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mercredi 11 décembre 2019

Jadis, c'est naguère ?


Jusqu'à voici pas si longtemps, « un vieux film », pour moi, c'était un film d'avant-guerre, et même plutôt d'avant le temps du parlant : un Eisenstein, un Griffith, un Sjöstrom, par exemple.
Un slapstick, genre Mack Sennett.

Mais « un vieux film », maintenant, ce n'est plus ça, non, plus du tout.

Matrix, ça date de vingt ans, c'est un vieux film.

Les aventuriers de l'arche perdue, c'est de la préhistoire.

Citizen Kane, c'est quasi le big bang.

Ma gaminette de quatorze ans s'est trouvée très étonnée avant-hier quand elle a appris que l'invention du cinématographe datait de 1895, que les débuts du parlant remontent à 1927, que le premier film en couleurs (enfin, en Technicolor, procédé ultra-lourd avec les trois pellicules synchrones) date de 1932 : Des arbres et des fleurs, avant Blanche-Neige et les sept nains en 1937 et Autant en emporte le vent en 1939…
(On pourra jeter un coup d'œil ici, pour un rapide aperçu de ces prouesses techniques).

Du coup (de mou, mon colon !), j'ai peut-être encore le rein beau (de l'air !) mais moi aussi j'ai mal vers l'aine.
Et je me sens mal armé.


Des arbres et des fleurs(1932)


Keystone Comedies (Mack Sennett)


Tony Zhou : Buster Keaton, The Art of the Gag


Boby Lapointe : Monsieur l'agent

11 commentaires:

  1. Et c'est encore bien plus grave que ça ! De plans, de lumière ou de contenu, il n'y a plus !! Le reflet de notre époque? OUI… Sûrement

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  2. Ça n'a rien à voir, mais maintenant c'est Jean-Pierre Voyer qui est mort.

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  3. Bordasse !

    Même s'il était complètement chtarbé depuis des décennies, c'est à croire que nous aussi on va finir par tous crever !

    J'ai cru un temps avoir été l'amant de sa fille, mais en fait c'est un nom très courant, m'a-t-elle appris.

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  4. "Complètement chtarbé", c'est ce qui se dit, mais c'est peut-être aller vite en besogne. De ses lettres à Floriana Lebovici à ses prises de position des dernières années, il y a bien des choses qui le disqualifient. Mais tout n'est pas à jeter chez Voyer..

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  5. Je ne prétends nullement que tout soit à jeter chez lui : c'était un homme extrêmement intelligent mais quand même très barré, me semble-t-il — et ceci explique peut-être d'ailleurs cela.

    Dès Hécatombe, je m'en suis désintéressé, tant la folie pointait.

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  6. Je suis assez de votre avis, même si je ne suis pas sûr que ce soit le mot "folie" qui conviennent le mieux.

    Pour ce qui est de Bounan dont je m'étonne que vous ne l’ayez jamais lu, je me permets de vous conseiller - et vivement - la lecture de "La Vie innommable".

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  7. Chacun ses lacunes, hélas, Blezel !

    J'ai ça quelque part sur ma table de chevet, je l'avais feuilleté à sa sortie, je vais le remonter en haut de la pile.

    Pour rappel, on peut consulter le site de Voyer ici.

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  8. Voyer serait mort ? Vous parlez d'une nouvelle ! Ça faisait très longtemps qu'il l'était !

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  9. Pas grave, Zéphyra, puisque toi apparemment tu vis encore, ce qui importe évidemment beaucoup plus au monde entier.

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  10. Eh oui ! Tu l'as fort bien dis, Georgie ! Merci !

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  11. e puore si muova... l'économie existe encore, nolens volens.

    Et *(voir le chapeau et le délire logicien dans le lien ci-après) un concept signifie.

    Il n'y a pas de de signification pure, sauf pour la logique formelle, dite pourtant analytique, chère aux communicants et aux producteurs de codes. D'ailleurs si les significations n'étaient pas toutes plus ou moins impures, il n'y aurait ni malentendus ni idéologies, et par conséquent ni éclaircissements d'iceux ni critique d'icelles. Mais seulement de la déconstruction binaires, comme disent ceux qui ont avalé tout cru Derrida. Ce qui ne fut pas le cas de ce traumatisé de son passage situ, qui prit le chemin de l'insignifiance seul et par ses propres moyens.

    * https://leuven.pagesperso-orange.fr/4068.htm

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