C'est pourtant ce que j'ai longtemps cru, lorsque me sont tombés sur le coin de la tronche des films aussi poignants que Duel au soleil ou Ruby Gentry, et que sont alors remontées en anamnèse des bribes de ce film-ci — la fin, surtout —, que j'avais vu tout gamin à la "Télévision française", sans doute peu avant l'éclosion de la troisième chaîne, sans en connaître ni le titre ni le réalisateur, et dont j'ai compris par la suite que son souvenir n'avait pas peu contribué à me précipiter dans les bras soyeux et rougeoyants du surréalisme, puis en bien pire brandonneuse compagnie…
Non, ce n'était pas la belle Jennifer si tourmentée, finalement : c'était Dolorès del Rio, encore plus oubliée.
S'enflammer dès l'enfance pour l'amour fou qui se révèle ensuite indissociable de la plus évidente révolte, dressant une vie debout, et tout ça grâce à ce vieux catho de King Vidor… quel paradoxe !
Non, ce n'était pas la belle Jennifer si tourmentée, finalement : c'était Dolorès del Rio, encore plus oubliée.
S'enflammer dès l'enfance pour l'amour fou qui se révèle ensuite indissociable de la plus évidente révolte, dressant une vie debout, et tout ça grâce à ce vieux catho de King Vidor… quel paradoxe !