Boustrophédon, apophtegme & antanaclase
Il y a 2 jours
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Heureux de vous voir de retour, George. Vous aviez pris le maquis? Avec Guingouin?
RépondreSupprimerHélas non, j'ai Pannequin ça à faire : trop pourchassé par les huissiers.
RépondreSupprimerMais Guingouin aurait-il féminisé son patronyme, il aurait au moins eu le soutien du LGBT (à défaut du PCF qui chercha tant à le buter…)
Pouêt pouêt
RépondreSupprimerC'est toujours la même chose avec les exégètes de Debord, ils projettent d'abord et surtout leur propre centre d'intérêt, leur propre activité universitaire sur telle œuvre qu'ils aiment à disséquer, ici ce sera "In girum" de Debord et les sermons de Bossuet (facile, Debord y a toujours fait référence) ou Montaigne et La Boétie (là, tout réside sur l'âge et le repli dans une maison de campagne) ou encore Debord et le détournement dont Donné semble découvrir l'usage à un niveau supérieur. Mais ce faisant, Debord leur échappe encore car tout ce qu'il a dit et fait n'est pas réductible à la recherche universitaire si brillante se pense-t-elle. Ces gens font fausse route et leur discours, dans le ton et dans la forme, se montre assez banal et plutôt ennuyeux (étudiant-diant-diant au fond). En bref, ces exégètes n'ont pas vécu, ils n'ont qu'étudié, et cela se sent immédiatement.
RépondreSupprimerVous êtes un peu dur, Pierrot, et il me semble que c'est vous qui faites fausse route : je ne vois nulle part que Boris Donné prétende "réduire Debord à la recherche universitaire", bien au contraire, et par ailleurs je ne comprends pas cette scission entre "l'étude" (ou la réflexion, tout simplement) et "la vie" : les capacités qu'exigent la réflexion et l'établissement de correspondances dépassent de loin celles "des morts qui croient voter".
RépondreSupprimerMais surtout, moi qui suis ignare en bien des matières, je ne trouve pas du tout ce "discours" ennuyeux : plutôt instructif, au pire.
« Le public de cinéma, qui n’a jamais été très bourgeois et qui n’est presque plus populaire, est désormais presque entièrement recruté dans une seule couche sociale, du reste devenue large : celle des petits agents spécialisés dans les divers emplois de ces “services” dont le système productif actuel a si impérieusement besoin : gestion, contrôle, entretien, recherche, enseignement, propagande, amusement et pseudo-critique. C’est là suffisamment dire ce qu’ils sont. Il faut compter aussi, bien sûr, dans ce public qui va encore au cinéma, la même espèce quand, plus jeune, elle n’en est qu’au stade d’un apprentissage sommaire de ces diverses tâches d’encadrement. »
RépondreSupprimerMmmmh…
RépondreSupprimerChacun ses œillères, mais la citation est fautive : c'est "le public du cinéma".
Exact, c'est bien "le public du cinéma" qu'il fallait lire (on ne devrait jamais faire confiance aux blogs, il faudrait toujours les corriger). Mais je reste assez surpris de votre "Mmmmh… Chacun ses œillères" ; et les vaches sans doute seraient bien gardées ?
RépondreSupprimerLes vaches sont toujours bien gardées, il y a des trains pour ça
RépondreSupprimeret moi, je suis le public du cinéma
RépondreSupprimerPour info, l'équipée zapzalapienne a diffusé il y a quelques temps un mixage radiophonique d'in girum, dispo ici:
RépondreSupprimerhttp://zapzalap.wordpress.com/2012/02/27/in-girum-imus-nocte-et-consumimur-igni/
Z.
Salut,
RépondreSupprimerRien à voir (si, quelques vidéos) mais pour le public du jazz égaré en ces lieux sulfureux, voici le lien que je viens de découvrir pour la nuit Thelonious Monk, par Franck Médioni, diffusée dans la nuit du 18 au 19 février 2012 de 1h à 7h.
De quoi combler les lacunes de l'ignare que je suis, et surtout du pur plaisir bien venu après le pénible Grand Jeu télévisé qui nous a, connectés ou non, parasité depuis trois mois (et en attendant JO, coupe d'Europe et législatives).
Merci, Wrob : rien à voir en effet, mais les nuits dominicales de France Musique sont toujours d'excellente facture.
RépondreSupprimerthé, qu'est-ce que Fernandel vient faire dans cette histoire ?!
