Lors de sa visite hier mardi 31 mars à l'usine angevine de production de masques Kolmi-Hopen, le président de la République — qui voulait par le choix de cette entreprise démontrer son esprit d'ouverture en même temps que son bon niveau d'anglais : « Call me "open" ! » — s'est fendu d'un émouvant discours* qui nous a rappelé les vibrants accents patriotards des staliniens français sous la présidence Giscard :
« … Il nous faut aussi, et à mes yeux aujourd'hui avant toute chose, produire davantage en France, sur notre sol. Produire parce que cette crise nous enseigne que sur certains biens, certains produits, certains matériaux, le caractère stratégique impose d'avoir une souveraineté européenne. Produire plus sur le sol national pour réduire notre dépendance et donc nous équiper dans la durée. »
Ce qui pourrait sembler à certains un nouveau revirement de girouette, après la spectaculaire bascule de la semaine passée dans la Révolution Culturelle à la Mao, ne devrait en réalité surprendre personne : un individu qui se veut aujourd'hui « en marche » ne peut avoir oublié que déjà Georges Marchais !
* A lire le discours en entier, force est de constater qu'il se résume à un aveu de complète impéritie (fin avril, on aura dix millions de masques par semaine ! et puis non, allez, au paragraphe suivant, plutôt quinze millions !)
Gageons cependant qu'à entendre ainsi déblatérer ce minuscule petit père du peuple, un Gaspard Gantzer s'est répandu en louanges serviles :
« … Il nous faut aussi, et à mes yeux aujourd'hui avant toute chose, produire davantage en France, sur notre sol. Produire parce que cette crise nous enseigne que sur certains biens, certains produits, certains matériaux, le caractère stratégique impose d'avoir une souveraineté européenne. Produire plus sur le sol national pour réduire notre dépendance et donc nous équiper dans la durée. »
Ce qui pourrait sembler à certains un nouveau revirement de girouette, après la spectaculaire bascule de la semaine passée dans la Révolution Culturelle à la Mao, ne devrait en réalité surprendre personne : un individu qui se veut aujourd'hui « en marche » ne peut avoir oublié que déjà Georges Marchais !
* A lire le discours en entier, force est de constater qu'il se résume à un aveu de complète impéritie (fin avril, on aura dix millions de masques par semaine ! et puis non, allez, au paragraphe suivant, plutôt quinze millions !)
Gageons cependant qu'à entendre ainsi déblatérer ce minuscule petit père du peuple, un Gaspard Gantzer s'est répandu en louanges serviles :
« Enfin un père, ici ! »
Foin de vos considérations passéistes !
RépondreSupprimerMacron et ses affidés tentent seulement de doubler Le Pen sur ses terrains de prédilection en prévision de 2022… retour à la terre (temporaire), production nationale stratégique, souveraineté européenne (supérieure à la souveraineté nationale de MLP), voilà l'esquisse du programme de Macron après Covid-19.