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mercredi 13 février 2013

D'une forme insidieuse de censure
(Notre-Dame-des-Landes passée à la
moulinette de France Culture)


À l'automne 2011, un journaliste de France Culture, Alain Lewkowicz, réalise un reportage à Notre-Dame-des-Landes, sur le site de la ZAD, pour le compte de l'émission de Sonia Kronlund, Les pieds sur terre.
Chouette initiative, dira-t-on, d'autant qu'il fallait alors attendre encore un an avant que la ZAD ne fasse parler d'elle hors de cercles restreints.
Les quatre heures d'enregistrement aboutissent à un montage de 28 mn, au format de l'émission, qui est diffusé le 27 octobre 2011 :





Mais en découvrant le résultat, les Zadistes sont écœurés.
Dans sa présentation générale, cette émission prétend « ouvrir une petite fenêtre sur ce réel qui nous échappe ou qui nous parvient toujours formaté. » Or, question formatage, le montage des reuches n'y va pas avec le dos de la cuiller !
À la trappe, la critique des médias dominants et la volonté de réappropriation de la communication ! Et, ouste ! il n'est même pas fait mention, hormis en une brève incise, de l'indignation motrice qui a déterminé la ZAD : la lutte contre le projet du nouvel aéroport et les magouilles Vinci-Ayrault.
Non, il ne reste plus qu'une gentille émission sur le sympathique mode de vie collectiviste de ces alternatifs champêtres et débrouillards. « Rencontres surréalistes », précise in fine le texte de présentation de l'émission…

Les zadistes récupèrent quelque temps après les reuches et remontent le tout selon leur goût, ce qui donne une émission beaucoup plus riche, même si moins "lissée" professionnellement, qui dure environ une heure trente.
Ce détournement d'un massacre — ou disons si on veut, cette restitution d'un discours très atténué — a été diffusé sur Radio-Usine (Genève), dans le cadre de l'émission De bruit et de fureur, le 29 avril 2012, agrémenté de pas mal d'ajouts :



Au final, cela en dit long sur les possibilités d'amplification ou de réduction qu'offre le travail de montage.
J'ai déjà mentionné — et même rendu hommage à — l'émission de Sonia Kronlund (ici et ), mais qui sait ? peut-être serait-il judicieux d'en faire superviser le montage par les premiers intéressés : les sans-nom qui causent au micro…

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