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vendredi 30 septembre 2022

♬♪♭ Drinks are my reality… ♯♪♫




Ah bah là-bas c'est pas Bali mais c'est ballot !

Décidément, qu'est-ce qu'on se marre, avec Nicolas Stoufflet !
Encore une une coïncidence amusante lors du Jeu des mille euros tout à l'heure, c'est entre la première et la deuxième question bleue, à partir de 3 min 30 s :


Le jeu des mille euros (France Inter), vend. 30 sept. 2022

Du coup j'ai ajouté un addendum à ce billet, qui causait aussi, incidemment, de ce jeu radiophonique.

jeudi 29 septembre 2022

Eh ben voilà, tout le monde s'embrasse : la fête continue !


C'est toujours un énorme choc fantastique de découvrir des cinéastes de première bourre, on se prend une sacrée claque et la beauté ressurgit, neuve et éblouissante comme au premier jour.
 
Cette fois, c'est Romain Gavras, certes « fils de » mais c'est pas pour autant qu'il faut lui tailler un Costa.
(Merci aux camarades de Firk, qui m'ont aiguillé vers Athena !)


Notre jour viendra (2010), entre 01 h 07 min 15 s et 01 h 08 min 50 s.

mercredi 28 septembre 2022

Nie Nietzsche putschien !
(Alain, père hâtif, caguait torique)

 

Nietzsche se penchant sur son passé

Kant, ça va un temps, c'est hyper-pédagogique et ça gicle d'intelligence, mais bon, à la réflexion c'est un peu con-con, c'est laborieux, c'est même mortellement chiant, au fond !

Avec lui on en reste à l'école primaire, c'est que la première marche vers la raison fulgurante, vers le génie, vers l'époustouflance, c'est une grosse régression par rapport à cette putain d'autre pointure qu'est Spinoza.
Il manque un brin de poésie — sans même parler de surréalisme —, le père-la rigueur.

Et puis l'idéalisme, c'est tout bonnement mortifère et abrutissant : toujours les mêmes bondieuseries platonico-chrétiennes qui ont asservi tant de milliards d'êtres humains et ont conduit à en assassiner au moins autant (« la religion », que ça s'appelle — du latin religare…), mieux vaut oublier toutes ces conneries une fois qu'on les a déglouties.
Sans compter qu'après Kant il a fallu se cogner Kierkegaard et Heidegger, merdre !
Franchement, je préférais les doux poètes que Descartes a suscités (et qui le suçotaient) : Malebranche, Gassendi, et surtout Berkeley, ce génial fou furieux !

Bref, l'émission philo de France Khü se penche cette semaine non sans intérêt sur Nietzsche et ça m'a rappelé un truc.

On connaît les trois déclinaisons de l'impératif pratique catégorique kantien, « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle », énoncées dans les Fondements de la métaphysique des mœurs (trad. Victor Delbos) :

— « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en LOI UNIVERSELLE DE LA NATURE.

— Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.

— Agis d’après les maximes d’un membre qui institue une législation universelle pour un règne des fins. »

Mais après Kant vinrent aussi ces loufdingues de Schopenhauer (qu'était quand même assez sympa, bien que sans doute guère cool — surtout avec les meufs) et surtout de Nietzsche, qui lui réécrivit carrément l'impératif catégorique de manière nettement plus efficace et subjective, avec son amusante histoire d'éternel retour.
C'est par exemple au § 341 du Gai savoir, « Le poids formidable » :

Que serait-ce si, de jour ou de nuit, un démon te suivait une fois dans la plus solitaire de tes solitudes et te disait : « Cette vie, telle que tu la vis actuellement, telle que tu l'as vécue, il faudra que tu la revives encore une fois, et une quantité innombrable de fois; et il n’y aura en elle rien de nouveau, au contraire ! il faut que chaque douleur et chaque joie, chaque pensée et chaque soupir, tout l’infiniment grand et l’infiniment petit de ta vie reviennent pour toi, et tout cela dans la même suite et le même ordre — et aussi cette araignée et ce clair de lune entre les arbres, et aussi cet instant et moi-même. L’éternel sablier de l’existence sera retourné toujours à nouveau — et toi avec lui, poussière des poussières ! »
Ne te jetterais-tu pas contre terre en grinçant des dents et ne maudirais-tu pas le démon qui parlerait ainsi ?
Ou bien as-tu déjà vécu un instant prodigieux où tu lui répondrais : « Tu es un dieu, et jamais je n’ai entendu chose plus divine ! »
Si cette pensée prenait de la force sur toi, tel que tu es, elle te transformerait peut-être, mais peut-être t’anéantirait-elle aussi. La question : « Veux-tu cela encore une fois et une quantité innombrable de fois ? », cette question, en tout et pour tout, pèserait sur toutes tes actions d’un poids formidable !
Ou alors combien il te faudrait aimer la vie, et que tu t’aimes toi-même, pour ne plus désirer autre chose que cette suprême, cette éternelle confirmation !

