Avertissement légal

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vendredi 25 novembre 2016

« J'existe, je me suis rencontré »



Une lecture par Gilles-Gaston Dreyfus d'extraits de l'ouvrage autobiographique de Gotlib J’existe, je me suis rencontré (Flammarion, 1993, rééd. Dargaud 2014), enregistrée en public au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme le mercredi 9 avril 2014 dans le cadre de l’exposition « Les mondes de Gotlib » et rediffusée dimanche dernier sur France Culture :


 

[Note du 15 août 2021 : C'est pas la peine d'essayer de piger quoi queude aux cafouillis du site de France Cul, l'émission n'y est plus disponible malgré une nouvelle rediffusion voici moins de deux ans !
Allez, je rebalance direct depuis mon espace de stockage :

J’existe, je me suis rencontré

Les liens fournis en commentaire pour la série d'À voix nue fonctionnent encore, et pour Le bon plaisir du 13 décembre 1997 c'est par ici.
Gotlib ayant cassé sa pipe neuf jours après la publication du présent billet, France Cul lui a consacré le 25 janvier 2020 un Toute une vie qu'on peut écouter ici.]

mardi 22 novembre 2016

Des belles, histoires…



Le site du journal, c'est ici

« La Belle », une série de cinq émissions de Jean-Pierre Milovanoff et Mehdi El Hadj rediffusée la semaine dernière sur France Culture et dont la création remonte au printemps 1983 :







Le site de France Culture est tellement foutraque que le quatrième épisode, consacré aux évasions de déportés, n'est pour l'instant disponible que sur cette page.

lundi 21 novembre 2016

Potof Prod rides again !




On nous a transmis ceci :

« Ça faisait longtemps que Potof Prod n'avait proposé de géniaux spectacles et de super-concerts, alors cette semaine le collectif se rattrape en organisant QUATRE JOURS FOUS :

Énorme show total et absolu jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 novembre 2016 à la Parole Errante, 9 rue François Debergue - 93100 Montreuil, métro Croix de Chavaux.
Y aura des spectacles de bon goût et des concerts, tout est sur les tracts. Il est conseillé de venir les quatre jours, l'effet hallucinogène est décuplé, et ça coûte pas cher.

Voici le programme détaillé :

Du jeudi 24 au dimanche 27, exposition collective et spectacles :
La Moule et le Haricot, drame en un acte.
La Foucoupe de l'efpafe, fpectacle féerique
La Femme à poils
et des spectacles surprise.

Des concerts : Fantazio, Pierre & Bastien, Les Subtle Turnhips, Massey Ferguson Memorial, Aman Aman, Scandella, Stinky Monday, Makhou, Petit Louis, Les Punaises...

Samedi 26, c'est une soirée de soutien à la réalisation du film Durga (en cours de montage), avec :
— les expos et les spectacles de Potof Prod
— les concerts de Fantazio & Francesco Pastaccaldi et Tri-hoang, Aman Aman, Les Subtle Turnhips et une intervention d’Houligani Dangereux.
Lors de la soirée sera projeté un bref extrait du film.

Tous les soirs, repas et buvette sur place, à prix libre. »

dimanche 20 novembre 2016

vendredi 18 novembre 2016

Exponentialisation de la misère en milieu étudiant


Sans commentaires, c'est même pas la peine.

Daniel Joubert se retourne sans cesse dans sa tombe, mais qu'en est-il d'André Bertrand ?















jeudi 17 novembre 2016

Nietzsche prônait la philosophie à coups de marteau (au point qu'il le devint lui-même un peu, sur la fin), mais nous préférons pour notre part, fatalement…
la philosophie à coups de Manchette !



« FEMMES VOLUPTUEUSES ET PHILOSOPHES,

C'EST À VOUS QUE JE M'ADRESSE. »

(merci à schizosophie, qui suggérait naguère, à propos d'autre chose :
« la philosophie à coups de machette »)

lundi 14 novembre 2016

Un autodidacte nous fait son cinéma



Ah mais, tonnerre ! on ne s'en gardera donc jamais assez, des préjugés ?

