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jeudi 7 février 2013

La vie stupéfiante

Non content d'alimenter en billets hilarants le blogue loufdingue intitulé L'Hippopotable (où rôde l'inquiétant Babinet —  « le Landru du crime ») et son indispensable supplément littéraire, le dénommé Paul Martin (qui sévit en outre — et en kiosques — dans les pages du Tigre) dessine parfois pour notre plus grand plaisir d'irrésistibles vignettes qu'il présente sur un site spécifique : La vie stupéfiante, par Paul Martin.
Quelques exemples de son humour à mon sens assez inédit…

Un dessin du 18 mars 2011, publié sous le titre Oui ! :

Sept jours plus tard, Enfin ! :

Le 29 mars 2011, Matheson 1, Magritte 0 (véritable coup de génie, celui-ci : je m'en mords la cervelle de ne pas y avoir pensé moi-même…) :

Le 2 avril 2011, Parfois… :
(Et le malicieux Paul de préciser : « Pour info, vu le nombre important de personnes interloquées par ce gag : il s'agit d'un bloc de béton armé, ce qui ne saute semble-t-il pas aux yeux. Je vais donc travailler le bloc de béton armé d'après modèle vivant. »)

Le 6 mai 2011, Restons sereins :
Tout d'abord, je tiens à démentir formellement les rumeurs
selon lesquelles notre entreprise traverserait une « crise sérieuse »

Ces dessins-là font partie des plus anciens publiés sur le blogue, mais il y en a désormais pas loin d'une centaine — et franchement, ça vaut le coup d'y aller voir !

10 commentaires:

  1. Magnifiques "Taureaux irlandais" dignes d'un Chas Addams des années 30.

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  2. Bon sang, Julius, je ne vois pas à quel dessin vous faites allusion !

    Pour ma part, j'ai aussi un gros faible pour celui-ci et celui-là, entre autres…

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  3. Je vais illico poster quelques dessins de Chas Addams sur mon blog.
    Le nonsensique blog de Paul Martin est désopilant. Ces dessinateurs sont des cracks. Révéler tant de choses en si peu de trait.
    Je faisais allusion à tous les dessins (ma préférence tout de même au squelette) qui sont dans la digne descendance des "taureaux irlandais".

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  4. Merci pour ces quelques dessins, cher Julius !

    Je connaissais celui du skieur, mais pas les autres. Ceux de l'identification de Boucle d'or et de la balayeuse de douilles sont épatants (et relèvent en effet du même esprit que ceux de Paul Martin).
    Il y a le squelette qui se fait enguirlander parce qu'il a foutu un bazar monstre, mais aussi la planche de squelettes, où les noms des politicards UMPuesques sont fort judicieusement choisis…

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  5. Paul Martin tient la rubrique "Sciences inexactes" dans le Tigre, où il propose des solutions de bon sens et astucieuses (mais aussi complètement délirantes) à tous les problèmes que nos sociétés déboussolées rencontrent. Le dernier sujet est "le Renouveau du catholicisme". Il est aussi l'auteur, et alors là moi j'adore car je suis joueur, d'un des jeux du Tigre, "Trois oeuvres" dans lequel il donne quelques indices astucieux pour nous faire découvrir trois oeuvres (littéraire, musicale, cinématographique, architecturale, plastique...).
    A ce sujet, George, j'ai découvert ça, tu dois certainement connaître en tant que spécialiste dont le titre même du blog utilise le procédé, mais au cas où, je crois que ce sonnet en vers holorimes est unique en français. Et on peut faire un petit jeu, connaissez-vous le nom de l'auteur (que je ne connaissais pas perso) ?

    Je t’attends samedi car, Alphonse Allais, car
    A l’ombre, à Vaux, l’on gèle. Arrive ! Oh ! la campagne !
    Allons – bravo !- longer la rive, au lac, en pagne :
    Jette à temps, ça me dit, carafons à l’écart.

    Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
    L’attrait (puis, sens) : une omelette au lard nous rit,
    Lait, saucisse, ombres, thé, des poires et des pêches,
    Là, très puissant, un homme l’est tôt. L’art nourrit.

    Et , le verre à la main, - t’es-tu décidé ? Roule –
    Elle verra, là mainte étude s’y déroule,
    Ta muse étudiera les bêtes et les gens !

    Comme aux Dieux devisant, Hébé (c’est ma compagne),
    Commode, yeux de vice hantés, baissés, m’accompagne,
    Amusé, tu diras : « Hébé te soûle, eh ! Jean ! »

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  6. Bien sûr, Wrob (mais, les robes lèsent qui ?) : jette donc un œil sur ce billet, publié voici deux ans et demi.

    Le dernier vers (un peu fautif, d'ailleurs : manque le "T" initial) fournit le prénom de l'auteur, Jean Goudezki (avait-il le goût des skis ?), qui n'a hélas pas très bien tourné…

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  7. Je me disais bien que j'arrivais un peu tard, avec du réchauffé. Oui, il était violemment antisémite et anti-dreyfusard. Et il a fini dans les bureaux d'un fabricant d'engrais, après avoir fabriqué de petits carrés de pommes et de prunes (friandises préférées des enfants du Nord à l'époque, ça reste un peu un métier de poète, comme dirait notre source peut-être commune : moi c'est François Caradec...).
    Je vais voir le lien.
    Fée lisse y tasse ions, poux, ratons et rue d'ici à Sion !

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  8. Bon ok ! on a les mêmes lectures. Si tu aimes (toi ou un des distingués lecteurs de ce blog) tous ces poète fous du Chat noir, comme je te le disais à ma dernière visite, l'exposition "Autour du Chat noir" à Montmartre, 12 rue Courtot, transporte bien dans l'ambiance.

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  9. Ces poètes sont fous comme un seul homme.

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  10. — « Tonnerre, eût dit (si !) "on", des pas seulards ?
    — Je mens, l'ami… »
    Haine.

    Je crois que Caradec est le seul à avoir exhumé Jean Goudezki, dont je serais assez ravi de retrouver d'autres textes.
    Merci pour le rappel de cette expo, en tout cas !

    À propos de vers holorimes, je m'étais jadis efforcé de retraduire en français des poèmes célèbres, comme par exemple ici.
    Ça marchait mieux avec Apollinaire et Baudelaire qu'avec Rimbaud…

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