C'était un mec vachement doué, un graphiste de première bourre, il a connu sur le tard un succès croissant comme romancier, on sentait un ami possible, un être humain, quelqu'un, quoi.
Moi je l'avais découvert au mitan des années quatre-vingt dans Zéro, l'ultime avatar de Hara-Kiri qui se mourait après la déconfiture de Charlie-Hebdo première manière, auto-sabordé en 1981.
Il publiait des reportages hallucinants, trafiquant des photos façon Bazooka, repeignant dessus pour affermir un texte saisissant. Ça séchait.
Je me souviens d'une chronique sur une prof de Saint-Denis complètement barrée, propriétaire d'un appartement donnant sur le Pont-Neuf, qui en rentrant de vacances avait constaté que ses voisins avaient mis son absence à profit pour agrandir d'une pièce leur logement, lui en bouffant une.
J'en ai pas sous le coude, de ses reportages, là, mais j'ai repêché quelques couvertures de ce magazine éphémère, ça balançait grave !
0 urbanité(s) attique(s):
Enregistrer un commentaire