— avec Marie Richeux le 28 août :
— avec Eva Bester le 4 septembre :
— et avec Mathias Énard avant-hier :
« The road of excess leads to the palace of wisdom »
« L'essentiel est toujours menacé par l'insignifiant »
René Char
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Arcane 17, une myriade de documents surréalistes
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Zones subversives - Chroniques critiques
On a échappé au bar des las… et voici le bar niais !
À quand donc l'apéro de « la vie d'après » ?
Le pantin de la finance mondiale qui nous tient lieu de Président, qui en 2017 se piquait de philosophie et se targuait de Paul Ricœur (on rit de bon cœur !), n'a pas eu ce jour l'heur de se remémorer la pensée tacite de Socrate lorsqu'il but la ciguë pour sauver sa cité sans cécité :
Extrait de Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)
« Est-ce que je peux te poser une question ? »
À bien y réfléchir, la requête s'auto-annule puisque cette phrase est déjà une question : la seule réponse logique est donc : « Tu viens de le faire ».
La formulation du demandeur devrait être quelque chose du genre :
« Est-ce que je peux te poser imminemment une deuxième question ? »
J'ignore s'il existe un nom de figure de style pour caractériser cette sorte de suicide linguistique : ça me fait penser à une forme de double-contrainte, comme ces panneaux autoroutiers sur lesquels est inscrit « Ne tenez pas compte de ce panneau », et puis aux théories de la communication de Paul Watzlawick et à la sémantique générale d'Alfred Korzybski (enfin, pour ce que j'en sais…), mais j'ai l'impression de tourner autour du pot sans atteindre la cible.
Quelqu'un pourrait-il répondre à cette question ?
C'est l'ultime entretien avec Annie Le Brun, mené un mois avant sa disparition le 29 juillet : Marie Richeux était venue chez elle la titiller sur sa bibliothèque en juin 2024 pour une émission prévue à la rentrée.
Elle a été diffusée vendredi 30 août, juste avant l'ouverture de l'expo pour le centenaire du surréalisme à Beaubourg : la voix tenacement frêle d'une superbe intransigeante.
« Y'a des livres qui ouvrent […] effectivement : c'est à vie, hein !
Pour moi, la rencontre avec un certain texte, certains livres, c'est aussi important [que] la rencontre avec certains êtres : ça change tout.
C'est comme des amis, tout d'un coup : y'a une sorte d'amitié formidable qui est là : on vous reçoit […] dans un monde, et vous êtes libre d'y aller. »