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vendredi 21 février 2014

« Le génie ça démarre tôt
mais des fois ça rend marteau… »



France Culture proposait dans la nuit du 26 au 27 janvier une Nuit rêvée de Fabrice Luchini, qui a eu la bonne idée de donner à entendre la fameuse conférence du Vieux-Colombier du 13 janvier 1947 d'Antonin Artaud, ici déclamée par Philippe Clévenot en septembre 2011 :



En bonus, une autre émission que l'on a pu entendre lors de cette même nuit, un entretien rarissime avec cet autre fou furieux qu'était Céline (contrairement à ce qu'annonce Philippe Garbit, il s'agit en fait du premier volet de la série) :



Et puis tiens, tant qu'on y est, voici l'intégrale de la série, grâce aux bons soins de Cécile, de la liste ANPR. Ça complète bien le double CD édité par Frémeaux, Anthologie Céline 1894-1961, qui contient d'ailleurs l'incroyable entretien avec Alfred Zbinden audible ici dans le troisième volet, où Céline avoue avoir eu l'orgueil de se prendre pour Louis XIV ou Louis XV et compare les Juifs à « une secte comme les Templiers ou les Jansénistes, n'est-ce pas… », sans rien renier de son antisémitisme forcené :




8 commentaires:

  1. Sans mentir, je viens de refermer les "Messages révolutionnaires", seul livre d'Artaud que j'aie jamais lu. J'ai rendu cette histoire de toltèque et de zapotèque à la bibliothèque autour de 14 heures. Il y a parfois de ces correspondances dans la vie, dont une connaissance profonde, analogique, mythique est ce que préconise Toto en pendant de la révolution sociale dans ce livre... Je vais donc m'empresser d'écouter cette déclamation. Pour Céline en revanche je vais m'abstenir, rien qu'à lire ta présentation j'ai déjà le coeur au bord des lèvres, même si comme toi (j'ai bien aimé tes aveux d'amour et de désamour sur ton blog entropien), j'ai beaucoup aimé lire Céline.
    Pour Gainsbourg, cette photo de Birkin, avec bien d'autres, a accompagné mes premiers émois adolescents, dans un Lui de mon père. Me voilà transporté sous la tente, dans le jardin du Morvan, il y a trente ans, à aller et venir en contemplant Jane et ses bas noirs. On a les petites madeleines qu'on peut...

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  2. A propos de Céline, j'étais tombé il y a quelques temps sur une émission de Hazéra où G. Pierron était invité (2011 je crois). L'émission commençait par une interprétation de la "Chanson des Gardes Suisses" qui ouvre le Voyage.

    Notre vie est un voyage
    Dans l'hiver et dans la Nuit,
    Nous cherchons notre passage
    Dans le ciel où rien ne luit.

    Malheureusement, l'émission ne semble plus réécoutable (message à la Dame qui n'a pas daigné me répondre...).
    Va falloir que j'aille faire un tour sur cette ANPR...

    Porte-toi,
    Elliott.

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  3. Tu es sûr que c'était en 2011, Elliott ? Tout ce que j'ai trouvé comme Chanspn-Boum avec Pierron c'est ceci, qui date de 2007.
    Si tu retrouves les références précises de l'émission, je puis intercéder auprès d'ANPR, mais je ne saurais trop t'engager à t'inscrire directement, vu les richesses que cela offre et la diligence et la gentillesse des participants ! Et point n'est besoin de fournir, c'est même pas du potlatch, juste le plaisir d'offrir…

    Cher Wrob, bien sûr qu'on a chacun ses madeleines — tandis que d'autres s'efforcent d'amasser des bas de laine —, et tu connais par ailleurs mon goût pour les coïncidences alors ton commentaire me réjouit.
    Mais d'autre part je ne vois pas du tout à quels "aveux d'amour et de désamour" tu fais allusion (je pense qu'il s'agissait plutôt de Bruno Moro) et je me permets de t'inciter au contraire à écouter ces entretiens rarissimes où toute la matoiserie de l'animal perce sous l'acteur !

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  4. OK, Elliott, l'émission à quoi tu fais fais référence est celle du 20 février 2011, à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Céline. Je m'enquiers de ce pas auprès des bonnes âmes de la liste ANPR.

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  5. C'était aussi l'occasion pour Pierron de présenter une chanteuse québécoise, dont le timbre était peu à mon goût... On retrouve trace de cela sur l'album "en revenant du bal". Pierron, toujours impeccable quant à lui...
    De la doc sur Céline trouvée par hasard :

    http://namaste-baba.blogspot.fr/2011/01/louis-ferdinand-celine-voyage-au-bout.html

    Pas mal de liens en bas de page, notamment des lectures de Pierre Brasseur, "le jour de lessive au hasard", pour en venir à Couté...

    http://namaste-baba.blogspot.fr/2011/06/pierre-brasseur-poemes-grincants.html

    Merci pour ta diligence, George...

    Elliott

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  6. Ah oui pardon, je pensais que tout ce qui était écrit sur ce blog était de toi, j'ai pas tout compris. Il s'agissait bien sûr de ceci : http://librairie-entropie-paris.blogspot.fr/2013/10/celine-lextraordinaire-epopee-de.html
    En plus même si j'avais tiqué, connaissant ton intérêt pour Céline, je trouvais que ce qui était dit t'allait bien finalement, y compris la fin : "bref, j'étais devenu tu sais quoi : un phi-lan-thro-pe."

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  7. J’ai des doutes, j’ai des affres, les affres de la création
    (Gainsbourg)

    J'ai des croûtes, j'ai des aphtes, les aphtes de la fellation
    (graffiti bordelais, milieu des années 80)

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  8. Très joli, Carabin (enfin, si l'on peut dire) !
    Ça me rappelle un autre graffiti (Ménilmontant, fin des années 90, dans les vécés du Bar-Hôtel) : Pauline partout, Justine nulle part !

    Cher Wrob, je ne suis pour quasiment rien dans ce blogue consacré à cette librairie amie : ce sont Bruno Moro et Laurent Duval qui en tiennent les rênes.
    Concernant la crapulerie de Céline, je ne saurais trop te recommander ce billet décisif du Moine Bleu (dont on attend impatiemment la suite), si tu ne l'as déjà lu.

    Cher Elliott, merci pour les liens : je vais aller voir ça.
    Et j'ai un petit cadeau pour toi en train de mitonner sur le feu…

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