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mardi 17 février 2009

Torma, ta mort au bordel amer

Après avoir fort peu marqué ses contemporains par les publications successives de La Lampe obscure (1919), Le Grand Troche (1925 ; rééd. Allia, 1988), Coupures (1926) et Euphorismes, (1926 ; rééd. Paul Vermont, 1978), l'évasif Julien Torma disparut voilà pile soixante-seize ans (soit : sans tous ces ans), dans le massif de l'Öztal (et non du Spitzberg, apparemment, pourquoi diable confonds-je ? confondé-je ? le Bescherelle est muet sur ce point), à Vent, peu avant que le monde ne s'enfonce dans une horreur totale qui bien plus tard s'adoucira entre autres en supermarchés. Une décennie auparavant, c'était Arthur Cravan qui s'abîmait dans les eaux noires du Golfe du Mexique — mais là l'incertitude tint à la disparition, non à l'existence même de l'écrivain.
Depuis, le dégel a fait son œuvre, au cœur de la grande glaciation générale, et certains prétendent qu'on en a retrouvé une sorte de momie…
Bref, Torma a disparu le même jour que Molière. Tiens ! incidemment, c'est aussi ce jour là que ce vieux George naquit, avant de mourir.
ON PEUT MAINTENANT LIRE LES ÉCRITS DÉFINITIVEMENT INCOMPLETS de Torma dans l'édition peu onéreuse qu'en a fournie le Collège de Pataphysique en 2003 (vulg.)

La blancheur est ignoble.

Démon est l'anagramme de monde.

Je suis aussi cette ombre que je suis et que je fuis : Ombre d'une ombre, dansant sur les murs croulants de hasards, jusqu' à me devancer en ces moments où la chaleur le long du dos me dissout dans la vue de cette caricature forcenée qui m'effraie trop pour que je n'en rie pas tout mon soûl.

Le contraire du problème est le poème
etc., etc.

Ah, sinon, cela fait aujourd'hui quatre-vingt-dix-huit jours qu'un autre Julien, Coupat, est en prison.

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