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jeudi 30 juin 2016

« Dantesque », ou « immense » ?




On y lit notamment ceci, sous la plume hâtive d'Hubert Prolongeau (c'est moi qui graisse et italise) :

« On y avait cru pourtant, à l’immense écrivain de genre, à l’héritier de Manchette, à celui qui allait abolir toutes les barrières entre les littératures, au créateur immense né dans les cendres d'une série noire qu'il revitalisa et habilla des oripeaux de la SF. Quand paraît en 1995 Les Racines du mal, le choc est immense. »

Pour Hubert, le choc s'est à l'évidence immensément prolongé…
A-t-elle seulement un nom, la pauvreté imaginative en matière d'épithètes ?

Au fait, je me hâte de préciser qu'autant je tiens pour des sommets les deux premiers romans du défunt — La sirène rouge est un splendide conte de fées pour adultes avertis, Les racines du mal (déjà beaucoup plus verbeux et trop littéronaniste, pas assez scalpé — les éditeurs n'osant déjà plus corriger l'Auteur) une terrifiante machine à désastre —, autant la suite est tout juste bonne pour le vide-ordures : d'abord ça tombe des mains, ensuite ça pue à mille kilomètres à la ronde — au moins jusqu'en Uruguay, comme le chantait naguère Gainsbourg.

15 commentaires:

  1. On avait surtout trouvé ça d'une immense connerie dès le deuxième roman (avec sa neuromatrice)
    Héritier de Manchette, tu parles...
    Voilà bien une formule de pisse-copie.
    Enfin, il est mort comme il a vécu : comme un pet sur une toile cirée.
    Merci pour le Gainsbarre, Georgie.

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  2. Pour m& part, j'aimais bien l'idée de ce Schaltzmann (mais bon, chacun ses goûts).

    À ma connaissance, Manchette n'a apprécié expressément que deux Franchouillards après lui : Alexandre Dumal et Quadruppani (mais faudrait vérifier).

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  3. Sacré Hubert, voilà ce qui arrive quand on veut trop tirer à la ligne et qu'on ne se relit pas... Mais que font les correcteurs de l'Obs ? (Ils-ont été licenciés, me dit-on.)

    Sinon, George, tout à fait d'accord avec vous : les Racines du mal auraient gagné a être un tantinet rabotées. Que faisaient les correcteurs, à l'époque ? Mystère...

    Le bonjour chez vous.

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  4. Pas très étonnant: ces deux là se réclament implicitement de son écriture.
    Et se différencient de la vague du gauchisme obligatoire du mal nommé néo-polar.
    Au sujet des trompettes de la renommée, je suis toujours étonné qu'au sujet des écrivains d'ici, on passe à la trappe un bon paquet d'anciens comme Amila, Siniac, Héléna, JF Vilar (plus récent) et même Vautrin disparu l'an dernier.
    Ceux-là sont plutôt oubliés et c'est souvent dommage.

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  5. N'oublions pas Francis Ryck, lui aussi bien oublié, auteur notamment de Le compagnon indésirable (dont Debord avait fait son livre de chevet, prétend-on…) ni ADG, qui malgré des flatulences méphitiques encore plus nauséabondes que Dantec a pondu quelques beaux ouvrages (La marche truque, par exemple).
    Et dans un autre genre, jadis, Ange Bastiani, bien entendu.

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  6. Je vais, de ce pas, me dégotter Ryck.

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  7. Pour que vive la France, chez Manchette, on peut lire d'intelligentes critiques à propos de Siniac, bien entendu, mais aussi Joseph Bialot auteur des merveilleux "Salon du prêt-à-saigner" et "Babel-Ville".

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  8. Moi je suis en train de lire La Tête d'un homme de Georges Simenon, c'est assez chouette, vous connaissez ? Bon, d'accord, le personnage principal est un flic, mais si on fait abstraction de ça ça se laisse lire.

    ACAB !

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  9. Ben voilà que j'avais oublié le fort réjouissant Bialot dans ma liste. Merci Julius.
    Ryck, vraiment connaissais pas, on va y voir.
    Léo Malet m'a souvent ennuyé et agacé entre son destin aux gros sabots et un certain racisme.
    Quant à Simenon, rien à redire.
    À part son frangin...

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  10. Bialot, j'osais pas le mentionner parce qu'il est sur ma table de chevet mais pas encore lu : merci, Julius !
    Soit dit en passant, la correspondance Manchette-Siniac publiée dans le n° "spécial Manchette" de Polar est un régal.

    Tu peux y aller dans Ryck, Jules, tout est bon : Les chasseurs de sable, Drôle de pistolet (catastrophiquement adapté par Claude Pinoteau, contrairement à l'excellent film de Robert Enrico, Le secret), n'hésite pas !

    Cher Wrob, j'ai vu tout à l'heure un T-shirt pour minot illustré d'un mignon chat souriant, avec pour légende : "All Cats Are Beautiful".

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  11. La sirène rouge m'était déjà tombé des mains...splendide dites vous?


    Beaucoup de bons romans ont pour personnage principal un flic, il y a beaucoup de bastards chez les félins.

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  12. Quelles que soient nos divergences d'appréciation, heureux de vous revoir dans ces parages, Mr PM !

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  13. Heureuse de te retrouver dans les parages itou, George.
    La maicresse.

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  14. Argh ! J'avoue que cette dernière signature me laisse perplexe : je pensais m'adresser à William

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  15. Je ne suis pas l'auteur du second message anonyme

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