Ici, c'est un film que Jorge Furtado a réalisé cinq ans après L'île aux fleurs. Ne causant pas lusitanien, je pige guère la deuxième partie, mais le tout semble aussi bath, quoique peut-être moins fracassant. Toujours aussi marxiste, en tout cas, et de ceux dont le père Karl serait fier — pour redonner un peu de tonus à cet adjectif… Y aurait-il des traducteurs, dans le coin ?
Avertissement légal
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.
lundi 30 novembre 2009
Vous voyez
Ici, c'est un film que Jorge Furtado a réalisé cinq ans après L'île aux fleurs. Ne causant pas lusitanien, je pige guère la deuxième partie, mais le tout semble aussi bath, quoique peut-être moins fracassant. Toujours aussi marxiste, en tout cas, et de ceux dont le père Karl serait fier — pour redonner un peu de tonus à cet adjectif… Y aurait-il des traducteurs, dans le coin ?
vendredi 27 novembre 2009
Tishe !
Cette merveille est sortie en 2003 dans l'indifférence générale.
vendredi 20 novembre 2009
Radiotage (GWFW, factotum)
L'une d'entre elles, aujourd'hui défunte au grand dam d'Alain Veinstein, s'intitulait Surpris par la nuit. Les archives (présentation de toutes les émissions depuis le 22 avril 2002) en sont disponibles sur cette page.
Je viens de m'apercevoir qu'il était encore possible de réécouter nombre de ces émissions, à condition de disposer sur sa bécane d'un lecteur de fichiers .ram, du genre RealPlayer (hum, désolé). Il suffit d'ouvrir le site
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/SURPRIS/SURPRISaaaammjj.ram
en remplaçant (car il faut toujours préciser, sait-on jamais) aaaa par l'année, mm par le mois et jj par le jour.
Tout n'est pas accessible, mais on peut quand même s'offrir par exemple le plaisir de réécouter la dernière émission en date où il a été question de Fred Deux.
mercredi 18 novembre 2009
Le renversement de perspective, 4
Si cette pensée prenait barre sur toi, elle te transformerait peut-être, et peut-être t'anéantirait ; tu te demanderais à propos de tout : « Veux-tu cela ? le reveux-tu ? une fois ? toujours ? à l'infini ? » et cette question pèserait sur toi d'un poids décisif et terrible ! Ou alors, ah ! comme il faudrait que tu t'aimes toi-même et que tu aimes la vie pour ne plus désirer autre chose que cette suprême et éternelle confirmation !
Le renversement de perspective, ter
Nous pouvons et devons concevoir tous les corps de la nature en même manière que nous venons de concevoir le sang ; tous en effet sont entourés d’autres corps qui agissent sur eux et sur lesquels ils agissent tous, de façon, par cette réciprocité d’action, qu’un mode déterminé d’existence et d’action leur soit imposé à tous, le mouvement et le repos soutenant dans l’univers entier un rapport constant. De là cette conséquence que tout corps, en tant qu’il subit une modification, doit être considéré comme une partie de l’Univers, comme s’accordant avec un tout et comme lié aux autres parties. Et comme la nature de l’Univers n’est pas limitée ainsi que l’est celle du sang, mais absolument infinie, ses parties subissent d’une infinité de manières la domination qu’exerce sur elles une puissance infinie et subissent des variations à l’infini. Mais je conçois l’unité de substance comme établissant une liaison encore plus étroite de chacune des parties avec son tout. Car, ainsi que je vous l’écrivais dans ma première lettre, alors que j’habitais encore Rijnsburg, je me suis appliqué à démontrer qu’il découle de la nature infinie de la substance que chacune des parties appartient à la nature de la substance corporelle et ne peut sans elle exister ni être conçue.
Vous voyez ainsi pour quelle raison et en quelle manière le corps humain est à mon sens une partie de la nature.
Pour ce qui est de l’âme humaine, je crois aussi qu’elle est une partie de la nature : je crois en effet qu’il y a dans la nature une puissance infinie de penser et que cette puissance contient objectivement, dans son infinité, la nature tout entière, les pensées particulières qu’elle forme s’enchaînant en même manière que les parties de la nature qui est l’objet dont elle est l’idée.
Je considère en outre l’âme humaine comme étant cette même puissance de penser, non en tant qu’elle est infinie et perçoit la nature entière, mais en tant qu’elle perçoit seulement une chose finie qui est le corps humain : l’âme humaine est ainsi conçue par moi comme une partie de l’entendement infini.
samedi 14 novembre 2009
Mystère et beugue de Bloom !
Icarie,
À un ami et
Le Pet-au-Diable.
jeudi 12 novembre 2009
Le temps des bouffons
Le cinéaste et militant indépendantiste québécois Pierre Falardeau, disparu fin septembre, avait présenté en 1993 une variation autour du film de Rouch, sur des images tournées en 1985 au Beaver Club de Montréal. Son commentaire est impeccable de mépris salutaire.
vendredi 6 novembre 2009
Le renversement de perspective, bis
Les luttes, concrètement, n’ont pas pour objet des droits. Si la Bastille a été prise, ce n’était pas pour obtenir le droit de vote mais parce que c’était un dépôt d’armes. De même, si les mal logés sont en lutte, c’est avant tout pour avoir un logement. La revendication du « droit au logement » est toujours le fait des associations et des partis qui viennent se poser comme seuls médiateurs crédibles et font carrière en négociant par-dessus la tête des collectifs.
Cette position qui réduit tout à la défense du droit empêche donc la ré-appropriation de formes de luttes qui n’ont jamais été inscrites dans le droit mais qui ont toujours appartenu aux mouvements, comme la grève sauvage, les auto-réductions, les ré-appropriations collectives ou le sabotage. Nous laissons aux adorateurs du code du travail le choix d’inscrire dans les textes juridiques le droit au refus du travail, à la grève sauvage, à la destruction de machines, au sabotage, à la bastonnade des petits chefs, à l’incendie des usines et à la défenestration des patrons.
Voir dans le droit la finalité de toutes les luttes passées et présentes empêche tout renversement de perspective qui viserait la critique de l’Etat, de la démocratie et de la propriété privée, non pour les réformer ou les fuir dans un prétendu « en-dehors » mais pour les abolir. S’affirmer solidaires d’actes dénoncés comme irresponsables alors qu’ils ont toujours été des outils de la lutte de classes, réaffirmer par là leur contenu politique et leur appartenance à la conflictualité de classe va dans le sens de ce renversement de perspective.