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L'an dernier, en 2022, Quentin Dupieux réussissait le tour de force d'asséner poétiquement vers la fin de son film Incroyable mais vrai, qui dure 1 h 10 (une histoire de sas temporel, de quête de jouvence et de greffe de bite électronique, entre autres), une séquence accélérée sans nul dialogue de presque dix minutes — soit un septième du film :
On a pu entendre hier dans Avec philosophie une évocation de la Gauche Prolétarienne, avec un psychanalyste et un soi-disant historien.
Chacun reconnaîtra les chiens…
Banderole vue à Paris en 1998 lors du « Mouvement des chômeurs »
France Khü diffusait concomitamment la semaine passée, de lundi à jeudi, deux intéressantes séries sur le travail et sa cessation — l'une à vocation conceptuelle, l'autre plus historique : Avec philosophie à 10h et LSD à 17h.
Tiens, à propos de retraite, j'ai su que le site du gouvernement proposait une simulation au regard de la « carrière » effectuée. L'autre jour je glandouillais vraiment trop, même à mon goût, au point que je suis allé consulter le bouzin eu égard à ma propre situation, histoire de savoir le jackpot que j'allais bientôt empocher.
Wesh, vu que d'après eux il me manque cent quatre trimestres de cotisation sur cent soixante-douze, ça va pas faire bézef : 272 € mensuels si je quémande la retraite dès que j'en ai le droit, à 63 ans et trois mois…
Encore une époustouflante émission d'Alain Lewkowicz, à l'instant même dans Les pieds sur terre de Sonia Kronlund — l'honneur de France Khü asteure, soit dit en passant. La troisième partie (les déboires ahurissants de Jean et Ora Adler) coupe le souffle, à ne pas en croire ses oreilles…
« En 1975, sur une idée d'Alain Trutat, les quatre membres — canadien, belge, suisse et français — de la Communauté Radiophonique des Programmes de Langue Française mettaient en commun leurs fonds d'archives, leurs compétences et leurs talents pour mener à bien un projet très ambitieux : écrire radiophoniquement une histoire du troisième quart du vingtième siècle. »
J'ignore si Jean-Patrick Manchette avait entendu ces émissions (ça m'étonnerait fort), mais cette idée de retracer l'histoire du monde depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale est précisément ce qui fonda son projet de la tétralogie des Gens du mauvais temps, que la camarde ne lui a hélas permis que d'esquisser avec La Princesse du sang — avec un regard légèrement plus critique, il est vrai…
Wesh, 26 épisodes, donc une quarantaine d'heures d'écoute tout de même…