Les livres qu'on veut lire importent-ils moins que ceux qu'on a lus ?
Les litres qu'on va boire importent-ils moins que ceux qu'on a bus ?
Les litres qu'on va boire importent-ils moins que ceux qu'on a bus ?
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Qu'importe la couverture, pourvue, conne et livresque.
RépondreSupprimer"Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!"
RépondreSupprimerLâchez, reîtres ! Ys, t'es lasse ?
RépondreSupprimerJoli, Filegoude, surtout ce "et livresque". Bizarre, je ne me souviens pas vous avoir vu donner dans cette veine…
Moins approprié, et dans un registre plus sodomite :
Qu'importe le plat con, pourvu qu'on ait les fesses !
Égée lutte, ou les livre.
RépondreSupprimerJ'avais depuis longtemps le remords de n'avoir pas répondu à cette enquête. En y revenant un mois après, je m'aperçois que personne n'a cherché à y répondre sérieusement; et pourtant j'ai l'intuition, cher George, que la première question est pour vous au moins aussi cruciale qu'elle est stupide.
RépondreSupprimerPour ma part, en prenant de l'âge, je suis sans cesse tiraillé entre le désir de découvrir de nouveaux livres, et le besoin de revenir vers certains de ceux que je connais déjà, pour les retrouver tels que je crois me souvenir d'eux, ou pour les réévaluer. Et c'est un véritable dilemme, étant donné le nombre d'heures de lecture, inconnu mais hélas fini, que j'ai encore devant moi -- je le sais bien désormais.
Face à cet impossible choix, je pourrais certes décider, tel l'âne de Buridan, de ne plus lire ni les uns ni les autres et de passer ma vie sur Internet en lieu et place; mais non.
En fait, j'ai choisi, pour un part non négligeable de mes lectures, de m'en remettre au vent de l'éventuel, et à mes trouvailles chez les bouquinistes: je programme le moins possible, je me laisse tenter par ce qui se présente, en partant du principe que les livres sont mes amis (ils me l'ont prouvé) et viendront à moi dans l'ordre qu'il faudra.
Quant à la seconde question, il paraît plus facile d'y répondre: de toute façon, on ne se noie jamais deux fois dans le même verre.
Si j'entends bien Le livre de sable, Borgès dirait également qu'on ne se noie jamais dans le même livre… Mais vous avez raison : la deuxième question est purement rhétorique.
RépondreSupprimerJe comprend parfaitement votre dilemme, puisque je le partage. Pour ma part, en général, je lis (ou relis) ce qui me tombe sous la main. Le problème est qu'il y a beaucoup trop de livres qui me tombent sous la main. Toujours une préférence pour le dernier venu, mais ils viennent en nombre. Et toujours, en même temps, des regrets de lectures chaque fois reculées : Dostoïevski, Proust, Balzac, tant d'autres… Le temps déborde, comme disait Éluard. J'ai parfois l'impression d'accumuler des livres pour une impossible seconde existence. Une seule règle immuable : toujours lire par désir, jamais de façon utilitaire.
Merci d'avoir pris le temps de répondre si soigneusement.
Oui, moi aussi j'accumule "en vue de plus tard, ou de jamais". J'achète beaucoup plus de livres que je n'en lis; même si j'en lis quand même, ou en survole, un assez grand nombre. J'ai comme vous d'invraisemblables problèmes de place et une bibliothèque éclatée en divers lieux, avec jamais sous la main les livres dont j'aurais besoin, ou envie sur le moment…
RépondreSupprimerMais je ne suis pas d'accord avec votre dernier point. Autant je dois avouer, avec un peu de honte, lire très rarement les livres que des amis me conseillent à toute force, ou même ceux qu'ils vont parfois jusqu'à m'offrir (par esprit de contradiction, sans doute), autant je lis beaucoup "de façon utilitaire"… et ça me plaît. La contrainte force à sortir de soi-même, c'est assez souvent l'occasion de découvrir des auteurs et des œuvres vers lesquels on ne serait pas allé spontanément, de passer outre certaines préventions infondées, de réviser d'anciens jugements hâtifs, etc. Quand on a déjà beaucoup lu, c'est finalement ainsi qu'on a le plus de chance d'être vraiment étonné par ce qu'on lit. C'est enrichissant -- même lorsque l'on tombe sur des textes pour lesquels on n'a pas d'affinités, et qu'on ne relira sans doute jamais: ça ouvre l'horizon.
Il me semble que nous n'accordons pas le même sens à "de façon utilitaire". Pourriez-vous me donner un exemple de ce genre de lecture "contrainte" ?
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