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mardi 30 juin 2015

Echenoz, vrai rêveur forever




Le maître avait connu intimement le célèbre voyageur Echenoz, qui lors d'une expédition africaine remontant à sa prime jeunesse était allé jusqu'à Tombouctou.
S'étant pénétré, avant le départ, de la complète bibliographie des régions qui l'attiraient, Echenoz avait lu plusieurs fois certaine relation du théologien arabe Ibn Batouta, considéré comme le plus grand explorateur du XIVe siècle après Marco Polo.
C'est à la fin de sa vie, féconde en mémorables découvertes géographiques, alors qu'il eût pu à bon droit goûter dans le repos la plénitude de sa gloire, qu'Ibn Batouta avait tenté une fois encore une reconnaissance lointaine et vu l'énigmatique Tombouctou.
Durant sa lecture Echenoz avait remarqué entre tous l'épisode suivant.
Quand Ibn Batouta entra seul à Tombouctou, une silencieuse consternation pesait sur la ville.
Le trône appartenait alors à une femme, la reine Duhl-Séroul, qui, a peine âgée de vingt ans, n'avait pas encore choisi d'époux.
Duhl-Séroul souffrait parfois de terribles crises d'aménorrhée, d'où résultait une congestion qui, atteignant le cerveau, provoquait des accès de folie furieuse.
Ces troubles causaient de graves préjudices aux naturels, vu le pouvoir absolu dont disposait la reine, prompte dès lors à distribuer des ordres insensés, en multipliant sans motif les condamnations capitales.

[…]

Tel était dans l'exposé d'Ibn Batouta le passage favori de l'explorateur Echenoz, qui, une fois à Tombouctou, s'enquit du Fédéral.
Une scission survenue entre les tribus solidaires l'ayant privé de toute signification, le fétiche, banni de la place publique et relégué comme simple curiosité parmi les reliques d'un temple, avait depuis longtemps sombré dans l'oubli.
Echenoz voulut le voir. Dans la main de l'enfant, intact et souriant, se dressait encore la fameuse plante, qui, maintenant sèche et rabougrie, avait jadis — l'explorateur réussit à l'apprendre — conjuré pendant plusieurs années, jusqu'à produire une complète guérison, chaque nouvelle crise de Duhl-Séroul. Possédant sur la botanique les notions qu'exigeait sa profession, Echenoz reconnut en l'antique débris horticole un pied d'artemisia maritima — et se rappela qu'absorbées en quantité minime, sous la forme d'un médicament jaunâtre nommé semen-contra, les fleurs séchées de cette radiée constituent, en effet, un très actif emménagogue. Pris à une source unique et pauvre, c'est justement à faible dose que le remède avait toujours agi sur Duhl Séroul.
Pensant que le Fédéral, vu son présent délaissement, pouvait être acquis, Echenoz offrit un large prix aussitôt accepté — puis rapporta en Europe la singulière statue, dont l'historique éveilla fort l'attention de Canterel.


Raymond Roussel, Locus solus, chapitre premier, passim

samedi 27 juin 2015

Devinette artistique



Quel est le rapport entre une célèbre actrice d'origine allemande, un pilier du cinéma anglais fantastique des années cinquante, un genre musical où s'illustrèrent notamment Gloria Gaynor, Boney M ou Village People…
et l'art lyrique ?

jeudi 25 juin 2015

Fraude d'offrandes de Fred Deux en avalanche : rebelote obligée



J'avais déjà proposé voici plus de quatre ans cet ensemble de dizaines et dizaines d'heures de bonheur d'écoute mais le lien d'alors semble hélas définitivement mort donc j'ai tout rechargé de mes petits doigts, patiemment, chez un autre hébergeur — qui hélas a depuis fait savoir qu'il résiliera ses services le 15 juillet prochain, grrr !

On peut télécharger l'ensemble au moyen du module Daunelaudailpeur de Failleurfoxe (par exemple) pendant encore trois semaines.


Première partie




Deuxième partie :


Troisième partie :


Quatrième partie :


Cinquième partie :


Sixième et dernière partie :

jeudi 18 juin 2015

Pétage de plombs matinal à la radio


Ce matin sur France Culture, à 06h30, Marc Voinchet avait dû prendre un truc vraiment bizarre…



Pauvre Thierry Garcin, pauvre Jacques Munier !

Et merde, encore raté !


On a reçu ce mèle hier :


Cher Tilinaute,

Nous sommes au regret de vous annoncer la fin du service tilidom pour les particuliers. De nombreuses offre concurrentes existent sur la toile, tilidom doit maintenant se concentre sur une activité plus restreinte.

Le service sera progressivement arrêté à partir du 15 juillet 2015.
Nous vous invitons à récupérer vos fichiers avant cette date.
Vos comptes utilisateurs seront déactivés à partir de cette date.
Les publications ne seront malheureusement plus actives.


Cordialement,

L'équipe tilidom
www.tilidom.com

Et moi qui suis en train de recharger l'intégrale de l'autobiographie sonore de Fred Deux, devenue inaccessible ici depuis la restriction de DivChère aux seuls utilisateurs payants !…
Bon, je vais tout de même les redéposer mais faudra que ceusses et celles que ça intéresse les téléchargent fissa au moyen de DownloadHelper (par exemple)…

mardi 16 juin 2015

« Mets ta robe noire tandis que je vais me raser la langue ! »



Une des meilleures séquences de l'ahurissant film réalisé par Carl Reiner en 1982, Dead Men Don't Wear Plaid, qui n'en comporte pourtant que d'excellentes.

lundi 15 juin 2015

« Des amis que nous connaissons… »



Tout le monde connaît la fameuse réplique « Bizarre, bizarre… » et la suite, mais je trouve pour ma part beaucoup plus réjouissant le dialogue qui la précède.

mercredi 10 juin 2015

Quand Philip K. Dick se faisait relire par Victor Hugo…


Bref extrait de l'entretien donné par Dick à Metz en 1977 (on notera que le caméraman semble aussi défoncé que le traducteur, qui n'a apparemment jamais entendu parler de Hugo Gernsback) :


Mais à bien entendre Dick, malgré la musique ahurissante — digne de Simulacres — qu'on entend en arrière-fond, voici ce qu'il dit en réalité (et merci à Jacques pour le décryptage sonore !) :

« Man In The High Castle, which I won the Hugo Award for… »

Le Maître du Haut-Château avait en effet remporté le prix Hugo du roman en 1963.

vendredi 5 juin 2015

Le Lindon de la force



Laure Adler — qui n'hésite jamais à se parjurer depuis qu'elle a détruit de fond en comble France Culture — recevait les 28 et 29 mai Vincent Lindon à l'occasion de la sortie du film La loi du marché, de Stéphane Brizé — l'histoire d'un homme brisé qui cherche à tout prix à surnager (même si faut quand même reconnaître que c'est un peu trop lourdingue et chargé…) — alors que son émission Hors-Champs est censée se tenir à l'écart de l'actualité.

Sacrément sympathique, le lascar !





Deux catégories…