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1 seconde perdue en station = du retard sur toute la ligne
Pour faciliter ma descente, je prépare ma sortie
Retenir les portes, c’est retenir le métro
Au signal sonore, je m’éloigne des portes
Le train a plusieurs portes, n’hésitez pas à les utiliser
They live !, de Carpenter, assené cette fois sans ambages.
En 1991, du temps de Mordicus, les phylactères (aux becquets orientables) que l'on pouvait apercevoir dans le métro — mais sur les affiches publicitaires murales — étaient autrement plus sympathiques : « En entrée comme au dessert, je bouffe du propriétaire », « Je suis pas allé bosser ce matin, j'irai pas demain : je lis Mordicus », se mettaient par exemple à proclamer les pantins tenant auparavant sur ces affiches le discours du maître. Et des mains amies ornaient les vitres de jolis autocollants : « Fantômas ? Non : la lutte des classes », « Fric et flics et taule et crame », « Rien ne va plus : faites vos jeux », « Chaque âge saccage sa cage », etc. Enfin, si mes souvenirs sont bons.
Je suis nul en manipulations graphiques, mais il ne doit pas être difficile de confectionner de légères variantes au même diamètre (24 cm) pour recouvrir les immondices d'aujourd'hui. Du genre :
La police ouvre le feu, je laisse descendre
Les portes de la nuit s'ouvrent, je laisse ce monde en cendres
1 vie perdue à travailler = du profit pour autrui
1 seconde perdue en passion = du retard dans la carrière
Pour faciliter mon licenciement, je prépare ma sortie
Pour faciliter la bonne descente, je prépare ma Kalachnikov
Retenir les pauvres, satisfaire les maîtres
Retenir ses désirs, c'est se retenir de vivre
Au signal de l'émeute, je descends dans la rue
La révolte a plusieurs raisons, n'hésitez pas à en profiter…
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