— Non, non, faut pas rêver : les hommes politiques d'ici, ils marcheront pas !
— Tuer eux, d'abord.
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« L'essentiel est toujours menacé par l'insignifiant »
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Zones subversives - Chroniques critiques
L'attentionné Jean Poinsignon précise :
« Ces musiques sont garanties sans ajout d'instruments; en outre, les animaux n'ont pas été maltraités à l'enregistrement. »
D'autres musiques de Jean Poinsignon ?
À écouter ici.
Avec l’arrivée des Jeux Olympiques, les bouquinistes des quais de la Seine sont directement mis en danger.
Il est prévu un démontage total des « boîtes », qui sont le seul emploi et la seule source de revenus de ces libraires à ciel ouvert, sans garanties de remontages et de restauration des boîtes.
Les bouquinistes des quais de la Seine figurent au patrimoine mondial de l’humanité.
Il est difficile d’imaginer les quais de la Seine sans bouquinistes, ça revient à détruire l’âme de Paris.
Mobilisez-vous pour la sauvegarde des bouquinistes, signez cette pétition.
Merci pour eux
Quiconque commence une phrase ainsi, il me semble que l'affaire est pliée : ça vous juge votre interlocuteurice, non ?
Merci à James Deano d'avoir souligné cela par la bande, et avec autant d'humour, voici quinze ans déjà !
La chose est suffisamment extraordinaire pour mériter d'être soulignée à coups de marteau :
France Culture a consacré la semaine passée deux heures et demie à Günther Anders, au fil de cinq émissions à une heure de grande écoute (comme on dit vulgairement).
À ma connaissance, c'est une première mondiale.
On l'appelle Trinita (Lo chiamavano Trinità…) d'Enzo Barboni, 1970
« Tu me demandes "comment je sais que ma philosophie est la meilleure de toutes celles qui ont jamais été enseignées dans le monde, ou qu’on enseigne encore, ou qui seront jamais enseignées dans le futur". Voilà une question que je serais bien plus en droit de te poser à toi. Car, pour ma part, je ne prétends pas avoir trouvé la meilleure philosophie, je sais seulement qu’est vraie celle que je comprends [ego non praesumo, me optimam invenisse Philosophiam ; sed veram me intelligere scio]. Comment le sais-je, demanderas-tu ? De la même manière, te répondrai-je, que tu sais, toi, que les trois angles d’un triangle sont égaux à deux droits. »
Treize voitures avaient été incendiées dans la nuit du samedi au dimanche 6 août au centre de Tours.
D'après les informations de France Bleu Touraine, un homme de 23 ans sera jugé
en comparution immédiate ce vendredi 11 août, devant le tribunal
correctionnel de Tours. Il est soupçonné d'avoir mis le feu à une
vingtaine de poubelles, provoquant l'incendie de treize voitures et de certaines façades de maisons dans des rues situées entre le quartier des Prébendes et l'avenue de Grammont, dans la nuit du 5 au 6 août.
L'homme a été déféré ce vendredi matin. Élément plus que surprenant, le jeune homme est policier-adjoint à Vierzon depuis 4 ans.
Un poste de contractuel assermenté qui consiste à assister les
policiers dans certaines tâches (verbalisations, accueil du public,
contrôles, régulation de trafic...). Il avait même réussi son concours de gardien de la paix et devait entrer à l'école de Police de Rouen en septembre. Il a été interpellé à son domicile, dans le Cher, après trois jours d'enquête de la part des policiers tourangeaux.
Lors de l'audience, vendredi après-midi, le jeune homme, au casier judiciaire vierge, est apparu plein de remords. "J'ai honte de ce que j'ai fait" a-t-il déclaré, ajoutant avoir mal vécu une récente séparation et surtout, ne pas avoir fait le deuil d'un membre de sa famille disparu il y a plusieurs années, "j'en pleure toutes les nuits".
Le jeune homme, fils de policier, a déclaré en garde à vue avoir été "très en colère" le soir de son passage à l'acte. En colère et alcoolisé. L'alcool qui lui avait déjà valu un blâme lorsqu'il était en poste. "Ne vous faites pas d'illusion, vous n'entrerez pas à l'école de police en septembre", lui dit la présidente du tribunal, "je trouverai un emploi, répondit-il, pour pouvoir rembourser les victimes pour qui j'ai une pensée". Il a été suspendu de ses fonctions par la Police nationale. Il a demandé un délai pour préparer sa défense. Son jugement aura lieu le 20 septembre. D'ici là, le tribunal a acté son placement en détention provisoire avec expertise psychiatrique. Il encourt jusqu'à 10 ans de prison.
France Khü nous gratifiait avant-hier d'une rediffusion d'un Les Pieds sur terre datant de plus de dix ans.
C'est ma foi assez édifiant, et je gage sans sourciller que ça ne s'est pas amélioré depuis…
Aujourd'hui prisonnier d'un univers qu'il s'est docilement forgé au fil des siècles en le soumettant par force au règne de la seule marchandise dans le paradis d'une « concurrence pure et parfaite », l'homo sapiens, enclin qu'il est — comme toute chose en ce monde — à persévérer dans son être, doit malgré tout tenter de se pourvoir de quelques subsides, et pour ce faire s'est trouvé réduit à devoir quémander de quoi survivre, acculé par ses propres efforts à tenter de lui-même se vendre, fût-ce au plus vil prix et en s'abaissant aux plus écœurantes résignations.
Mais où sont les neiges d'antan ?* C'est l'occasion de rappeler que Les Onze mille verges est émaillé de poèmes amusants, comme en ce passage qui titillait sans doute vaguement le grand Serge :
« Le régiment de Préobrajenski passait. La musique jouait un vieil air sur lequel les soldats chantaient tristement :
Ah ! que ta mère soit foutue !
Pauvre paysan, pars en guerre,
Ta femme se fera baiser
Par les taureaux de ton étable.
Toi, tu te feras
chatouiller le vit
Par les mouches sibériennes
Mais ne leur rends pas
ton membre
Le vendredi, c'est jour maigre
Et ce jour-là ne leur donne pas de sucre non plus.
Il est fait avec des os de mort.
Baisons, mes frères paysans, baisons
La jument de l'officier.
Elle a le con moins large
Que les filles des Tatars.
Ah ! que ta mère soit foutue ! »
Guillaume Apollinaire, Les Onze mille verges, L'Or du temps, 1970, p. 91
« Tu sais, 30 cm c'est pas tant qu'ça…
[…]
On boit un coup puis cassez-vous, j'suis pas un cool.
Bon c'est vrai qu'jai couillé comme un ouf, OK ça vous défoule mais j'ai pas qu'ça à foutre moi que d'fourrer des founes !
[…]
Mais enfin pourquoi tu n'me respectes pas, de surcroît ?
[…]
Il est beau, il est simple, il est humble. »