C'était un précédent dimanche 21 avril, voici vingt-deux ans.
À Paris on est partis comme Gavroche, improvisant illico à l'arrache, par milliers, une descente en masse sur le périph', enragé(e)s comme jamais, ça a bloqué toute la circulation et on peut dire que les cognes (complètement dépassés par cette manif inédite) ont pas mal galéré pour rétablir l'ordre…
Aujourd'hui, c'est la fille à papa qui croît avec les dents mais tout le monde s'en cague puisque c'est inéluctable (« neuspa, mes chers cons patriotes ? »)
Ça va être le bardel, là…
Ayant passé deux ans, en 1998 et 1999, à filmer dans les locaux de France 2 les rouages de la fabrication du JT de 20h, William Karel fut évidemment le mieux à même de traduire dans son film Poison d'avril (2006) l'implacable logique machiavélique qui a abouti au 21 avril 2002.
(Et au fait, pour 2002, merci aux nervis du RPR qui sont allés massacrer Papy Voise !)
(Et au fait, pour 2002, merci aux nervis du RPR qui sont allés massacrer Papy Voise !)