— … Et puis, nous sommes à l'époque du papier. On fait tout, à présent, avec du papier.
— On fait même de bien mauvais livres, dit le Monsieur triste en hochant la tête.
— Il n'y a point de mauvais livres, répond le Monsieur jovial. Il y a des livres ; et il n'y en a pas assez. Je vous disais qu'il faudrait assurer des délassements aux classes inférieures. Eh ! bien, il n'y a qu'un délassement qu'on puisse raisonnablement leur permettre. C'est la lecture. La République a créé l'instruction obligatoire. Croyez-vous que ce soit sans intention ?
— Je serais porté à croire, hasarde le Monsieur triste, que l'instruction obligatoire a uniquement servi à former une race de malfaiteurs extrêmement dangereux.
Georges Darien, Le voleur [1897], rééd. coll. "10/18" n°586, 1971, p. 204
à cette heure-ci, une partie de mon cerveau suit pas
RépondreSupprimerenfin, pas tous les jours
Les livres, oui, mais ça suffit pas
DE mauvais livres, il me semble qu'il y en a de plus en plus ; on se demande comment certains ont réussi à se faire éditer
C'était peut-être avant ainsi, toutes proportions gardées
Bien sûr, on pourrait revenir sur le fait que l'instruction obligatoire offre comme seul délassement la lecture
Ils lisent, vont pas au troquet, ont moins de temps pour organiser les grèves
et, ne lisent que des lectures choisies par cette même instruction obligatoire
sont devenus des toutous, maîtrisant bien les codes ; dees hystrions
Je crois que le café ne vous réussit guère, thé : vous devriez prendre un peu de repos…
RépondreSupprimerSinon, incidemment (comme disait Chimène), j'ai trouvé une contrepèterie :
Il n'y a point de vols mièvres.