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jeudi 25 avril 2013

Sans Commentaires




(cliquez pour obtenir les références des extraits)

On retrouvera ici les émissions  d'où sont extraites les bribes de Jean-Michel Mension et de Ralph Rumney

Coïncidence : la précédente émission de cette série était consacrée à Witold Gombrowicz (rediffusion d'une émission que j'avais proposée ici) et la suivante l'est à Raymond Roussel — deux auteurs fortement appréciés dans ces parages-ci…

jeudi 18 avril 2013

Verseaux, l'eau rime…
(Vérole horrible)



Amaury, gêné, être ankylosé
(Aïe !), morigénait et, tranquille, osait,
À Maury, chênaies, hêtres en kilos scier :
« À mort, IGN ! Naître en qui ? Losey ?
Amor (hi !), jeune haie trans, chi lo sai ? »

— Âmes, Origène êtes (rang qu'il haussait)…

GWF Weaver, avril 2013

Merci au Moine Bleu pour l'illustration

jeudi 11 avril 2013

Le point culminant de l'offensive...



LE POINT CULMINANT DE L'OFFENSIVE DU SPECTACLE

Cette image fut assez remarquée quand elle passa, en octobre 1967, sur la chaîne protestante de la télévision hollandaise. Son directeur, qui se trouve être un ancien prédicateur, déclara alors : « Nous voulions montrer que des femmes nues peuvent être très belles ». On peut admettre que là, l'inversion spectaculaire de la vie réelle avait atteint un indépassable sommet. Dans leur assurance grandissante, les experts des mass média se proposent de révéler au bétail qui les contemple une vérité dont on semble croire qu'elle lui aurait autrement à jamais échappé; et ils se flattent de cette contribution au progrès culturel des foules qu'ils sont persuadés d'avoir réduites à une passivité définitive et absolue. Et, bien sûr, on leur livre cette réalité, après les autres, précisément sous la forme où elle échappe à tout usage concret, à toute communication réelle, derrière la vitrine du spectacle inaccessible qui « a pris en charge la totalité de l'existence humaine ». Comme pour confirmer la pensée dialectique de Clausewitz, le spectacle, au moment où il a poussé si loin son invasion de la vie sociale, va connaître le début du renversement du rapport de forces. Dans les mois suivants, l'histoire et la vie réelle sont revenues à l'assaut du ciel spectaculaire. Et cette contre-offensive ne s'arrêtera pas avant la fin du monde de la séparation.

Peu après le décès voici deux mois de Kevin Ayers, un ami fondu entre autres de Soft Machine et fin connaisseur de l'I.S. s'est mis à visionner pas mal de vidéos anciennes et il est tombé sur ceci, à son intense stupéfaction :



Phil Bloom, donc, le 28 juillet 1967. Non, plutôt le 9 octobre 1967 en temps spectaculaire, selon un site qui semble plus fiable que Ouiquipédia (voir les commentaires, et merci à Xavier pour cette rectification).

Une précurseuse de la Théorie du Bloom ?

jeudi 4 avril 2013

Un inédit de Guy Debord





Alors que la BNF vient d'inaugurer l'exposition « Guy Debord. Un art de la guerre », dont l'un des buts évidents est de tenter de rentabiliser un peu le faramineux investissement auquel s'est livré voici deux ans le ministère de la Culture grâce à l'appui de mécènes appelés à la rescousse en juin 2009, voilà-t-y pas que Gallimard — co-éditeur du catalogue de ladite expo — s'apprête à publier un brûlot explosif et inédit de celui qui s'enorgueillissait d'avoir « mérité la haine universelle de la société de [son] temps. »

Gageons que les révélations contenues dans cet ultime opus posthume dépassent de fort loin les pâles élucubrations esquissées par Bertrand Delcour dans son (très mauvais) roman Blocus Solus — dont la publication dans la collection  "Série Noire" avait abouti en 1996 à une rupture provisoire entre la veuve Debord et la maison Gallimard.
« Provisoire », puisque après le transfert chez Fayard du « fonds Debord » de Gallimard (déjà importé des éditions Gérard Lebovici après une sombre histoire d'embrouilles avec les fils de Floriana et le pilonnage de ce même fonds, vingt ans après celui des éditions de La société du spectacle publiées par Buchet-Chastel), on a tout de même vu paraître chez l'éditeur de la rue Sébastien-Bottin La planète malade (scénario finalement refusé du film La planète sauvage, de Topor et Laloux), le Quarto rassemblant l'essentiel de l'œuvre et enfin les Enregistrements magnétiques datant de l'époque de l'Internationale Lettriste, édités par Jean-Louis Rançon mais qui devaient initialement paraître aux éditions Allia puisque le projet en revient à Gérard Berréby*.
Enfin bref, le vrai est un moment du faux, n'est-ce pas ?

Guy Debord, Un rebelle chic ! Manuel de savoir briller en société « bobo-situ », Gallimard, 2013, 368 p. (À paraître)

* Deux jours après la publication de ce billet, je nuance ici mon premier propos — je croyais jusqu'alors que c'était Berréby qui avait rassemblé et fait restaurer tous ces enregistrements (voir ses propres précisions dans les commentaires).

mercredi 3 avril 2013

mon chéri




Ce quatuor pêchu, mon chéri, a débuté en 1997 et s'est produit jusqu'en 2003 sur les scènes parisiennes et provinciales, avant que ses membres ne s'égaillent ailleurs, chez les Punaises, les Rivals ou les Tweez
Agnès au chant et aux claviers (et au graphisme : la pochette est son œuvre), Hervé à la guitare, Sam à la basse, et Yann à la batterie.

Leur unique album, qui date de 1998, n'a évidemment jamais été distribué dans le commerce.