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dimanche 31 mai 2009

La liberté à l'ombre de l'Adémoc™ rassis

Certains prétendent que Julien serait sorti de taule.
D'autres n'en sont pas certains.
Tous lui collent au train.
À défaut des locomotives, prendra-t-on les wagons ?
Le Monde :
— Comment analysez-vous ce qui vous arrive?
Julien :
— Détrompez-vous : ce qui nous arrive, à mes camarades et à moi, vous arrive aussi bien.

samedi 23 mai 2009

Un communiqué du gouvernement (novembre 2008)

A bas les Affameurs !

PEUPLE DE PARIS !
LES DENRÉES ARRIVENT MAL.
LES TIENS SOUFFRENT.

A qui la Faute ?

Le Gouvernement s'emploie à ravitailler les villes tant bien que mal, mais
qui coupe les ponts ?
qui fait dérailler les trains ?
qui bombarde les gares ?
qui mitraille sur les routes les camions de farine ?
qui incendie les récoltes et anéantit le bétail ?

LES ANGLAIS - LES AMERICAINS - LES TERRORISTES

QUI DONNE L'ORDRE DE VOUS AFFAMER ?

Le 10 Juin à 21 h 45 l'ex-député communiste WALDECK-ROCHET déclarait au micro de RADIO-LONDRES :
“Plus une locomotive, plus un wagon ne doivent être en état de rouler. Plus une voie de chemin de fer ne doit subsister ; les camions doivent être sabotés. Pas un grain de blé, pas un gramme de viande ne doit parvenir à Paris. Préparez la grève dans les campagnes pour affamer les villes et faciliter par la famine la grève générale.”

Parce que la guerre civile voulue par Londres et Moscou n'a pas eu lieu, vos bourreaux veulent vous jeter dans LA REVOLUTION DU DESESPOIR.

Contre les affameurs assassins, faites le front de l’ordre français.

vendredi 22 mai 2009

Quelqu'un comme toi


Damnature ! C'est vrai qu'au bout d'un moment on oublie d'abord les visages de ceux qu'on aimait, et puis jusqu'à leur nom…

Cozonzan™

Un chouette article de l'harakiriex-colonel au sujet d'évidentes amitiés politiques.
Mais naturellement voilà que déboule la cohorte des habituels éléphants fâcheux.
On hait comme on est.

D'autres textes sur des questions littéraires du même tonneau :
• Un article de Didier Jacob sur nouvelobs.com le 7 mai
• Une tribune de Claude Guillon du 20 avril, à propos du délire sado-numérologique du juge Fragnoli.

Et puisqu'on cause de Sade, je rappelle incidemment que Julius van Daal a démontré voici plus de quinze ans, dans le magnifique sous-Prolo de gare intitulé Crimes et Voluptés, que c'est le divin marquis qui fut le véritable détonateur de la Révolution française, puisque du haut de sa cellule de la Bastille, le 7 juillet 1789, il exhorta le peuple français à prendre les armes et à se révolter, au moyen d'un porte-voix fait d'un tuyau au bout duquel était fixé un entonnoir, glissé à travers un interstice de l'épaisse muraille suintante. À peine avait-il lancé ces premiers appels à la sédition qu'il fut aussitôt transféré : le gouverneur avait pris la mesure du péril, qui ne manqua pourtant point d'essaimer, comme on sait.

jeudi 21 mai 2009

Y a pas photo : au gnouf !

Certains espions nous filment, nous enregistrent et nous photographient à longueur d'année, mais prennent la mouche dès que l'on s'avise de faire circuler une photo de l'interphone de leur résidence secondaire. On peut lire cette édifiante histoire sur Rue89, qui se garde cependant d'insister trop sur les mensonges déversés par les médias depuis lundi concernant cette affaire.

mercredi 20 mai 2009

Sexby, Selby



On peut certes dire qu’un livre qui traite du rapport naturel du citoyen et du tyran a beaucoup perdu de son actualité avec les récents progrès de la société mondiale, du fait de la disparition presque totale du citoyen. Mais il est aussi permis de penser qu’il compense cette perte, et au-delà, du fait de la prolifération cancéreuse de la tyrannie : cette tyrannie d’aujourd’hui, si insolemment surdéveloppée qu’elle peut même assez souvent se faire reconnaître le titre de Protecteur de la Liberté ; si minutieusement impersonnelle, et qui s’incarne si aisément dans la personne d’une seule vedette du pouvoir ; cette tyrannie qui choisit à la fois comment ses sujets devront se soigner et pourquoi ils seront malades ; qui fixe le triste modèle de leur habitat et le degré exact de la température qui devra y régner ; l’apparence et le goût qui devront plaire dans un fruit, et la dose convenable de chimie qu’il lui faudra contenir ; et qui enfin s’est donné la puissance de défier une vérité aussi éclatante que le soleil lui-même, et le témoignage de vos pauvres yeux, en vous faisant admettre qu’il est bel et bien midi à dix heures du matin.
« Note de l’éditeur pour Tuer n’est pas assassiner [Killing No Murder] d’Edward Sexby (1657) », Champ Libre, juillet 1980
(tr. Carpentier de Marigny, 1658)

