France Culture nous a gâtés l'été dernier d'un festival caniculaire en diable, qui a démarré sur des chapeaux de roues par l'examen minutieux de pourquoi, fouchtra, Bardamu a-t-il ainsi balancé ses insanes pamphlets pleins de points de suspension ?!…
L'ensemble des cinq émissions réunissant toutes les opinions, chacun pourra se faire la sienne, à la bonne vôtre !
Mais vraiment, c'est une merveille radiophonique et un putain de pavé dans la mare !
Et du coup, sur l'air d'Hughes Aufray, je propose cette variante :
Dis-moi, Céline, dis-moi tous ces pamphlets
Qu'est-ce qui t'a poussé, toi, à les publier ?
Sans doute que les Juives de Clichy
Ne sont pas mortes à crédit
Non, non, non, ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Desnos était un juif à tes yeux
Ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Je suis partout pouvait te rendre heureux
Dis-moi, Céline, toi qui es notre aîné
Toi qui fus notre Homère, toi qui l'as remplacé
Fis-tu Féérie pour une autre fois
Pour ne plus jamais penser à quoi ?
Non, non, non, ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Tu as tué l’amour à mes yeux
Ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Même Candide pouvait te rendre heureux
— Dis-moi, Céline, qu'est-elle donc devenue
Cette gentille fiancée qu'on n'a jamais revue ?
— Elle a été cramée à Auschwitz
Mais c’était pas pire que le Blitz
Non, non, non, ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Tu as, tu as toujours une belle Normance
Ne blêmis pas, non, ne blêmis pas
Tu voulais rendre son son à la France
Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue
Ton œuvre est les enfants que tu n'as jamais eus
Il y a longtemps que je le savais
Et je ne l'oublierai jamais
Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Tu as tué Desnos autrefois
Cesse donc de nous faire ça
Tes pamphlets sont vraiment bien de toi
Taré d'anarchiste à jaune foie
Foutredieu ! Ça, une variante ? C'est nul et archinul !
RépondreSupprimerCertes, "TOUT CE QUI EST CRITIQUABLE EST À CRITIQUER", comme l'exprimèrent si bien en leur temps les lascars du LEP.
RépondreSupprimerEncore faut-il savoir argumenter un tantinet.