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lundi 22 avril 2024

Dimanche 21 avril ?
Souvenirs, souvenirs…




C'était un précédent dimanche 21 avril, voici vingt-deux ans.





À Paris on est partis comme Gavroche, improvisant illico à l'arrache, par milliers, une descente en masse sur le périph', enragé(e)s comme jamais, ça a bloqué toute la circulation et on peut dire que les cognes (complètement dépassés par cette manif inédite) ont pas mal galéré pour rétablir l'ordre…

Aujourd'hui, c'est la fille à papa qui croît avec les dents mais tout le monde s'en cague puisque c'est inéluctable (« neuspa, mes chers cons patriotes ? »)



Ça va être le bardel, là…



Ayant passé deux ans, en 1998 et 1999, à filmer dans les locaux de France 2 les rouages de la fabrication du JT de 20h, William Karel fut évidemment le mieux à même de traduire dans son film Poison d'avril (2006) l'implacable logique machiavélique qui a abouti au 21 avril 2002.

(Et au fait, pour 2002, merci aux nervis du RPR qui sont allés massacrer Papy Voise !)



samedi 20 avril 2024

Les vrais démocrates en campagne l'affirment aujourd'hui avec une conviction sincère :
« Ce qui importe avant tout, c'est de lutter contre les terres autistes ! »…




… notamment en incitant le peuple au patriotarisme le plus réac', au véritable civisme (pas qu'aime pas à ras, bé, l'homme…) et en mettant un terme enfin définitif (jusqu'à la prochaine réforme) à cette pernicieuse nonchalance du chômage à quoi s'adonnent à l'évidence dès que possible tou(te)s ces branleurses de feignasses de salarié(e)s.
En vrai, la solution finale est fort simple, pour éradiquer la perniciosité méphitique qui menace nos valeurs fondamentales !
 
Y'a qu'à rétablir le sévice militaire (si populaire voici quelque soixante ans — n'est-pas, Gégène ?… — durant ce qu'on a pudiquement appelé « les événements »), ainsi que les maisons de redressement dès l'âge de deux ans (voire moins si affinités…) et de réduire à peau de zob les allocs (quatrième réforme depuis l'arrivée aux commandes du Maréchal Péteux !) de celleux qui désespèrent de retrouver un salaire et une vie sociale acceptables mais qu'il est si tentant de diriger par la férule vers des workhouses.

Ces potentats* si ingénument imbus de leur fatuité ont poussé l'infamie jusqu'à panthéoniser en grand tralala Missak Manouchian sans nulle vergogne pour mieux faire oublier que les FTPFrancs-Tireurs Partisans —luttèrent à mort contre les tenants de TFP Travail, Famille, Patrie (ou Te foule pas, c'est kif-kif bourricot).



Faut savoir dire stop.

Comme disait si pertinemment Choron :
« Qu'ils crèvent ! »





Votons, votons, votons…
À l'indépendance du mon-hon-de !


*
 « … ces petits potentats de province dont la cupidité, l’inconscience et l’avarice décimaient des générations de femmes et d’enfants accablés par un travail qui dépassait leurs faibles forces, et auxquels un salaire dérisoire permettait à peine de ne pas mourir de faim. »
Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune (1938)

Le petit bleu de la côte ouest



Western (Manuel Poirier, 1997)
Un bonheur de quête nonchalante, délicate, incertaine et pudique — en un mot, humaine — à la Stévenin ou Cassavetes.
La vie, quoi.

mardi 16 avril 2024

Nul ne sait ce que peut le corps







(Wesh, hem, en vrai c'est pas Wagner mais le père Strauss : désolé, on finit par s'emmêler les pinceaux avec tous ces futurs nazis !)