Ce mois d'août, j'ai passé mes vacances à quelque 500 m de chez moi, dans un vaste et charmant pavillon assez foutraque déserté par ses occupants habituels — des amis qui demandaient que l'on y manifestât une certaine présence.
En voici quelques photos : côté rue…
En voici quelques photos : côté rue…
… côté jardin (vers l'arrière du pavillon)…
(depuis l'arrière du pavillon)…
… (jardin au centre duquel les habitants du lieu, furieux récupéro-bricoleurs qu'ils sont, ont érigé une sorte de tour Eiffel en bois du sommet de laquelle on peut jouer à (ou frémir de) se jeter dans un filet, et depuis quoi une passerelle en corde mène à une cabane incrustée dans un arbre voisin)…
… côté cour…
… et l'intérieur de la salle commune, vu des deux côtés de sa longueur :
Nous nous sommes ainsi retrouvés à quatre hurluberlus : Jérôme, Bernix, Didier et moi-même, qui y passions du temps à tour de rôle ou ensemble. J'avais croisé Didier à quelques reprises auparavant, mais hormis cela nous étions jusqu'alors les uns pour les autres de parfaits inconnus.
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Mardi 30 août, un commentaire de Jack dans le pénultième billet m'a appris l'existence d'un rare disque sur la Commune chanté par une certaine Simone Bartel, artiste dont j'ignorais tout jusqu'alors.
Comme le signalait Jack, ce disque n'était disponible qu'en striminegue. Je me suis donc aussitôt mis à télécharger les morceaux afin de les convertir en mp3, tout en les écoutant avec pas mal de ravissement (désolé, petit problème de téléchargement chez DiveChère depuis deux jours, les onze derniers morceaux viendront plus tard) :
Rentré au pavillon le soir, je tombe sur Bernix, attablé devant une bouteille de vin portugais. Le sachant féru de chansons françaises — entre autres formes musicales —, je m'empresse de lui faire part de ma belle et fortuite découverte du jour, tout en buvant quelques canons.
Et là, je le sens très vite très intéressé, dès que je lui parle de cette interprète de chansons sur la Commune inconnue de tous : il me regarde d'un air entendu, comme si j'énonçais une évidence.
Lorsque je lui demande enfin s'il a jamais entendu parler de cette mystérieuse Simone Bartel, il me répond, droit dans les yeux, l'air le plus sérieux du monde : « C'est ma mère ».
Bon d'accord, nous étions assis, mais j'en suis tout de même resté sur le cul ; alors comme il me sentait pour le moins incrédule, il m'a fissa démontré qu'il s'était lui-même chargé de construire le site en question, en m'affichant cette page secrète, qui permet de télécharger en mp3 tous les morceaux de tous les albums.
Ce n'est qu'un peu plus tard que je me suis souvenu que j'avais remarqué avec un certain étonnement, dans l'après-midi, que sur l'album Simone Bartel chante la Commune, la chanson Le Grisou était interprétée par « le petit Bernix », surnom pas si courant que je n'avais jamais ouï jusqu'à cet été…
* Le précédent épisode de cette passionnante série de coïncidences est disponible ici.
La semaine prochaine, je vous parlerai de mes surprenantes retrouvailles avec Mathias, qui ne se souvenait pas de moi — et pour cause : il n'était pas lui-même.
Ce n'est qu'un peu plus tard que je me suis souvenu que j'avais remarqué avec un certain étonnement, dans l'après-midi, que sur l'album Simone Bartel chante la Commune, la chanson Le Grisou était interprétée par « le petit Bernix », surnom pas si courant que je n'avais jamais ouï jusqu'à cet été…
* Le précédent épisode de cette passionnante série de coïncidences est disponible ici.
La semaine prochaine, je vous parlerai de mes surprenantes retrouvailles avec Mathias, qui ne se souvenait pas de moi — et pour cause : il n'était pas lui-même.
Nous pouvons confirmer que la maison est belle, l'accueil doux et le barbecue (quoi que -couac- expédié) sauvage.
RépondreSupprimerp/o Article XI
Le délégué provisoire aux taudis montreuillois,
Et quant aux chansons...
nb : George, vous oubliez de parler des bébés chats qui peuplent le lieu !
Fort beau hasard objectif ! Harmonie du lieu et des rencontres
RépondreSupprimerJe bois aussi des canons à la gloire de Simone Bartel.
Et vive la Commune !
Drôle d'histoire, m'sieur George.
RépondreSupprimerEn attendant le dossier Mathias/pas Mathias, on boira moult canons en braillant "Vive la commune !"
Entre nous, mettre ainsi, au vu de n'importe qui – moi, par exemple –, la maison de vos amis, n'est-ce pas un petit peu trop intrusif ? Moi, je trouve…
RépondreSupprimerBen franchement, Gustave, je ne vois pas en quoi.
RépondreSupprimer"Intrusif" : comment ça ? Quel secret tabou aurais-je donc dévoilé ?
Ils ont d'ailleurs leur propre site, sur lequel ils n'hésitent pas à s'exposer.
Ubi, tu as raison : je n'ai pas parlé des chatons ni des canetons tout juste nés. Mais ce n'était pas vraiment le sujet…
Votre empreinte carbone aura été on ne peut plus restreintes pour vos vacances estivales... Je ne vous savais pas si décroissant (!)
RépondreSupprimer—
ArD
(Billet très drôle, en fait.)
Nous vous savons vivant, cela nous satisfait.
RépondreSupprimermalheureusement, les radars pédagogiques, y'a toujours un con qui trouve ça bien.
RépondreSupprimerMon com n'est pas passé, je ne sais pourquoi
RépondreSupprimerJe renouvellle
Suis venue écouter et reviendrai
C'est plus court nécessairement, c'est plus tard
Bonsoir, thé.
RépondreSupprimerUn conseil : avant de publier, copiez l'intégralité du commentaire puis cliquez sur "Aperçu". Cela évite les déboires, en cas de dysfonctionnement.
Merci
RépondreSupprimerDe rien, thé. Très amusante photo, au demeurant.
RépondreSupprimerBon, après trop de tentatives infructueuses pour charger le reste des morceaux, ça suffisait bien : je me suis résolu à carrément créer un nouveau compte DiveChère pour tout y rebalancer.
Ça y est presque, sauf que curieusement c'est toujours le quatorzième morceau qui reste en rade : L'Internationale, comme par hasard…
Ouf ! ça y est : par divers tours de prestidigitation numérique à quoi je ne comprends guère et dont je ne saurais plus reconstituer l'entièreté du processus, tout est calé au bon endroit, me semble-t-il asteure…
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