Pendant très longtemps, le seul fait de se revoir en train de pousser le corps sur la voie le remplit d’une exaltation suffisante pour le libérer des sentiments qui le rongeaient, et puis, le bruit sourd du corps contre la rame et les hurlements commencèrent à s’amplifier, toujours davantage, et bientôt, l’homme tendit les bras, agrippa Harry, l’entraînant avec lui dans sa chute.
Et puis bientôt, il fut frappé d’une autre plaie, ou plus précisément ce mal remonta du tréfonds de lui-même, petit à petit, pour venir affliger son esprit. Ce qui n’était d’abord qu’une vague intuition se changea bientôt en une certitude absolue. Il la sentait monter en lui, et pendant un court laps de temps, il essaya de résister, de nier, puis il se résigna à accepter le fait qu’il allait recommencer. C’était inéluctable. Lorsqu’il se fut rendu à l’évidence, il prit conscience d’un autre fait : il n’éprouverait aucune satisfaction en procédant de la même façon que la première fois.
Harry eut beaucoup de difficultés à essayer d’imaginer la manière dont il allait s’y prendre cette fois-ci. Après y avoir réfléchi une minute ou deux, il se sentit pris de nausées, et même, se mit à trembler légèrement. Et alors, il comprit pourquoi il ne servirait à rien de procéder de la même façon. Son rôle n’avait pas été assez actif. Cette fois, il lui fallait un contact personnel avec sa victime. C’était ça, la solution. Il lui fallait s’engager plus directement, s’engager plus totalement.
Cette fois encore, la fièvre de l’attente chassa la tension et l’anxiété, et il se sentit libéré. Mais au fond de lui-même, il savait qu’il ne pourrait pas attendre longtemps et que, s’il s’y risquait, les sentiments habituels reviendraient le torturer.
À cette idée, il était effrayé car cela signifiait qu’il était forcé d’admettre un autre fait non moins inéluctable que les précédents : chaque fois que ces sentiments s’emparaient de lui maintenant, c’était avec une force accrue. Il savait aussi qu’il lui fallait à tout prix les chasser, sinon ils finiraient par le détruire. Il devait indiscutablement les contenir.
Hubert Selby Jr, Le Démon, Les Humanoïdes Associés,
coll. « Speed 17 », 1977 (tr. Marc Gibot), pp. 314-[315]
Je me suis permis de corriger ici en quelques endroits indispensables (« aggripa », « à tous prix »…) le texte de cette édition, Manœuvre et Dionnet ayant toujours considéré orthographe et syntaxe comme réservées aux bourgeois ou aux pleutres, alors que l’accord sur la langue est le socle minimal de tout échange discursif. Bon, ça les arrangeait bien, cette posture, histoire de pas larguer des ronds aux correcteurs, et voilà ce que ça donne — sans parler qu’ils ont fini aux Enfants du rock avant de se liquéfier dans l’abandon au spectacle comme tout le monde —, ceci explique toujours cela, et vice versa.

lundi 18 mai 2009

La séparation achevée

Merci, Pop9, pour ce dessin d'Andy Singer

Cloîtrés chacun devant le miroir glacé de leur écran, nombre d'êtres humains ne se rencontrent plus que virtuellement. Sans doute une nouvelle étape dans la croissance de la société du spectacle, et qui appelle de nouveaux commentaires, mais qui saura donc aujourd'hui les écrire ?
Paradoxalement, cette forme inédite de communication favorise — outre la pratique généralisée de la dactylographie — la possibilité de véritables amours platoniques, tandis que Mourplatte semble définitivement rayée de la carte.

À quand le napalm (de la grande gidouille) ?

Sept personnes, dont trois présentées comme des proches de Julien Coupat et les quatre autres comme membres d'un de ses comités de soutien, ont été interpellés en Seine-Maritime et dans les Alpes-de-Haute-Provence, lundi 18 mai. Les deux opérations ont été menées dans la matinée.
A Rouen (Seine-Maritime), trois personnes — deux hommes et une femme — présentées comme "proches" de M. Coupat ont été arrêtés par la sous-direction antiterroriste de Paris à leurs domiciles, selon un de leurs avocats. Selon lui, il ne s'agit probablement que "d'entendre ces trois interpellés", dont les identités n'ont pas été révélées. Leur garde à vue est susceptible de durer jusqu'à 96 heures.
Ces nouvelles interpellations dans l'affaire Tarnac font suite à celle de Tessa Polak, membre active d'un comité de soutien aux neuf personnes mises en examen, placée en garde à vue pendant 72 heures fin avril avant d'être relâchée sans aucune charge contre elle. De son côté, Julien Coupat a vu sa quatrième demande de remise en liberté rejetée par le juge des libertés et de la détention, mardi 12 mai. Il s'agissait de sa quatrième demande depuis son incarcération, le 15 novembre 2008

