.
Et aussi :
On devrait buter son gosse et ça réglerait le problème.
Faut-il que la féministe Emma Clit ait touché un point très sensible chez le masculiniste Bastien Vivès pour qu'il en arrive à proférer de telles énormités !
Voyez-vous, j'ai passé une partie de l'après-midi à lire tout ce fatras.
RépondreSupprimerGrâce à votre référence à l'Insta d'Emma, j'ai même ajouté dans le présent billet, sur le nom "Bastien Vivès" un lien vers les 3485 messages dysorthographiques qu'il a écrits sur le forum Catsuka de fin 2003 à fin 2009, soit entre ses 19 et ses 25 ans.
Franchement, je n'en ai absolument rien à carrer — c'est d'ailleurs pas sans raison que je fuis comme la peste les "ragots sociaux", comme disait judicieusement Nathalie Heinich dans l'émission d'hier soir.
Croyez-vous que je vais m'efforcer de prêter attention aux propos d'ados dans les cours de récré du collège ou du lycée, où je vous laisse imaginer combien s'exprime de violence verbale par pure bravacherie sans que nulle réelle menace n'en découle, pas plus que le moindre incident ?
On va désormais vidéosurveiller ces ados et enregistrer leurs propos, pour éventuellement les traduire plus tard en justice ?
Pour moi, c'est exactement du même niveau, sauf que là c'est écrit : Verba volant, scripta manent.
Les propos précédemment cités datent de 2017 et leur auteur avait alors 33 ans, ce n'était donc pas un ado, même prolongé… Si ces propos ne vous dérangent pas, tant pis pour vous.
RépondreSupprimerL'auteur, lui, est plus fin et il a présenté ses excuses et dit les regretter à présent, mais c'est sans doute un peu tard.
Insulter d'une manière aussi violente et aussi injuste une dessinatrice parce qu'on lui dénie tout talent et qu'on n'aime pas son travail, ça présente certains risques…Gare à la décharge mentale !
La sainte inquisition est de retour.
RépondreSupprimerFaut-il détruire le sketch de Coluche "Le viol" ?
Si on ne prend pas cela au second degré, beaucoup d'oeuvres vont finir par disparaître.
ou si on continue à juger le passé avec la "nouvelle morale" du présent des "Tintin au congo" risquent d'être bientôt interdits
Comment peut-on lire RanXerox sans rire ?
RépondreSupprimerTiens, en creusant un peu, je m'aperçois que ce n'est pas la première fois qu'Emma favorise une forme de censure : en 2018, elle appelait à l'interdiction du livre « On a chopé la puberté ».
RépondreSupprimerSuite à la pétition, les éditions Milan se sont résolues à ne pas réimprimer l'ouvrage et la dessinatrice, Anne Guillard, a stoppé intégralement la série Les Pipelettes.
Sur l'affaire Bastien Vivès, un excellent article est paru avant-hier sur le site ActuaLitté.
Ce n'est pas l'inquisition, c'est les néo-maos. Ce qu'ils expriment clairement, c'est le désir de normes, et d'une police pour soumettre à ces normes. C'est le désir du pouvoir, et de l'élimination de ceux qui ne s'y soumettent pas.
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