Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

mardi 5 mars 2024

« Le Bove, ici ? Oui, c'est une idée à creuser… »


Telle fut la première réponse du fondateur des éditions Champ Libre lorsqu'on vint lui proposer en 1971 de rééditer les œuvres d'Emmanuel Bove, écrivain majeur mais alors hélas complètement oublié depuis sa mort en 1945. On sait qu'il ne donna cependant pas suite à ce projet.


Cela fait aujourd'hui quarante ans que Gérard Lebovici a été assassiné de quatre balles dans un parking parisien. En cette date de sombre anniversaire, France Cul lui rendait cette nuit hommage en rediffusant un Surpris par la nuit du 18 février 2004 qui avait jusqu'ici échappé à mon attention :

20 commentaires:

  1. Cela fait quarante ans...

    RépondreSupprimer
  2. Hem ! voilà qui non seulement me vieillit putativement d'un an mais porte un coup à mon notoire souci d'exactitude…
    Distrait que je suis !

    Merci, Blezel, je rectifie illico.

    RépondreSupprimer
  3. Bah, de rien, M'sieu Pop : ça fait partie de mon taf, après tout, même si j'ai plein de baths émissions en retard (depuis 2019, au bas mot…) et qu'Armand Robin excellait bien mieux que moi à ce genre d'exercice (comme à plein d'autres trucs) !

    RépondreSupprimer
  4. Heureusement, c'est maintenant réédité sur L'EX, HOMME-ÂNE-YACK
    http://u.pc.cd/tNUrtalK

    RépondreSupprimer
  5. L'hypothèse du père de la pute sourcée sur la pote de la pute qui connaissait des gens du SDECE, service qui s'occupait exclusivement d'affaires extérieures, géopolitiquesici. Étonnov, niet ?

    Sinon, pour rappel quant aux relations Debord-Lebo-Renaud, ce vieux dossier, 16 ans déjà, dont les lecteurs du Jura libertaire avaient pu prendre connaissance.

    Enfin, cette demande désespérée de justice de Sabrina Mesrine.

    RépondreSupprimer
  6. Merci pour ces compléments, schizo !
    (t'es vraiment un pervers polymorphe, à aller jusqu'à dénicher des pépites jusque dans un caniveau comme RTL…)

    RépondreSupprimer
  7. Glad that it fits you !, Georgie.

    Si le vrai est un moment du faux, voici le principe épistémologique en découlant logiquement.

    À mon point de vue, le journaliste du Patin de Marie eût été mieux outillé avec un instrument plus long pour fureter jusque dans ce qu'on appelait aussi « la piscine », laquelle d'ailleurs – contrairement à ce qu'avance l'ersatz de M. X de RTL – n'étant plus « giscardienne » en 1984.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nan : moi aussi ça m'a fait tiquer sur le coup mais en fait à ce moment il cause de 1977, l'année où on a retrouvé cette malheureuse Véronique zigouillée avec sa copine dans le désert du Yémen.

      Supprimer
    2. J'ai réécouté. Vous avez raison, George. Aussi ma perversité m'a-t-elle mené à ce chapitre 3 (pp. 57 à 63)...

      Où l'on nous dit, parmi moult salissures à l'endroit de Lebo – trafiquant d'armes, pote à Marcantoni, dealer pour stars, dont une joyeuseté allusive attribuée à Guégan, en un mot, Docteur JekYde en tout – :

      p. 62, que le SDECE (devenu DGSE depuis 2 ans), en 1984, éconduit la piste policière menant au papa, bizarrement portraituré par un journaliste de l'Aurore p. 58, Dimitri Troistky (on ne se fend pas la gueule au piolet, svp !) ;

      et, p. 63, que cette piste, dès lors que l'enquête est enterrée en 1992, réapparaît dans Paris-Match sous la plume d'un échange entre un journaliste au destin suicidaire et des flics, silence contre révélation.