L'autre opération, qui s'est déroulée à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), a abouti à l'arrestation de quatre personnes, dont l'éditeur François Bouchardeau et sa femme. Ces derniers feraient partie du Comité de sabotage de l'antiterrorisme (CSA), un groupe de soutien aux personnes interpellées à Tarnac à l'automne 2008 pour le sabotage présumé de lignes TGV.
Selon des sources concordantes citées par l'AFP, ils sont accusés d'avoir diffusé un tract sur lequel apparaissait l'adresse d'une résidence secondaire de Bernard Squarcini, patron de la la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Le document aurait été diffusé par mail et lors de différentes manifestations, jusqu'à atterrir dans la boîte aux lettres de M. Squarcini.

Le Monde, 18 mai 2009

samedi 16 mai 2009

Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant


Les gouvernements, et les nombreuses compétences subordonnées qui les secondent, tendent à devenir partout plus modestes. Ils se satisfont déjà de faire passer pour une paisible et routinière expédition des affaires courantes leur gestion, funambulesque et épouvantée, d’un processus qui devient sans cesse plus insolite et qu’ils désespèrent de maîtriser. Et comme eux, l’air du temps apportant tout cela, la marchandise spectaculaire a été amenée à un étonnant renversement de son type de justification mensongère. Elle présentait comme des biens extraordinaires, comme la clé d’une existence supérieure, et peut-être même élitiste, des choses tout à fait normales et quelconques : une automobile, des chaussures, un doctorat en sociologie. Elle est aujourd’hui contrainte de présenter comme normales et familières des choses qui sont effectivement devenues tout à fait extraordinaires. Ceci est-il du pain, du vin, une tomate, un œuf, une maison, une ville ? Certainement pas, puisqu’un enchaînement de transformations internes, à court terme économiquement utile à ceux qui détiennent les moyens de production, en a gardé le nom et une bonne part de l’apparence, mais en en retirant le goût et le contenu. On assure pourtant que les divers biens consommables répondent indiscutablement à ces appellations traditionnelles, et on en donne pour preuve le fait qu’il n’existe plus rien d’autre, et qu’il n’y a donc plus de comparaison possible. Comme on a fait en sorte que très peu de gens sachent où trouver les authentiques là où ils existent encore, le faux peut relever légalement le nom du vrai qui s’est éteint. Et le même principe qui régit la nourriture ou l’habitat du peuple s’étend partout, jusqu’aux livres ou aux dernières apparences de débat démocratique que l’on veut bien lui montrer.

Guy Debord, Préface à la quatrième édition italienne
de « La Société du Spectacle »,
janvier 1979

jeudi 14 mai 2009

Un printemps à Ménilmuche


Ça y est, c'est reparti :
depuis la nuit de mardi à mercredi, la roulotte bretonne de l'inénarrable Kerfi — toujours 17 ans dans les dents quelle que soit la date — et de son compère Marcel est amarrée en travers du terre-plein de Ménilmontant, au niveau du métro de même nom (désolé, l'inverse d'
éponyme n'existe pas).
Concerts gratos tous les jours jusqu'à dimanche soir
(ils se chargeront d'ailleurs du final, dimanche 17 à 20h30).
Ça nous rappellera vaguement le bon temps du
Cartel del Barrio.
Le programme est disponible
ici (eh oui, ça pue le bobo degauche PC — politiquement correct).

mardi 12 mai 2009

Ô flots abracadabrantesques…


Est-ce encor sérieux, quand ça fait dix-huit ans ?

