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vendredi 23 décembre 2022

Paty Paul ?

 

L'explication fournie mercredi de la semaine dernière par le FIBD pour justifier la brutale déprogrammation de l'exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » est parfaitement compréhensible à quiconque se souvient de l'épouvantable abomination infligée à Samuel Paty et du massacre de Nice le 14 juillet 2016 : dès lors que des menaces physiques sont proférées, le principe de précaution s'impose.
« D'autres précédents nous le démontrent. »

Aucun rapport avec une quelconque forme de censure — qu'allez-vous donc penser ! — : nulle institution ne pliera jamais sous la menace de quelconques ligues de vertu néo-moralistes ni de prétendus cartels d'action sociale et morale, foi de démocrates républicains !

Et pis d'abord, comme chacun sait, il n'y a pas de censure en France, point-barre.


Pour se consoler de cette inquiétante et fascisante pruderie post-moderne, si tant est que faire se puisse, on peut s'amuser de constater que le talentueux dessinateur voué aux gémonies manifeste, à la fin de ses excuses publiques présentées depuis le pilori, une certaine méconnaissance des usages de la langue (non, je parle pas de fellation ni de feuille de rose ni de cunnilingus, enfin merde quoi !)

Il écrit tout ingénuement :

« J'aurai désormais la plus grande attention lorsque je m'exprimerai en public ou dans les médias. »
 
Certes il aura désormais toute l'attention du public et des médias (les ventes de ses BD « osées » explosent, hé, grâce à la polémique : victoire ?), mais fera-t-il plus attention pour autant ?

5 commentaires:

  1. Tartufferie, quand tu nous tiens. Un bijou de langue de bois, le communiqué du Festival.

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  2. Langue d"un bois dont d'aucun(e)s attisent des feux qui conduisent parfois droit au bûcher.
    Mais de quel bois se chauffe-t-on, bon sang de bois ?

    (Désolé, je suis un peu porté sur le sujet car j'ai malencontreusement niqué ma caisse hier soir en tronçonnant un grand Douglass déraciné…)

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  3. Z'avea tronçonné la bagnole ou fait tomber l'arbre au mauvais endroit, Georgie ?

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  4. Ni l'un ni l'autre, mon capitaine.
    Après trois heures de bûcheronnage, les rondins tout bien remisés dans la caisse alors que la nuit tombait à toute berzingue, impossible de redémarrer : j'avais laissé la clé de cette putain de bagnole moderne sur le contact, ça avait séché la batterie (je pige pas pourquoi mais dorénavant je gafferai !)

    Bref, comme j'étais garé en côte (c'est pas mal pentu par ici, comme vous savez), je me suis dis que j'allais réussir à lancer le moteur en marche arrière (c'est une essence).

    Sauf que comme, faute de jus, j'étais "tous feux téteints" (promis-juré, c'est texto la prononciation martelée par Jeremy Assous, l'avocat de Coupat, lors de sa plaidoirie au cours du Procès Tarnac en 2016 : il appuyait spécialement sur cet incongru "T" initial de "tétin", c'était à pisser de rire — hélas j'ai pas pensé à enregistrer), bam, j'ai trop dévié vers le ravin à gauche et j'ai percuté un arbre.
    Résultat : impossible de redémarrer, coincé en pleine nuit au milieu de la forêt et en plus en zone blanche.
    Les fermiers les plus proches, d'ordinaire si casaniers, étaient partis en goguette, j'ai fini par me résoudre à appeler l'assistance (j'y pense jamais).

    Heureusement que j'avais un pack de Grimbergen sous la main !

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  5. Buster Keaton enfoncé!
    D'ailleurs, y'a pas que lui.

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