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vendredi 14 novembre 2014

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Un choix d'extraits lus par Dominique Pinon à la Maison de la Poésie de Paris le 16 mai dernier, diffusé sur France Culture mardi soir.
Dans ce récit très resserré, Echenoz réussit le tour de force d'embrasser la totalité des principaux aspects de cet enfer qui dura quatre interminables années : le départ fleur au fusil, le quotidien du soldat, avec le poids de son harnachement et les boîtes de singe, l'enlisement crasseux dans les tranchées, la vermine, les distributions de pinard euphorisant, la stupidité de la stratégie des autorités militaires, la conscience grandissante du casse-pipe, l'horreur des combats, l'avantage paradoxal des mutilations, les mutineries et les désertions suivies de cour martiale et d'exécutions, les planqués de l'arrière, etc.
Un tableau panoptique en 120 pages, impeccable comme à l'accoutumée.

Ce n'est qu'après cette lecture que j'ai pris conscience du goût prononcé et toujours jubilatoire d'Echenoz pour la figure du trio, ici comme dans Cherokee, Nous trois ou L'équipée malaise (dont le premier chapitre relate également la disparition d'un fiancé putatif par écrasement d'avion, ce qui permet de réduire le quatuor de départ à l'un des deux trios qui animent la suite du récit).

2 commentaires:

  1. Votre remarque sur "la trinité echenozienne" va me pousser à tout relire. Ce n'est pas loyal, George.

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  2. Ben c'est rien de moins que juste : moi aussi je les relis tous régulièrement — en ce moment Le Méridien de Greenwich (complètement oublié à part le premier chapitre) et Les grandes blondes

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