Autrement dit, et pour faire bref :

Agis toujours de telle sorte que tu puisses vouloir réitérer éternellement ton action.


« Il ne suffit pas de flipper, il faut encore savoir pourquoi »

Ouf, avec ma petite cervelle en panique amère et mes dix doigts dou-dou-di-da, j'ai fini par le retrouver, ce foutu passage turlupinant (grrmbll !) intégré dans le morceau des Troublemakers, qui lui-même sert (pas si elle ment) de générique à l'émission « Les pieds sur terre » qui voici vingt ans avait toutes ses dents et causait un peu plus de solution de tous les rêves !

C'est dans La naissance de l'amour, de Philippe Garrel en 1993, à partir de 25'10''.

Philippe Garrel, à qui France Culture avait consacré jadis un splendide Atelier de Création Radiophonique — le dimanche 7 mai 1989, pour être exact.
C'était le temps béni (bénite ? — oh, les muses au lit nient !*) où Franz Khü était réellement une station de culture radiophonique, et non comme désormais un simple relais de l'actualité soi-disant culturelle (ou « culturil », allez savoir : je m'y perds un chouïa, avec toutes ces histoire de « ouoque » et d'écriture inclusive —  d'écritur inclusif ?).
Coïncidence : on a pu réentendre cet ACR hier soir, de 00h19 à 02h19, mais c'est présentement pas disponible tel quel à la réécoute (encore une fois, allez savoir pourquoi ! même si ici c'est pas franchement un souci…)
(Note du 5 octobre : ah si, enfin, ça y est : ici).


Il y aura toujours des fous
et des cons pour les suivre
et des sages pour ne rien faire

Il faudrait être fou, pour provoquer l'avenir !

*  Aucun rapport avec l'actualité politicienne transalpine — à chier, par quoi y arrivait le général.

samedi 24 septembre 2022

Chtolôgo, c'est michto !



Chtolôgo
chantait hier soir tout seul avec son accordéon et sa petite batterie au Relais de l'Espinas, c'était bath.












« On ne peut pas être au four et avec Jean Moulin »



Promis juré craché, croix de bois croix de fer (ah bah non !), ce misérable jeu de mots est de William Karel, calembouriste encore plus impénitent qu'Éric Losfeld — qui dès le premier paragraphe de ses mémoires osait écrire : « … auparavant (japonais)…  » — et dont voici la mastèreclasse diffusée sur France Cul dimanche 7 août mais qui se déroula au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme le 15 septembre 2021, jour fort pluvieux où j'ai enregistré la séance de questions du public qui s'en est ensuivie — parce que ces dames-messieurs de la station ne la diffusent jamais, hélas ! (celle de la mastèreclasse de Jean Rolin à la BNF était particulièrement croustillante).



Questions du public après la « mastèreclasse » de William Karel
au MAHJ le 15 /09/2021

mardi 20 septembre 2022

Quand George Weaver se prenait pour Alain Cuny



Mezzo Litro (feat. GWF Weaver), concert chez Ahmad, 8 mai 1998 : « Sexpense : Alerte au jazz »

L'idée était bête comme chou, c'est Jérôme "Cheval Blanc" Suzat qui l'a eue : prendre un bouquin de gare des 70's bassement porno et le feuilleter sur scène pour en lire au pif des passages, pendant que Henri et Jérôme — le duo de Mezzo Litro, ce groupe qu'ils avaient formé à l'époque — improvisaient à qui mieux-mieux, respectivement au synthé et à la gratte.

dimanche 18 septembre 2022

« La capacité de palabre de cette foule, consciente des heures historiques qu'elle est en train de vivre, est inépuisable »

J'ignorais que Tanner, ce géant du cinéma toujours vivant, merci pour lui (contrairement à JLG qui vient de  vraiment passer l'arme à l'extrême-gauche), avait réalisé une sacrée flopée de films pour la téloche.
On peut en voir pas mal sur le site de la RTS, extrêmement bien foutu (contrairement, derechef, à celui de Radio France où c'est le bordel le plus complet, j'espère que vous n'avez aucune émission à rechercher par thème parce qu'on obtient chaque fois des dizaines de milliers de résultats qui n'ont aucun rapport avec la choucroute, choukran !)

Voici celui qu'il a tourné en mai 68 à Paris, je sais que c'est un peu ballot de ma part mais c'est la première fois que je vois un document sur le quotidien de ce temps si particulier — film évidemment impeccablement tourné puisque c'est Tanner, cet homme qui est un être humain, lui (contrairement à… nan, j'déconne !)

