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samedi 21 février 2009
Palindrome
Monomanies :
1978,
Debord,
Jeunesse éperdue,
Nous tournons dans la nuit…,
théorie,
Vrai et faux
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George, vous qui aimez les charades, savez-vous que le titre-palindrome choisi par Debord est une énigme latine? Et en connaissez vous la solution? (Il faut identifier qui dit "nous" dans cette phrase.)
RépondreSupprimerNon, je l'ignorais . Au premier degré, je dirais "papillons de nuit", sinon, je ne vois pas (aveuglé par le feu). Pourquoi tout cet anonymat ?
RépondreSupprimerOui, ce sont les phalènes qui tournoient autour d'une flamme avant de s'y précipiter. On attribue cette énigme à un obscur poète du Ve siècle de notre ère, Sidoine Apollinaire. Elle n'est pas trop difficile à résoudre (à partir du moment où l'on a réalisé qu'il s'agit d'une petite énigme); il est plus difficile, en revanche, de deviner où Debord a bien pu la trouver avant d'en faire une métaphore du destin des hommes aliénés par le spectacle.
RépondreSupprimerQuant à l'anonymat: dans cet espace immatériel où nous conversons, on peut choisir de s'avancer à visage découvert, comme d'autres, ou plus ou moins masqué, comme vous-même, ou sans même un visage, comme je le fais; question de timidité peut-être, comme vous le suggériez dans un précédent commentaire, ou simple envie de produire une parole dépourvue d'autorité (au sens rhétorique: une parole qu'on ne peut pas rapporter à un auteur).
Merci pour ces intéressants éclaircissements. Je crois que ce palindrome est quand même en latin l'un des plus connus, et Debord ne manquait pas d'humanités jusqu'à 17 ans, ce fut un excellent élève, si ma mémoire du Bourseiller (pardon) est bonne. Le sens qu'il luit attribue a dû lui apparaître comme une flamboyante évidence.
RépondreSupprimerConcernant l'anonymat, je ne vous reproche pas votre spirituelle attitude (l'immatérialisme n'a ici rien à voir avec le dualisme, bien entendu) : le seul problème pour moi, c'est qu'il m'est difficile d'être certain que tel anonyme est bien le même que tel précédent anonyme. L'absence d'"autorité", je n'ai rien contre : qu'untel ou untel discoure, cela importe peu (la vérité n'a pas besoin de patronyme, pas plus que la poésie : à preuve, précisément ce palindrome), mais l'incertitude sur la continuité (l'identité, si vous voulez, mais au sens logique) de l'interlocuteur est perturbante.
Autant l'anonymat me gêne sous d'autres cieux, autant, là, elle me perturbe peu, et les dieux savent à quel point je suis facilement perturbable. On voit bien à certains indices que c'est le même.
RépondreSupprimerAbsence d'autorité, ça me semble pas être la même chose pour vous deux.
Sidoine Apollinaire, pour des qui ont fait des études classiques, n'est pas un inconnu
Identité, au sens logique, ça me trouble un peu, George
C'était pour éviter de confondre avec le sens policier, celui des papiers, une "identité" du genre de celle dont tant cherchent à tirer gloriole. Bien sûr que dans ce cas précis, l'anonymat (pourquoi ce féminin ??) est signé, si j'ose dire. Pas de quiproquo sur "l'absence d'autorité", c"est moi qui ait dû mal m'exprimer. Voyez ce que je rappelais de Spinoza à la fin de On n'est pas sérieux… Cela dit, lorsque le TTP fut publié anonymement en 1670, l'auteur en fut immédiatement identifié.
RépondreSupprimerN'ayant pas fait d'études classiques, je vais aller voir quel est l'hurluberlu qui a bien pu porter un nom pareil.
Oui, le féminin est assez étrange, j'en conviens. C'est comme avec Montaigne, l'autre soir. Je ne m'explique pas ces associations. Ne dîtes rien, George. Je vous vois venir. Etrange que vous n'ayez pas fait d'études classiques, George. D'où vous vient tout ce savoir ?
RépondreSupprimerEn 1670, c'était plus facile. Certaines choses.
Comme se faire zigouiller fissa, par exemple. Mais je ne dirai rien, et sans circonflexe, d'ailleurs (pardon). Étonnant, que vous me voyiez venir ainsi, alors que moi non. Ce "savoir" ? Ça, faut voir. Savonneux, plutôt. La vieillesse, vous connaissez ? C'est le fait d'avoir pris de l'âge, picoré un peu partout. Voyez-vous par exemple un rapport entre Gombrowicz, Rimbaud, Charlie Schlingo, Spinoza et Debord ?(chleuasme).
RépondreSupprimerSans circonflexe, oui ; sais pas d'où je l'ai sorti.
RépondreSupprimerSinon, oui. A part Schlingo, parce que je connais pas
Picorer, c'est pas prendre goût. Alors que picoler...
Picorer, au sens de l'affolement de la découverte, qu'on approfondit ensuite à tête un peu plus reposée, Alka-Seltzer ou sevitche aidant, en tête-à-tête rapproché. Bon, pour votre "oui", c'est vrai : moi aussi. D'où la déclaration de chleuasme. Schlingo a inventé une nouvelle forme de génie, comme il se doit. Enfin, vers la fin du monde d'avant, seulement.
RépondreSupprimerAh, sinon, j'ai du mal à ne pas apprécier l'Amiral de CGBG. Mais je n'ai pas encore bien exploré la forêt de ses passions.