Désolé, il semblerait, quoi qu'en dise Épicure — auquel renvoyait le titre du message précédent — que ce cher vieux George Wilhelm Ferdydurke soit mort pour un bout de temps, apparemment sous les coups de boutoir de la vie analogique. Ses dernières paroles, presque inintelligibles, fleuraient pourtant encore la facétie :
« Jeu : suis là ce devis vrai, mets-y… euh… son mot, dis ! »
Depuis, silence radio, peau de balle.
« Jeu : suis là ce devis vrai, mets-y… euh… son mot, dis ! »
Depuis, silence radio, peau de balle.
Ce deuil qu'on espère provisoire est cependant atténué par une excellente nouvelle :
ISA A ÉTÉ LIBÉRÉE HIER
sous contrôle judiciaire, certes, mais après un an et deux semaines, on n'y croyait plus trop.
ISA A ÉTÉ LIBÉRÉE HIER
sous contrôle judiciaire, certes, mais après un an et deux semaines, on n'y croyait plus trop.
On va dire que je fais mon Yvonne.
RépondreSupprimerEnfin, pas jusqu'au bout. Déjà un commentaire, il m'en resterait plus qu'un. Si ma mémoire est bonne ; je défaille, un peu, ces temps-ci.
Yvonne, je reste
RépondreSupprimerY avait pas un truc ?
" A moi Bourgogne !"
vous qui avez tant de littérature....
J'ai zappé. C'est peut-être Dumas, mais le connais pas mieux le noir ou la bd, c'est dire...
Bon, j'ai plus droit. Il avait arrêté à deux répliques, non ?
Si vous défaillez, moi je déraille complètement à vous lire, là : dans la pièce de Gombro, la princesse-titre ne s'exprime effectivement que fort peu — et encore s'agit-il plus de borborygmes que de véritables répliques — mais il me semble qu'elle "intervient" (dans toute sa chiffonnerie mollichonne) à au moins trois reprises.
RépondreSupprimerDe la littérature, je n'en ai pas tant que vous croyez, bien moins en tout cas que je le souhaiterais, mais Gougueule m'apprend que c'est chez Casimir Delavigne, bien loin de Gombrowicz, qu'on trouve "À moi, Bourgogne !" : dans la bouche du duc de Nemours (Louis XI, acte III, sc.11).
is it possible to have un abrégé ?
RépondreSupprimerDe la pièce de Delavigne ? Je l'ai dit juste avant : je n'en connais que cette tirade.
RépondreSupprimerDe Yvonne, princesse de Bourgogne ? L'argument en est donné ici-même dans un post antérieur.
Du propos de thé ? Moi aussi, je suis demandeur.
hold on
RépondreSupprimerGeorge
RépondreSupprimerC'était pour dire que j'avais rien compris, ni aux vers d'Apollinaire repris, (sans raison comprise de moi)
Et j'avais pas trop de temps. Pas eu trop de temps, là.
Donc, mon Yvonne, aussi conne qu'elle, déphasée et tout ce que vous voudrez. Et qe ce soit FErdydurke, Yvonne, ça renvoie au même.
Et, comme je vous crois, ai la flemme de vérifier, c'était 3 répliques. Donc, je suis dans , dans je sais pas, je peux pas dire les temps.
Mais je suis pas à 2 ou 3 près...
Non, ça devait pas être Delavigne. Rien lu de lui. Avec un nom pareil, j'aurais retenu. C'était peut-être au ciné. Un Jean Marais. Ou autre. Un truc de cape et d'épée.
Le Nemours que vous citez, c'est l'ancêtre de celui qu'on sait de La Pricesse de Clèves ?
Sans doute : les Nemours furent une grande famille, avant le monde d'avant.
RépondreSupprimerQuant au vers que vous m'avez rappelé à point nommé, sa signification me semble en adéquation avec celle du post, non ? Le brave Apo s'arrange toujours pour balancer partout des messages "subliminaux" (dira-t-on plus tard) : je suis sûr que ce n'est pas à l'insu de l'auteur des Calligrammes que "et mes" peut s'entendre "aimer".
Mais pour ce qui concerne Yvonne, certes déphasée, à tout le moins, nul ne peut dire qu'elle est "conne" : elle joue dans la pièce le rôle inverse de la jeune fille (j'ai oublié son nom) de Ferdydurke, parfaitement conformiste et qui donne le la du bon goût de son âge, partant, celui qui régit le monde. Yvonne, elle, vient briser le bel ordonnancement de la Cour, et toutes les valeurs établies. Que deviendra le monde, si voilà qu'il s'avère possible de vivre dans l'apathie et la mollichonnerie ? Yvonne est plutôt le pendant féminin du Jojo de Ferdydurke.
Sais bien que c'est pas Madeleine ni Mathide
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