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dimanche 22 février 2009

« Prière d'insérer »

Tu as déjà eu la sensation d'être manipulé, hein ? Tu avais envie de faire quelque chose ; seulement, tu as rencontré sur ton chemin toutes sortes d'obstacles et tu t'es démotivé ; au même instant, un autre de tes désirs se réalisait comme par enchantement, les difficultés s'aplanissant mystérieusement l'une après l'autre. Coïncidences, coïncidences… As-tu jamais eu l'impression que des inconnus savaient qui tu es ? Allons, avoue, ça t'es arrivé : tu as rencontré une fille et tu as eu le coup de foudre ; elle a eu l'air de t'aimer ; ensuite, inexplicablement, elle a été écartée de ta vie, comme si elle ne figurait pas dans le scénario…

Certaines « quatrièmes de couverture » sont de vrais textes à elles seules. Là, on vend la mèche : il s'agit du Presses-Pocket n°5391, Symboles secrets, de Theodore Sturgeon, recueil choisi, présenté et traduit par Alain Dorémieux (1990, réédition partielle d'un Casterman relié plus ancien). Et mieux, effectivement : quand il ne dort pas, il nous livre de fort beaux récits. Ça met pas l'eau à la bouche, ça ? On n'ose même pas lire le texte, de peur d'empeser l'enchantement… Tout est bon, dans les Sturgeon : du pur caviar.
Si ça se trouve, d'autres prières d'insérer suivront, tous issus de la défunte Série Noire, sans plus aucune référence. Certains sont de véritables poèmes en prose. Pas que du spleen, et pas que de Paris, bien entendu.

3 commentaires:

  1. " Je brûle de peindre celle qui m'est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a longtemps déjà qu'elle a disparu! "

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  2. "De quelle séparation précise s'agissait-il? Comme nous avons vécu vite! C'est à ce point de notre histoire irréfléchie, que je nous revois."
    "Laquelle avait peur de la vie, avait peur de la nuit, avait peur d'être prise, avait peur d'être gardée?"

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  3. "C'est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer. "

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