L'ami Lémi avait consacré à ce réflexe des œillères un chouette papier naguère, dans Article XI.

Ce gars-là, René Chateau, n'est pas né au château et pourtant je m'en tenais bien à l'écart, vu que je l'associais aux daubes de Bébel des années 70 et de plus le confondais avec Christian Fechner (qui bien plus tard a tout de même permis à Carax de terminer Les amants du Pont-Neuf).

Bref, là on est en 2013, une série de cinq émissions d'À voix nue organisée par Matthieu Conquet rediffusée dans Les nuits de France Culture la semaine passée et c'est fichtrement intéressant…

Un sacré pan de la mémoire de l'histoire du cinéma français !



vendredi 11 novembre 2016

Autre avertissement



NOTICE

PERSONS attempting to find a motive in this narrative will be prosecuted;

persons attempting to find a moral in it will be banished;

persons attempting to find a plot in it will be shot.

BY ORDER OF THE AUTHOR,
Per G.W.F. W., Chief of Ordnance.

Autrement dit :

« Ceux qui chercheraient une quelconque raison à ce récit seront persécutés.

Ceux qui y chercheraient quelque moralité seront bannis.

Ceux qui y chercheraient une quelconque intrigue seront assassinés abattus. »

(L'intégralité du livre est disponible ici).

Et comme le disait Jean Ricardou après quelques pastagas dont nul ne connaissait la provenance, il peut être plaisant de passer du récit d'une aventure à l'aventure d'un récit…

mercredi 9 novembre 2016

Et quand il eut franchi le pont…


Décidément, il semblerait qu'Eddie Murphy soit abonné à ce genre de traversée !
Après Mister G. (1998), il nous refait quasiment la même dans Bowfinger, roi d'Hollywood (2000) :

mardi 8 novembre 2016

Une précision de Christopher Brookmyre



On s'interrogeait dans un billet récent sur le sens du titre original du premier volume de ce qu'il convient d'appeler « la trilogie De Xavia », A big Boy did it and ran away, qu'Emmanuelle Hardy a traduit en français par Petite bombe noire.

L'auteur a très obligeamment répondu à notre requête, et voici que tout s'explique !

« Many thanks for your email. I am delighted to learn that your dedication to Angelique and Zal led you to reading my work in English. I am even more astonished that you succeeded in reading A Tale Etched… in English, because it is has the most slang and colloquialism of any of my books. Many English people struggle with the Scottish slang, so for someone whose first language is not English, that is an impressive feat.

In answer to your queries, A Big Boy Did It And Ran Away is a childhood excuse, something kids say when they don’t want to get the blame for something (usually when they are clearly guilty). They will say: “It wasn’t me, a big boy did it and ran away”.

As to why more of my books are not translated into French, that is in the hands of the gods – or at least the French publishers.
My most recent book, Black Widow, won the Mcilvanney Prize for the Scottish crime book of the year, so I am hoping that this success might kindle some interest in the more recent Parlabane books from some French publishers.

Yours,
Chris Brookmyre »

Donc une traduction littérale donnerait quelque chose du genre :
Hé, c'est pas moi, M'sieu ! C'est un grand, il est parti par là !

Titre très difficilement vendeur en français, il faut bien l'avouer — donc Emmanuelle Hardy a sans doute eu raison de changer radicalement de point de vue en traduisant par Petite bombe noire.
Ce qui lui a d'ailleurs permis de filer la métaphore lors de l'opus suivant, The fine Art of Stealing, qu'elle a traduit par Petit bréviaire du braqueur.

Mais question : comment instiller cette idée de "petitesse" dans la traduction du dernier de la série, A Snowball in Hell (littéralement : Une boule de neige en enfer) ?

Petites noircissures en enfer ?
Bof.
À la réflexion, Blanche-Neige en enfer sonnerait mieux…