Enjoy !

LE BEAU T'ARRIVE

 

C'était hier soir, en direct sur France Cul depuis le studio 542 de la Maison de la Radio (« et de la Musique », qu'ils ont osé ajouter juste après en avoir supprimé la moitié des orchestres !), à 21h dans l'émission Samedi Fiction, « Arthur Rimbaud - Rumeurs et visions », j'en ai eu le souffle coupé, bouche bée. Gaspe !

Jamais j'avais entendu pareille invocation*.
Rimbaud aurait kiffé grave, foi de GWFW !

Le bateau ivre, par Adrien Michaux

On est à tant d'années-lumière de l'extraordinaire interprétation de Ferré en 1982 — qui du coup en paraît quasi… stalinien !



Allez, toute cette émission de Laure Egoroff est d'une telle beauté époustouflante, je la rebalance ici :



* Comme on dit « incarnation », le fait de prendre chair. Ici, accomplir par la seule voix.
« Je sais bien que ces noms signifient autre chose dans l’usage commun. Mais mon dessein est d’expliquer non pas le sens des mots, mais la nature des choses, et de les désigner par des termes dont la signification usuelle ne s’éloigne pas complètement de la signification avec laquelle je veux les employer ; qu’il suffise que je le fasse observer une fois pour toutes. »

Spinoza, Éthique III, Explication faisant suite à la définition 20 des Affects (trad. Pierre-François Moreau, PUF, coll. « Épiméthée », 2020, p. 327)

samedi 10 septembre 2022

Salauds de pauvres !

La traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)

« Voyous ! anarchistes ! mauvais Français ! »

Et dire qu'Autant-Lara est devenu un suppôt du FN peu avant de crever…
(bon, pareil pour l'anar surréaliste polardeux Léo Malet, c'est vrai, trois fois hélas !)
Décidément, la vieillesse est un naufrage…

vendredi 9 septembre 2022

Que quand on élit sa bête, il faut apprendre à la voir mourir

L'humanité ne sera heureuse que le jour
où on aura pendu le dernier monarque
avec les tripes du dernier curé

Elle les habitait ?
Elle les a bités de son bête asile, la zézette habile, ?
(bref, ils balisent — et hop ! du balai !)

 

« Ce dont on ne peut [en glaise] parler, il faut la terre [voire l'angle éther] »

Lutte vite, vite, Einstein ! (Cambridge, 1929)

lundi 5 septembre 2022

La vie, l'amour la mord


« J'me suis marié pour
qu'on m'fait des omelettes ? »

Morcine, 2020


Ça a été rediffusé cette nuit sur France Cul, entre 03h30 et 04h.

Loup noir : Mansfield.TYA (with Shannon Wright)

dimanche 4 septembre 2022

Là, dis, y'a c'porc à descendre !

 
C'est le reliquat de décennies de travail et d'amassage, ça devait durer quatre heures au départ (j'ai sous le coude le texte intégral, disponible à demande pour qui veut) mais même tel quel c'est insoutenable, de la beauté pure à l'état brut.

Le national-socialisme en 2022

En 1946 l'avenir semblait encore radiaux sous les préaux, même si on était un peu neuneu

« Rendre aujourd'hui nos élèves acteurs de leur consommation, c'est quand même un enjeu primordial, de devenir un citoyen responsable qui puisse faire des achats réfléchis » et balablabli et blablablou

Promis juré craché (et y a de quoi cracher, et même vomir et dégueuler !), croix de bois croix de fer, sieg Heil !, c'est un professeur de l'école française de la République qui vient de débiter ça au journal de 10h de France Cul ce dimanche matin 4 septembre 2022 (jour anniversaire du passage à la Troisième République, soit dit en passant), juste avant la messe (assez amusante, au demeurant, surtout avec la voix de fausset du connard de de curé qui tente maladroitement de donner un sens entièrement nouveau au verbe « chanter »).
(C'est pas encore dispo à la réécoute mais je le mettrai en ligne ici dès que.)

Doux Jésus, juste ciel, miséricorde !

Prenez et mangez-en tous, vous ferez cela en mémoire de moi.

jeudi 1 septembre 2022

Pourquoi je me pose toujours des questions ?
(j'ai un faible pour les fausses sceptiques…)



(c'est tout de même hallucinant, que la hioutubisation du monde nosferatise ainsi d'innocentes bluettes post-nazies qui n'avaient rien d'expressionniste à la base ! Franchement, je le demande : qui, je dis bien qui, sans ces fantastiques pixels, aurait jamais songé à un rapport entre Camillo et Max Schreck ?)

 
(les paroles de cette chanson-là varient évidemment au fil des horreurs qui nous secouent)