LE CORPS GLOUTON

Pour l’amour je n’ai qu’une envie véritable : que mes poumons ÉCLATENT ! qu’ils se gonflent brusquement, énormes, impossibles, et, juste au bon moment, qu’ils explosent — lambeaux collés aux murs denses et pesants, mais moi plus clair, plus vivant, lavé, et le cœur à nu dont les battements lents maintenant vibrent sur le sexe de l’autre.
(Le cœur, le cœur si caché sous tant de vêtements — méchantes soutanes qui pèsent sur sa fragilité, sur lui si frêle).
Et la gorge, la trachée : qu’elle aussi soit mise vif, que l’extase tranche à sec les trop lourdes chairs qui l’enserrent.
Qu’elle apparaisse ! neuve, prête, tendue dans sa fixité de corde à piano.
Et tout s’emmêle en vase fantastique : dans le lit, tuilé, les draps d’abord rabattus sur nos corps en émoi font comme la nouvelle peau, qui contient le double jeu d’organes désormais libres, qui chuintent ou déboulent, surfaces tournoyantes autour d’un épicentre imperturbable. La langue tâtonne les glandes et l’os des genoux et le creux des aisselles, les poplités surtout, et les formes se mélangent et se brouillent et se comblent, voilà d’autres trous, vite remplis par d’habiles combinaisons, et tout est d’un coup beau dans ce grand corps si mouvant, guéri, pétant la santé, encore jamais sondé jusqu’à son tuf miraculeux. Feulements dans l’espace labile.
Alors, tout à trac, ARRACHER LES DRAPS, grande goulée pour ces sacs d’organes nouvellement lavés par leur jeu mutuel, claque d’air frais, merveilleuse boucherie non contondante, oh non, et sur l’étal, des boules d’amour pur, rayonnantes du sang nouveau qui les anime et les redresse, boules qui s’emballent et s’enroulent dans les frissons de la sueur maintenant glissante, brillante, pissante, puissante, propice à toutes les dynamiques… Amour : tout toucher est extase, tout contact, explosion.
Les éclats partent partout, brandons grenat qui giclent hors du feu pétaradant pour mourir aussitôt dans la nuit allumée, derechef vains dès que jaillis du vivant fumeron qui ondoie là, au centre de fameux soleils.
Car pas un seul organe désormais ne reste extrémité : pieds et têtes, mains et coudes, omoplates, orteils, mentons, poignets, genoux, talons, hanches et nez, ronde des phalanges, même les épaules, tout y va, tous les angles, tous les bouts se rassemblent en un seul point, génial agité qui braisoie au rythme des fluides du dedans… «Un cercle dont la circonférence est partout et la circonférence nulle part», désintégrée dans le beurre salé de la joie. Les salives s'avivent et tous les liquides, sueurs, spermes, larmes, toutes les humeurs, de l’anus, de la toche, minuscules inédits roulements chimiques, font GRANDE HUILE où s’aiment à l’aise les parties de ce grand corps glouton, les poissons dévissés hurlant leur joie de la noyade dans ce vaste raz-de-marée magique qui grossit plus qu’un bœuf les limites maintenant niées du corps tonitruant, tout y entre, happé comme par les vulves gonflées — qu’elles bouillissent ! — quand elles exsudent…
C’est là que patatras ! la bonne bête à deux dos déflagre, ailleurs, lentement amenée à résipiscence jusqu’au
recommencement
de tout.
Tom Pinoku

samedi 2 mai 2009

Moyen mnémotechnique

J’avais cinq ans environ. Mon père se trouvait un jour dans un cellier où l’on avait fait la lessive et où se brûlait encore un bon feu de bois de chêne. Il était seul et chantait auprès de ce feu, en s’accompagnant de sa viole. Le froid était intense, et voilà que mon père, en regardant les flammes, vit par hasard au milieu des plus ardentes un petit animal semblable à un lézard, qui semblait se plaire étrangement au plus intense de cette fournaise. Il reconnut de suite ce que c’était et nous appela, ma sœur et moi, puis, tout en nous montrant l’animal, il m’administra une maîtresse gifle qui me fit pleurer à torrent. Il m’apaisa benoîtement et me dit : « Mon cher petit enfant, la gifle que tu as reçue n’est point pour te punir d’avoir mal fait, mais uniquement pour que tu te souviennes que ce lézard, que tu vois au milieu des flammes, est une salamandre, animal si rare qu’il n’est pas sûr qu’autre personne en ait jamais vu. » Il me baisa ensuite et me donna quelques piécettes.
Vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même (tr. Maurice Beaufreton), Julliard, 1965, t. 1, coll. Littérature n°22, p. 51.

Cette histoire de gifle inopinée m'en rappelle une autre, racontée me semble-t-il par un cinéaste (Buñuel ?) : enfant, lorsque lui ou son frère commettait une bêtise, c'était l'autre qui prenait une rouste — « pour apprendre ce qu'est l'injustice », disait le père.

L'autre gars fort / L'or gaffe trop

Au cours de l'émission de ce matin de Jeanneney, on a pu entendre Raymond Queneau — lors d'un entretien avec Georges Charbonnier datant de 1962 — fournir une explication de la complexité de l'orthographe française qui diffère de celle que donne Grevisse (rapportée naguère ici-même). Selon Queneau, ce seraient les imprimeurs qui auraient compliqué à loisir l'orthographe, introduisant le tréma et autres signes diacritiques, afin de réserver à quelques uns l'accès à leur corporation. Cette explication paraît moins plausible, mais les deux ne sont pas incompatibles. "Surdétermination", disait jadis Althusser.

Communiqué

La camarade arrêtée mardi après-midi par la SDAT a été relâchée sans faire l'objet de poursuites.
Un communiqué a été publié à ce sujet.