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mardi 3 février 2009

On nomme ? (À toper…)

Nous avons remarqué que certains mots de la langue française se présentent, en leur simple énonciation, comme des sortes d'auto-définitions, de par le seul jeu pervers des phonèmes, et bien loin de leur étymologie d'origine. Du moins leur propre son n'est-il pas sans rapport avec leur sens… Quelques exemples.
Il n'est pas aberrant de penser que l'absorption d'un emménagogue puisse effectivement vous conduire à brève échéance dans des lieux d'aisances.
La plante rachitique nommée amélanchier a bel et bien quelque chose de masochiste, pour s'entêter ainsi à pousser sur d'aussi pauvres terrains.
Le saprophyte, quant à lui, tire parti sans vergogne du milieu qu'il a investi.
La liste n'est pas close, mais nous ne connaissons pas le nom d'un tel phénomène linguistique — nom qui devrait bien entendu en évoquer bizarrement la définition…

7 commentaires:

  1. L'emménagogue me plaît infiniment, plus que les deux autres, qui pourtant ne manquent pas d'attrait. Au fait, comment se fait-il que le terme "impétigo" évoque irrésistiblement, chez les mauvais esprits, la figure pourtant remarquable du Président de la République française ?

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  2. Malheureusement, cher Pop9, pas plus vous que moi (si nous sommes bien tous deux de sexe masculin) ne pourrons (thé ?) éprouver les vertus de l'emménagogue… ni de l'armoise au nom si doux.
    "Impétigo", cela me va droit au cœur. Je suis sûr qu'il y en a plein, mais c'est fastidieux, d'éplucher le dictionnaire, même le "Jouette"…

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  3. Les médicaments emménagogues nous sont, effectivement, réservés. Outre l'armoise, l'absinthe, la rue, la sabine...
    Puisqu'on en est à fastidieux, vous pourriez prendre fastigié

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  4. L'adjectif cholagogue fonctionne pour les deux sexes et renvoie (hum..)à la sphère digestive; il est donc plus évocateur de "lieux d'aisance" que ces pauvres plantes qui, par ailleurs, n'ont jamais hâté la survenue de la moindre menstrue.

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  5. thé, je ne capte pas très bien : "fassent-y"… quoi ? Si c'est scatologique, je ne vois pas le rapport avec la définition du mot; et si ce rapport existe, c'est alors la décomposition phonétique du terme que je n'entends pas bien.

    Nicolas, merci : à cause de votre précédent commentaires, j'ai passé une bonne partie de la journée à faire une recherche sur "allinurl: showComment site:http://lesmoissonneuses.blogspot.com/2008" pour sauvegarder des pages ! Je n'ai quand même pas que cela à faire…
    Sinon, bravo pour votre cholagogue, qui s'avère en outre fructueux puisque le Robert nous apprend, à nous autres gars, qu'il faut y associer les sorbitol (désolé), que ce dernier est également employé comme cholérétique (or "ce qui stimule la sécrétion de la bile" rend sans doute la colère étique), tout comme le boldo, lequel s'absorbe justement en infusion. Quelle moisson !

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  6. Et Dali, là, il fait quoi ? Il s'arrache les cheveux ?

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