Quelques années avant Pincemi et Pincemoi, il y eut les Poissons solubles, qui rassemblait trois rescapés des Free Martin : toujours des textes de Guetch et des compositions d'Henri, mais avec encore Sandrine au chant, avant qu'elle ne se consacre entièrement au cinéma.
Ce trio malicieux a produit entre autres deux équivalents-cassettes d'albums complets, toujours selon une logique sérielle : Les sept péchés capitaux, puis Les dix Commandements, qui racontait les amours tumultueuses de Mo et d'Éloha.
C'est de ce dernier album que j'extrais ce morceau-ci, L'âne pour avoir du son — une version chantée du huitième Commandement, « Tu ne mentiras point » —, en raison de ses enjambements [banlaires] réjouissants.
Comme d'habitude avec Guetch, c'est archi-salace, mais le son est ici tellement pourri qu'il m'a semblé nécessaire de livrer le texte (même si je ne suis pas certain de la retranscription).
Éloha, fière fille d’Abidjan,
A dérobé les habits d’Jean,
Les a cachés sous le divan
Et s’est couchée auprès d’Ivan.
Elle lui demanda : « De Prague êtes-
-vous ? » en lorgnant sur sa braguette.
Ivan dit : « J’suis d’Sarajevo »,
Elle répondit : « Ça rayait vos
lunett’s, pour nettoyer vos verres,
— Comme pour laver vos pull-over —,
Ivan, d'user de Mir-vaisselle ? »
— Et lui lorgnait sur ses aisselles,
Que Mo dit velues horriblement…
[Refrain :]
Maudit soit-il ! Toujours Mo ment,
À toute heure et à tout moment,
À son Popa et sa Moman…
« C’est-y du lard-lard, ou du cochon-chon ? »
Fait-il l’âne pour pour pour avoir du son-son.
« C’est-y du lard, ou du cochon-chon ? »
Fait-il l’âne pour pour pour avoir du son-son.
Éloha, fille de Tahiti,
Au cinéma quitta E. T.
Ou un aut’ film d’cet acabit,
En plein milieu va aux cabi-
nets toucher — aussi fort velue —
Sa chatte et ses seins mamelus.
Elle en peut plus : vite, elle veut Luc,
Qu’il la monte comme un Mameluk !
Survient Ivan d’Sarajevo,
Qui lui dit : « Sarah y est vo-
lontiers venue s’toucher aussi,
Dans ces vécés. Elle a grossi,
À c’que Mo dit horriblement. »
[Au refrain]
Cett’ Sarah, d’après Mo, Yannick
Tous les sam’dis matins s’la nique.
Depuis qu’elle est dev’nue obèse,
Faut une poulie quand il la baise
Pour maintenir en l’air les cuisses
— Ce qui prouv’ qu’il a un Q.I., ce
Yannick, au-d’ssus de la moyenne !
Et il lui crierait : « Mords-moi, hyène,
Le nœud ! » — Luigi, de Napoli,
Vient jouer au Monopoly
Les après-midi et l’dimanche
Et pas un instant y démanche.
Sarah glapit horriblement,
À c’que Mo dit — qui toujours ment,
À toute heure et à tout moment,
À son Popa et sa Moman…
« C’est-y du lard-lard-lard, ou du cochon-chon ? »
Fait-il l’âne pour pour pour avoir du son-son.
« C’est-y du lard-lard-lard, ou du cochon-chon ? »
Fait-il l’âne pour pour pour avoir du son.
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samedi 22 décembre 2012
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Envoyez ceci à Georges, dit le rhinocéros, il y a là-bas de beaux véhicules embourbés, ajouta-t-il.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=Ipy01M4Bci4&feature=player_embedded#!
Merci, cher ami : je ne connaissais pas l'existence de ce film-là.
RépondreSupprimerGeorges, ce n'est pas vous manquer de respect que de vous présenter comme un fanatique littéral de cet artiste.
RépondreSupprimerBien à vous.
Le terme est peut-être un peu fort, cher Moine, et ne sied guère à quelqu'un d'aussi épris de sérénité que moi…
RépondreSupprimerDisons que j'apprécie sans modération ces textes et ces compositions et qu'il me semble bon de les donner à entendre…
(À cause de vous, j'ai passé une partie de la nuit à regarder Los Angeles 2013 ! Merci, au demeurant…)