Contre toute attente, on a pu entendre des choses assez captivantes lors de la Nuit spéciale foutebole diffusée ce ouiquènde sur une chaîne de radiodiffusion nationale bien connue des malades qui s'aventurent dans ces parages-ci.
D'abord une belle dramatique de Davide Enia magnifiquement interprétée par Jacques Bonnaffé, Italie-Brésil, 3 à 2 :
… et puis les souvenirs de Guy Roux, entraîneur :
La suite est disponible sur le site de France Culture mais aussi ici :
Vous ratate une chose qui n'était point de la soupe, ce véquende, à savoir une émission sur Socrates : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4849708
RépondreSupprimerUne émission propre à intéresser celui qui se tamponne du foot comme de son premier lancer à trois points au buzzer. Mais je dis ça, je dis rien.
Je sens venir comme l'orage des semaines difficiles où mon sentiment d'étrangeté va paroxysmer, tant, malgré ma déconnexion quasi totale (sauf ici, blogs affinitaires, journaux hétérodoxes et radios amateures), on ne peut empêcher coups de klaxons, hurlements de voisins, commentaires de collègues ou de connaissances, de venir polluer une simple préférence de ne pas (sans juger ceux qui aiment jouer au foot ou vibrer à une rencontre amicale, dont je pourrais être à l'occasion, pourquoi pas ?). En soutien aux mouvement sociaux brésiliens il y a un rassemblement devant l'ambassade du Brésil à Paris le 12 juin à 18 heures, et une réunion publique à la Bourse du Travail de Paris le 23 juin à 19 heures. Contact : lacoupeestpleine@ouvaton.org
RépondreSupprimerMerci pour ces infos, Wrob, et, oui, ça va être dur…
RépondreSupprimerJe me souviens qu'en 1998 (fin du mouvement des chômeurs, et en même temps début de la Coupe du Monde) on avait tenté une cantine sauvage nocturne au Journal Officiel, dans le XVème arrondissement, vers La Motte-Picquet Grenelle.
Je me pointe là-bas en voiture, je grimpe jusqu'au dernier étage mais zut ! personne au rencard, ça avait été annulé à mon insu (pas de portables, à l'époque) — j'avais pas l'air con…
Bref, il devait être 23h à peu près, je reprends la caisse, je roule le long du métro aérien, et là, d'un coup, une marée humaine jaillie de tous les bars alentour se met à envahir la chaussée, courant et hurlant.
Je comprends qu'un match venait de s'achever, sans doute au bénéfice de l'équipe de France, mais en même temps je flippe pas mal : les supportères couraient en tous sens sans faire gaffe à rien, je ralentis à 5 km/h pour écraser personne… et d'un coup je me retrouve complètement bloqué par une nasse de types hostiles et patibulaires qui se mettent à taper de plus en plus fort sur la carrosserie. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe, encore ?
— "MAIS KLAXONNE, CONNARD ! TU VAS KLAXONNER, OUI ?"
Un petit coup d'accélérateur en seconde et j'ai réussi à échapper à ces abrutis…
Merci pour l'émission, Tenancier : je l'ai écoutée, elle est d'excellente facture.
À ma décharge, je n'avais jamais entendu parler de Socrates, bien éloigné des pires instincts grégaires nationalistes auxquels donne souvent lieu ce genre d'événement sportif.