De quelles œuvres sont extraits les deux clichés ci-dessous, pourquoi sont-ils en miroir, quelle œuvre antérieure explique l'hommage du deuxième au premier ?
Boustrophédon, apophtegme & antanaclase
Il y a 2 jours
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Georgie, vieille crapule, nous levons notre cruchon de szprädj à la bonne vôtre. Kevalb Hie, Kenneb Hie !
RépondreSupprimerÀ la bonne vôtre itou, M'sieu Pop, sachant que l'anglophone tintinophile antisoviétique que vous êtes (entre autres) n'ignore certes pas qu'avant L'essai de bouts laids de cris stals il y eut Les sept raides hauts tocards !
RépondreSupprimer("Anglophone", dis-je, car en anglais car = "auto", natürlich).
Allez, je m'en vais déguster un hot-dog…
Allez, je me lance : il s'agit, pour le film, de Versailles Rive Gauche des frères Podalydès. Quant à notre Tintin, c'est dans le sceptre d'Ottokar.
RépondreSupprimerDans le film, Denis dîne avec une gisquette dans un restaurant de cuisine syldave à l'image de celui du Sceptre.
J'ai bon ?
Vous avez bon pour l'album, cher ami, et quant au film vous brûlez mais ce n'est pas celui-là.
RépondreSupprimerEt il reste les deux dernières parties de la devinette…
Allez, un dernier essai : Versailles chantier ?
RépondreSupprimerPour le reste, je sèche et laisse à d'autres happy fews le soin de répondre.
C'est mieux, Promeneur, mais il y a deux versions de ce film, et deux titres distincts : la courte, et celle découpée en six épisodes d'une heure chacun.
RépondreSupprimerOr dans cette scène précisément, un détail de taille fait la différence entre ces deux versions, même si je donne ma langue au chat quant au pourquoi de cette aberration…
Alors voici les réponses, à la requête de Blezel dimanche 29 mars en mode confiné.
RépondreSupprimerComme l'a aussitôt deviné à mots couverts M'sieu Pop, la case de BD est issue du Sceptre d'Ottokar, c'est au début de l'album.
Et notre ami le Promeneur a visé à peu près juste à propos du photogramme puisqu'il est extrait d'un film de Bruno Podalydès : il s'agit de Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) (1998), dans cette séquence, où se trouve reconstitué à l'identique le restaurant syldave de l'album d'Hergé. On voit l'image à 02'18" précisément.
Dix ans plus tard, en 2008, Bruno Podalydès sortira en DVD une version longue de six heures intitulée Versailles-Chantiers (version interminable).
Concernant la troisième partie de la devinette, l'œuvre antérieure dont il s'agit est le premier volet de la trilogie, Versailles Rive Gauche (1992), où l'appartement qui sert de décor au film s'orne de reproductions issues d'albums de Tintin.
Quant à la question de l'effet-miroir entre les deux images, j'ai d'abord cru que les régisseurs du film de 1998 n'avaient trouvé au cours de leurs repérages d'un décor semblable à celui de la BD qu'un corridor doté d'un escalier à gauche, et non pas à droite comme dans la case de l'album : ce pourquoi Podalydès aurait fait inscrire le mot "TOILETTE" à l'envers sur la porte, de manière à obtenir une parfaite symétrie.
Mais le plus probable étant que ce décor de restaurant a été entièrement construit en studio, cette étrange histoire de symétrie laisse tout de même perplexe...
En réalité, quand on regarde la scène dans la version longue de 2008 (désolé, confiné loin de ma bécane habituelle je n'ai pas la référence précise sous les yeux), il n'y a plus d'effet-miroir : le plan est identique à celui de la BD, avec l'escalier à droite et le mot "TOILETTE" écrit dans le bon sens.
Il est donc probable que cette symétrie du film de 1998 est entièrement involontaire et qu'elle est due à une énorme bourde au moment du montage final (à l'époque sur pellicule, je le rappelle, donc on pouvait ingénument se tromper de sens).
Erreur dont le réalisateur ne se serait aperçu qu'après le tirage des centaines de copies depuis l'internégatif, et donc irréparable vu le coût de chacune (environ 5000 €)
Si tel est le cas, j'imagine que Bruno Podalydès en a mangé son chapeau !
Mais où était donc la script-girl ? Z'avez vu le niveau de rouge dans le verre avant et après le deuxième passage aux chiottes ?
RépondreSupprimer*Il n'y avait de script-boys avant mitou.