      Je n'en conclus rien quant à la thèse selon laquelle le papa serait un doulos ou bien l'assassin. J'ai relu hier les Considérations... du Guy dans lesquelles il ne se prononce jamais sur une quelconque hypothèse, cela n'en est d'ailleurs pas le propos et il n'en savait certainement rien, sinon d'un substantif, mais au pluriel, celui d'« assassins inconnus » auxquels les « journalistes se sont si bien identifiés », criant au loup après coup selon ce qu'est devenu leur nature, comme nous le rappelle si joliment Blezel.

      Moralité, ce furetage m'a bien amusé et surtout fait pensé, pour reprendre votre riche analogie avec les pépites et le caniveau, à cette conjecture freudienne de 1908. Laquelle serait à mettre à l'épreuve avec l'adage épistémologique debordien préalablement mentionné. Don't you think, George ?

      Supprimer
    3. Effectivement, du journalisme de caniveau, même si l'article se tient fort bien dans l'ensemble. Comme si Lebovici, en sus de toutes ses activités, pouvait avoir eu le temps de se livrer à du trafic d'armes !
      Bizarre, car ce David Carr-Brown semble avoir pondu des trucs pas mal comme réalisateur. Mais à trop fréquenter les gens du FBI et consorts, on risque de perdre la tête…

      Merci pour le deuxième lien, bien profond, qui me donne envie de lire l'article de William H. Desmonde.

      Supprimer
  8. « Ce n’est évidemment pas en mettant en jeu une hypothétique puissance que les journalistes en sont arrivés à servir ce monde ; c’est au contraire en rivalisant de servitude. Dans cette évolution rétrograde, ou supérieure, comme l’on voudra, seule l’hypocrisie leur fait désormais défaut, n’ayant plus rien à simuler ni personne d’important à tromper ; et ils n’assassinent certainement plus personne, comme ils le faisaient au temps de Salengro. En cela, ils ne sont plus que des comparses impuissants, criant au loup après coup, donnant le coup de pied de l’âne, comme par exemple après l’assassinat de Gérard Lebovici, à propos duquel ils n’ont pas manqué de prendre leur revanche sur le juste mépris dans lequel il les tenait tous et pour jamais. »
    Mezioud Ouldamer & Remy Ricordeau, "Le Mensonge cru", Editions Siham, 1988

    [Le mot "simuler" dans la citation ci-dessus aurait dû être en italique...]


    RépondreSupprimer
  9. Merci, Blezel, pour cette judicieuse citation parfaitement appropriée.

    Pour les italiques, il suffit d'employer des balises HTML fort simples.

    RépondreSupprimer
  10. Ah, ça marche... Bref, je vous conseille ce livre d'Ouldamer et Ricordeau, si vous ne l'avez déjà lu. En général, Ouldamer, c'est très bien. Mais ses livres (à part le dernier qui est toujours disponible) deviennent difficiles à trouver.

    RépondreSupprimer
  11. Merci du conseil : d'Ouldamer je n'ai lu que celui paru chez Champ Libre, Offense à Président, je vais quérir celui-ci (dont j'ignorais jusqu'alors l'existence alors que Rémy est un ami, revu voici encore peu lors de la projection de son excellent film sur Jacques Vaché).

    RépondreSupprimer
  12. Autre chose, mais toujours sur France Cul :
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-regard-culturel/le-regard-culturel-chronique-du-vendredi-15-mars-2024-3394177
    Un livre que Gérard Lebovici aurait publié certainement sans hésitation…

    RépondreSupprimer
  13. Permettez-moi de vous détromper, Paul : Lebovici ne publiait pas d'archives historiques, seulement des textes qui lui semblaient susceptibles de percuter directement notre misérable époque actuelle (ce qui n'excluait pas de rééditer Gracian, Sexby, Bakounine, James Guillaume, etc.)

    C'est plutôt Berréby qui aurait volontiers accueilli ces documents chez Allia, mais je crois qu'il y a de la friture entre lui et Rançon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De la friture ? Ah bon. Mais comme il y en avait déjà entre Debord et Berréby, ce dernier a eu le temps de s'y habituer.

      Supprimer