Un chouette article de l'harakiriex-colonel au sujet d'évidentes amitiés politiques.
Mais naturellement voilà que déboule la cohorte des habituels éléphants fâcheux.
On hait comme on est.
Mais naturellement voilà que déboule la cohorte des habituels éléphants fâcheux.
On hait comme on est.
D'autres textes sur des questions littéraires du même tonneau :
• Un article de Didier Jacob sur nouvelobs.com le 7 mai
• Une tribune de Claude Guillon du 20 avril, à propos du délire sado-numérologique du juge Fragnoli.
Et puisqu'on cause de Sade, je rappelle incidemment que Julius van Daal a démontré voici plus de quinze ans, dans le magnifique sous-Prolo de gare intitulé Crimes et Voluptés, que c'est le divin marquis qui fut le véritable détonateur de la Révolution française, puisque du haut de sa cellule de la Bastille, le 7 juillet 1789, il exhorta le peuple français à prendre les armes et à se révolter, au moyen d'un porte-voix fait d'un tuyau au bout duquel était fixé un entonnoir, glissé à travers un interstice de l'épaisse muraille suintante. À peine avait-il lancé ces premiers appels à la sédition qu'il fut aussitôt transféré : le gouverneur avait pris la mesure du péril, qui ne manqua pourtant point d'essaimer, comme on sait.
• Un article de Didier Jacob sur nouvelobs.com le 7 mai
• Une tribune de Claude Guillon du 20 avril, à propos du délire sado-numérologique du juge Fragnoli.
Et puisqu'on cause de Sade, je rappelle incidemment que Julius van Daal a démontré voici plus de quinze ans, dans le magnifique sous-Prolo de gare intitulé Crimes et Voluptés, que c'est le divin marquis qui fut le véritable détonateur de la Révolution française, puisque du haut de sa cellule de la Bastille, le 7 juillet 1789, il exhorta le peuple français à prendre les armes et à se révolter, au moyen d'un porte-voix fait d'un tuyau au bout duquel était fixé un entonnoir, glissé à travers un interstice de l'épaisse muraille suintante. À peine avait-il lancé ces premiers appels à la sédition qu'il fut aussitôt transféré : le gouverneur avait pris la mesure du péril, qui ne manqua pourtant point d'essaimer, comme on sait.
Devait, quand même, pas y avoir grand monde à l'entendre le divin descendant de Laure. Aurait pas demandé autre chose, au vu de sa correspondance ?
RépondreSupprimerNon, non : il hurlait qu'on cherchait à attenter à sa vie, et qu'il fallait venir le délivrer. Je vous retrouverai la citation exacte dès que j'aurai remis la main sur cet illustré.
RépondreSupprimerRetrouvez. Bonne mémoire, même si je dois pas avoir ça sous la main. Mais la correspondance lue in extenso. Il réclamait des choses purement matérielles. A la citation, je préfèrerais la lettre. A qui il aurait dit ça ? A sa femme? A son notaire de Carpentras ou d'Apt ?
RépondreSupprimerEt, non. C'est pas Sade le détonateur. De la Révolution de 89 , en tout cas
La parole, sinon, aurait une puissance rêvée
«Révolution : solution de tous les rêves» : telle est la définition qu'en donne quelque part Michel Leiris.
RépondreSupprimerL'anecdote est relatée par Gilbert Lely dans sa Vie du marquis de Sade, me semble-t-il, mais je ne l'ai pas sous la main. Je lis cependant dans le petit Sade que le même Lely avait publié chez Gallimard en 1967 (pp. 10-11) :
« Quelques jours avant le 14 juillet 1789, pour avoir tenté d'ameuter le peuple du faubourg Saint-Antoine en criant par la fenêtre de sa chambre qu'on voulait égorger les prisonniers, il est extrait de la forteresse et transporté chez les religieux de Charenton-Saint-Maurice. »
« (...) je ne suis pas un auteur qui « fait » des livres ! Même Les Élégies (ou quoi que ce fût qui pût m’être accordé un jour) n’étaient que la suite d’une disposition et d’un progrès intérieurs, d’un devenir plus pur et plus vaste de toute ma nature interrompue et ébranlée. » Rainer Maria Rilke, Lettres à Merline, 22 février 1921.
RépondreSupprimerrien à voir, c'était pour le plaisir
oui, sinon, lettre à Gaufridy du 4 juillet, relatant les événements du 2
RépondreSupprimer1947
RépondreSupprimerNon mais attendez, je n'ai pas sa correspondance sous la main, que croyez-vous ?
RépondreSupprimerEn tout cas, « un devenir plus pur et plus vaste de toute ma nature interrompue et ébranlée », c'est magnifique.
À propos d'auteur, j'ai déposé un petit commentaire chez Article XI, que je compte bien développer ici-même.
Mais bon, l'ultra-gauche, cela ne vous concerne guère, n'est-ce pas ?
Gare à Magritte, qui n'irrite que les grammes !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce tableau-là, mais je sais qu'il en amalgame deux précédents.
Donc "WR" serait l'inversion de "RM (cette dernière majuscule elle-même retournée)" ??
Je préfère celui de 48, mais l'ai pas trouvé.
RépondreSupprimerSinon, c'est pas concerné . Intéressée, sans nul doute
Con-cerné ? Nuts ! je vous l'accorde (avec les cerneaux de noix, évidemment), et sans vouloir vous les casser.
RépondreSupprimerenchantée
RépondreSupprimerMoi aussi, mais il me semblait qu'un extrait s'en était allé valdinguer dans le Fantasia de Disney.
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