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Hourrah, ce film-ci demeurera visible jusqu'au 22 août !
Ce qui nous laisse un peu de temps, mais certes moins qu'en ont eu les ouvriers de GMS de la Souterraine pour imaginer fissa par quelle tactique répondre à tous les enculeurs qui voulaient la leur mettre profond, et qui y ont évidemment réussi.
Belote, rebelote et dix de der, avec le saut de la carpe en sus…
Cet hommage de Raoul Peck à James Baldwin n'est visible ici que jusqu'au 30 juin.
L'évidence de son actualité sautera aux yeux de quiconque remplacera les mots « Blanc » par « riche » et « Noir » par « pauvre », comme le suggère pertinemment Grégoire Bouillier dans Charlot déprime.
C'est en deux parties, dont la première fut initialement diffusée sur la chaîne le jour même de mon entrée dans l'année de l'adolescence définitive.
(Douze ans après, j'emménageai dans une maison quasi mitoyenne de celle qu'a occupée Brassens à la fin de sa vie, et une nuit d'été sa petite-nièce a sonné chez moi en panique — elle avait oublié les clés à l'intérieur avant de claquer la porte en partant — pour me demander d'enjamber les murets séparant les jardinets et de lui ouvrir depuis l'intérieur, je vous dis pas comment mon cœur battait la chamade, je revivais L'orage).
Philippe Nemo, alors jeune producteur depuis cinq ans sur France Culture de l'émission L'Autre Scène ou les Vivants et les Dieux, démontre une parfaite connaissance de l'œuvre de Brassens, de ses thèmes tant poétiques que religieux (!) ou musicaux, ainsi qu'une malicieuse capacité à acculer le génial bonhomme dans ses derniers retranchements — voire le faire carrément sortir de ses gonds, pour le plus grand bonheur des auditeurs.
Ouiquipédia m'apprend qu'il a fini sa carrière radiophonique à Radio-Courtoisie, c'est bien malheureux mais je crois que Brassens aurait (amèrement) souri de cette ironie.
Un des plus beaux morceaux de radio que j'ai jamais entendus.
Excellente nouvelle : les éditions Métailié viennent de publier le septième roman des aventures de Jack Parlabane, le journaliste casse-cou de Christopher Brookmyre, sous le titreSombre avec moi.
(Les anglophones peuvent écouter ici la conférence donnée par l'auteur en août 2016 au sujet de ce roman, l'un des meilleurs de cette série — mais tous sont au bas mot à tomber par terre).
La traductrice en est cette fois Céline Schwaller, après l'impeccable Emmanuelle Hardy pour le cinquième épisode, paru chez Denoël voici neuf ans.
Son choix de traduire ainsi le titre original Black Widow (Veuve noire) est intéressant en ce qu'il joue sur les deux acceptions du terme « sombre » (l'adjectif et le verbe conjugué), et que ce calembour colle bien à l'intrigue, mais il en dévoile à mon sens un peu trop par rapport à une traduction littérale.
Mais ce que je regrette surtout (comme je le disais déjà dans un précédent billet), c'est l'incohérence de l'édition française des aventures de Parlabane, qui requiert une lecture chronologique — ne serait-ce que parce qu'au fil des épisodes apparaissent des personnages secondaires qui reviendront dans certains des suivants.
Et Brookmyre, qui s'efforce de construire un univers romanesque cohérent, s'amuse même à faire intervenir dans la série Parlabane des personnages rencontrés dans d'autres pans de son œuvre !
On croise ainsi dans Sombre avec moi un certain « Sammy Finnegan » que les lecteurs anglophones avaient déjà rencontré dans le deuxième roman de la trilogie Jasmine Sharp / Catherine McLeod, hélas inédite en français, When the Devil Drives (2012).
Jusqu'ici, seuls les deux premiers et le cinquième Parlabane avaient été traduits, respectivement en « Série Noire » par Nicolas Mesplède (Un matin de chien et Au royaume des aveugles) puis chez Denoël par Emmanuelle Hardy (Les canards en plastique attaquent !), et voici qu'on publie le septième en sautant le sixième !
Or dans ce sixième épisode, on croisait déjà l'inspecteur Catherine McLeod, co-héroïne de la trilogie Jasmine Sharp et qui réapparaît dans Sombre avec moi.
Mais le plus ennuyeux pour le lecteur français, c'est que dans ce fatras éditorial on ne comprend plus rien à l'évolution des relations entre Jack Parlabane et son épouse, Sarah Slaughter (patronyme judicieusement transposé en « Bouchery » dans les traductions françaises), puisque c'est dans le sixième épisode qu'on apprend leur séparation.
Bref, pour plus de clarté, voici la liste chronologique des éditions écossaises et françaises de cette série : à ce jour huit romans, deux nouvelles et une novella.
[Note de juillet 2021 : dans cette couleur, les publications postérieures au présent billet]
1) Quite Ugly One Morning, Little, Brown, 1996.
Publié en français sous le titre Un matin de chien, traduit par Nicolas Mesplède, Paris, Gallimard, 2001, coll. « Série noire » n°2521
1 bis) [nouvelle] Bampot Central, dans l'anthologie dirigée par Mike Ripley et Maxim Jakubowski Fresh Blood II, The Do-Not Press, 1997; rééd. in Jaggy Splinters, Hachette Digital, 2012 (e-book). Disponible sur le site de l'auteur, cette nouvelle développe un passage du premier roman : celui où Jack s'en va poster un jouet pour le fils de son ami américain Larry Freeman.
2) Country of the Blind, Little, Brown, 1997.
Publié en français sous le titre Le Royaume des aveugles, traduit par Nicolas Mesplède et révisé par Catherine Boudigues, Paris, Gallimard, 2001, coll. « Série noire » n°2610
3) Boiling a Frog, Little, Brown, 2000
4) Be my Ennemy (or, Fuck this for a Game of Soldiers), Little, Brown, 2004
5) The Attack of the Unsinkable Rubber Ducks, Little, Brown, 2007.
Publié en français sous le titre Les canards en plastique attaquent !, traduit par Emmanuelle Hardy, Paris, Denoël, 2010
5 bis) [nouvelle] place bo, in Jaggy Splinters, Hachette Digital, 2012 (disponible uniquement en e-book)
6) Dead Girl Walking, Little, Brown Book Group, 2015
7) Black Widow, Little, Brown Book Group, 2016.
Publié en français sous le titre Sombre avec moi, traduit par Céline Schwaller, Paris, Métailié, coll. « Bibliothèque écossaise », 2019 ; rééd. Points, coll. « Points Policier » n°P5168, 2020
7 bis) [novella] The Last Day of Christmas (The Fall of Jack Parlabane), Hachette Digital, 2014 (disponible uniquement en e-book).
Ce court roman introduit un personnage capital pour la compréhension du suivant, dont il forme un préambule.
8) Want You Gone, Little, Brown Book Group, 2017 (publié aux États-Unis sous le titre The Last Hack). Publié en français sous le titre Les ombres de la toile, traduit par David Fauquemberg, Paris, Métailié, coll. « Bibliothèque écossaise », 2020 ; rééd. Points, coll. « Points Policier » n°P5339, 2021
Jack Parlabane apparaît, disons… en coulisses, dans le roman suivant signé Chris Brookmyre : Fallen Angel, Little, Brown Book Group, 2020
Publié en français sous le titre L'ange déchu, traduit par Céline Schwaller, Paris, Métailié, coll. « Bibliothèque écossaise », 2021