Un jour
Il y aura autre chose que le jour
Une chose plus franche, que l’on appellera le Jodel
Une encore, translucide comme l’arcanson
Que l’on s’enchâssera dans l’œil d’un geste élégant
Il y aura l’auraille, plus cruel
Le volutin, plus dégagé
Le comble, moins sempiternel
Le baouf, toujours enneigé
Il y aura le chalamondre
L’ivrunini, le baroïque
Et tout un planté d’analognes
Les heures seront différentes
Pas pareilles, sans résultat
Inutile de fixer maintenant
Le détail précis de tout ça
Une certitude subsiste : un jour
Il y aura autre chose que le jour.
Boris Vian, Un jour (1951)
Y a ça aussi, très beau je trouve, d'un chantant l'autre (pas d'allusion au romancier "ayant accroché une… secte qui n'était pas si déméritante qu'on l'… que j'l'ai dit, peut-être, mais c'est à, euh… la preuve est à faire, elle se f'ra par l'Histoire, n'est-ce pas…", si ce n'est que je distingue bien l'oeuvre de l'idéologie des lascars.
RépondreSupprimerArgh ! Désolé, Wrob, mais sur ce coup-là je t'embauche pas : je suis allergique à Ferrat, même quand il rit (sauf pour Ma France, évidemment…)
RépondreSupprimerJe préfère de loin ceci.
Y a une très bonne version du texte de Vian chantée par Tonio Gémème. Je ne sais pas si tu la connais, mais je n'ai pas réussi à la retrouver....
RépondreSupprimerNon, je ne connais pas, même si le nom de ce gugusse me dit vaguement quelque chose.
RépondreSupprimerMais patience, on a tout l'avenir radieux devant nous…