Hé bien voilà, tout finit par arriver !
Réclamée à cor et à cris par les copains de Dans l'herbe tendre, notamment Elliott et Jules durant leur émission de décembre 2013 (environ une heure et quatre minutes après le début de l'émission), voici enfin la numérisation du vinyle Chevance 74496 de Monique Morelli, François Villon (musique de Lino Leonardi), réédité chez EPM mais épuisé en CD :
C'est bien la même musique de Lino Léonardi (le compagnon de Monique Morelli) qui forme la BO du film "Guy Debord, son art et son temps" ?
RépondreSupprimerAh oui, j'avais oublié que Debord avait en effet choisi Léonardi pour la BO de ce film dont il aurait sans doute mieux fait de s'abstenir, mais ne l'ayant pas revu depuis sa diffusion en 1994 je ne sais plus s'il s'agissait de ce disque-ci (ce qui est probable, vu l'importance de Villon pour Debord — qu'a notamment soulignée Boris Donné dans sa contribution au colloque Villon entre mythe et poésie, « Une belle leçon aux enfants perdus : Debord lecteur de Villon »).
RépondreSupprimerMerci George pour cet enregistrement.
RépondreSupprimerDisque exigeant, difficile d'accès (un peu monotone)...
La voix puissante et fière de Morelli -comme Solleville.
Mais quand ça fait mouche, sur certains morceaux, c'est superbe.
J'ai eu dans les mains son "Ronsard" qui est dans la même ligne ...
@ Mick
RépondreSupprimerJ’ai revu récemment en DVD “Guy Debord, son art et son temps” : il s’agit bien de la même musique (mais pas toute) écrite par Lino Léonardi et interprétée par lui-même, en solo à l’accordéon, en 1994, donc sans le texte de Villon, chanté dans ce beau disque par Monique Morelli, décédée un an plus tôt.
En 1974, l’année de cet enregistrement, Morelli avait 51 ans et plus la belle voix de sa jeunesse mais ce n’est pas ce que l’on demande pour interpréter le “Testament” de Villon !
J’encourage le tenancier de ce blog à revoir, vingt ans plus tard, ce film de Debord (réalisé par Brigitte Cornand) : il s’y trouve encore, hélas !, quelques tristes vérités sur notre temps.
@tom
RépondreSupprimerLa voix est toujours très belle quoique moins ample certes, ce qui n'est pas pour me déplaire (Billie Holiday...)
Néanmoins, il me semble, qu'il faut savoir ne pas perdre l'attention de l'auditeur (et le diable sait si j ai écouté des trucs inécoutables). La chanson reste quand même un art de la séduction, quoique on en dise...
je pense que Morelli, à 51 ans, était encore tout à fait capable de mentir-vrai...
Surtout que le procédé est le même-je me répète- sur le disque consacré à Ronsard. Et cela est de suite moins heureux, les textes de Ronsard étant plus « fleuris », quoiqu'on y trouve de belles choses...
Après, on est pas obligé de faire du Villon « à l'os », Brassens l' a très bien fait ...
En tout cas, encore merci George.
RépondreSupprimerJules
Entendu, Tom, je note pour le document Debord-Cornand que j'ai quelque part en DVD, mais dans mon souvenir c'était quand même très lourdingue (les archives Ockrent-July-Alexandre, la gamine en train de se noyer dans la boue, etc.)
RépondreSupprimerJe viens de m'apercevoir que le CD de Morelli réunissant les adaptations de Ronsard et de Villon est audible chez Diseur, ici.
Groumph ! L'ami Elliott me signale que je me suis gourancé les pinceaux.
RépondreSupprimerL'album Diseur est en fait audible ici.