Pierrot, je ne pense pas du tout pour ma part à Boris Donné comme faisant partie des "petits agents spécialisés", voilà tout. Je le tiens au contraire en haute estime.
Bof, Boris Donné est un enseignant-chercheur parmi une cohorte à s'intéresser à Debord et ses ouvrages avec Apostolidès n'auront guère ébloui son siècle. J'ajoute même qu'il est consternant de rater des livres à partir de tels matériaux – mais ainsi vont les universitaires et l'édition au XXIe siècle… Quant à son intéressant premier essai ("Pour Mémoires"), il montre que Boris Donné est beaucoup plus pertinent lorsqu'il est seul plutôt que (mal) accompagné (mais à qui la faute ?).
RépondreSupprimerHé bien, Pierrot, s'il vous est arrivé de produire des analyses aussi pénétrantes ou d'établir des rapprochements aussi judicieux que ceux que nous devons à Boris Donné, ou même quoi que ce soit permettant de comprendre un peu mieux cette fugitive et germinatoire période de l'I.L., je serais ravi d'en prendre connaissance.
RépondreSupprimerPour ma part, je ne puis qu'avouer ma reconnaissance à ceux qui, dissertant sur des œuvres dont je me croyais depuis longtemps familier, m'en dévoilent soudain des arcanes auxquels je n'avais jamais songé — avec une impressionante force d'évidence.
Eh bien ! George, voilà un raisonnement plaisant qui voudrait que l’on ne puisse rien critiquer si l’on n’a pas soi-même fait mieux ! Et pourtant, comme lecteur vous pouvez tenir tel ou tel livre pour inintéressant ou raté sans en avoir vous-même écrit un seul…
RépondreSupprimerMais bon, restons-en là car rien ne pourra nous rapprocher, et vous voilà à ban Donné.
Décidément, on ne se comprend guère, mais cela tient sans doute à la difficulté d'argumenter de façon précise et fouillée ici-même.
RépondreSupprimerIl ne s'agissait pas d'un raisonnement tordu de ma part, mais d'une tentative pour comprendre comment il se fait que vous estimez de si peu d'intérêt des textes qui pour ma part me semblent éclairants.
Il faudrait détailler la critique (négative ou positive) plutôt que de s'en tenir à des généralités, mais je reconnais que ce n'est guère ici le lieu.
Eh bien, Georges, que se passe-t-il ?
RépondreSupprimerVous seriez de ces bois impossibles qui ne travaillent plus ? Pourtant, même le légendaire Pin de Mathusalem, lequel approche ici ou là les trois millénaires, produit son cambium régulier !
J'espère que vous allez bien.
Et vous embrasse affectueusement !
Moi itou, cher Moine.
RépondreSupprimerJ'ai encore quelques de bricoles dans ma besace mais hélas pas trop le temps de les prodiguer ici-même : je me démène pas mal pour tenter de sauver quelques meubles dans le monde argentique.
Merci pour cet réconfortant soutien, ainsi (d'amant) que pour Jehan Jonas.
Pouêt pouêt.
RépondreSupprimerÇa fait deux fois, M'sieu Pop, mais franchement je ne vois pas le rapport avec la chanson de Bourvil…
RépondreSupprimerAaahhh oui, un grand classique.
RépondreSupprimerMais non, ce n'était pas ça, juste un amical coup de klaxon en passant par chez vous.
Merci, car je me creusais inutilement les méninges, au point de m'en faire comme les domestiques.
RépondreSupprimerTiens, je suis tombé par hasard sur la scène primitive réardienne, ici, en date du 16 mai. J'imagine que vous connaissez cette photo-là, mais sait-on jamais…
J'arrive pas à trouver l'objet vers lequel vous voulez m'emmener, je tombe sur une page Facebook exempte de belles naïades, donc parfaitement inepte.
RépondreSupprimerVous pensiez à la photo de cette danseuse (du Moulin rouge ou du Lido) qui la première posa en bikini ?
Oui, Micheline Bernardini, du Casino de Paris, photographiée le 5 juin 1946 (voilà presque pile-poil 66 ans) à la piscine Molitor : ici (en espérant que ce lien-ci fonctionne).
RépondreSupprimerIl fonctionne joliment.
RépondreSupprimerJe crois me souvenir qu'on avait fait appel à une danseuse nue pour ce cliché historique parce que des mannequins de mode avaient refusé de porter si peu de textile.
Coût de peau pour elle, en ce cas…
RépondreSupprimerLa Réard-lité dépasse l'affliction !