« Marre de ce discours paternaliste. Ce n’est pas le temps de l’apaisement mais de la justice. »
« Nous les gens de banlieue, on nous reproche de ne pas être présents dans les manifestations. Pendant les Gilets Jaunes, on ne nous a pas vus, ok. Mais ça fait quarante ans qu’on est Gilets Jaunes dans nos quartiers. On n’a aucune leçon à prendre. De personne. »
« On est des oubliés. Ils ne donnent pas la vraie histoire à la télé. La vraie histoire, c’est qu’on a largement le potentiel de s’intégrer, mais qu’ils ne veulent pas qu’on s’intègre. »
« La vérité, c’est qu’on bute des Arabes, des noirs. Pourtant, nous avons construit la France. »
« Tu tues quelqu’un gratuitement, forcément que les gens se rebellent. Ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Discuter avec l’Etat ne sert à rien. »
« Ce soir, on va y aller […] Parce que depuis 2005, rien n’a changé. Les plus grands nous racontent, on lit des choses. Il y a eu Théo, Adama, Zyed et Bouna, maintenant Nahel. Depuis des années, il y a des bavures policières et on se fout de notre gueule. Pour que les choses avancent, il faut se révolter, tout saccager, faire un maximum de bruit. »