Il a beau dire n'importe quoi, il a beau faire pire, il déblatère à tout-va sur Kubrick face à d'énamourées larves biettesques, quel gaillard (d'avant) !
« Le plaisir de vivre, c'est le fait d'éprouver à chaque seconde que cette seconde qui passe, c'est quelque chose de magnifique et dont on doit JOUIR, et que ça ne se reproduira jamais, et si on sent pas ça dans un film, toutes les bonnes intentions politiques, etc., ne valent rien, hein, parce que c'est d'abord ça !
[…]
L'art est superfétatoire !
[…]
La bourgeoisie a toujours méprisé l'art, y'a qu'à voir ce qu'elle fait dans les musées actuellement : elle était prête à sacrifier l'art qu'elle célébrait, de même qu'elle a toujours été prête à sacrifier ses propres enfants… »
C'était voici plus de vingt ans, bien avant que Danièle ne quitte à jamais la Sicile et même toute cette planète (dont « on se souviendra ! », comme râla Villiers).
C'était le 18 septembre 1999, sur France Culture, une émission de Dominique Païni.
Dominique Païni, qui avant de prendre les rênes de la Cinémathèque Française a d'abord coulé le Studio 43 en n'y passant que des merveilles commercialement imbitables, peu après avoir fait ses gammes au Studio des Ursulines en usant de son charme auprès de Line Peillon — mais c'est une autre histoire.
À lire en urgence, Virginie Despentes :
RépondreSupprimerhttps://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212
Bien autre chose que votre lamentable "féminazisme", mon pauvre George !
Merci pour ce régal !
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