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vendredi 14 juillet 2023

Un entretien croisé avec Alan Marshall, Richard Stark, Tucker Coe et Donald Westlake


C'est un document exceptionnel qu'a rediffusé France Khü lors des deux dernières nuits : un entretien avec Donald Westlake, enregistré en mars 2005 à l'occasion de sa venue à Paris pour la promotion du film Le Couperet, de Costa-Gavras.

Les entretiens avec Westlake transcrits en français sont rarissimes.
Il y eut bien le n°22 de la revue Polar, en janvier 1982, où l'on pouvait lire un entretien que François Guérif avait recueilli lors du Festival du polar de Reims à l'automne 1981 — dont le grand Don était l'invité d'honneur — mais à ma connaissance ce qui suit est la seule trace sonore de Westlake à la radio française.

La première partie avait été diffusée le 31 décembre 2005, soit trois ans jour pour jour avant que ce géant ne décède subitement au Mexique, ce même jour qu'il avait précisément choisi pour la mort absurdement comique des parents des jumelles Kerner dans Un Jumeau singulier :
 
Elle eut un haussement d’épaules. « C’était la maison de nos parents. Ni ma sœur ni moi ne souhaitons y habiter.
— Il y a longtemps que vous êtes orphelines ?
— Depuis le 31 décembre dernier. Ils partaient écouter le Messie de Haendel. Quelqu’un a fait basculer un piano d’une terrasse. Il a atterri en plein sur le toit de la Lincoln. À part une touche noire plantée dans son épaule, le chauffeur s’en est tiré sans une égratignure.
— Cela a dû être – hum ! – terrible pour vous », fis-je.
La sympathie pour le deuil d’autrui est un sentiment particulièrement délicat à exprimer. Mais elle haussa une nouvelle fois les épaules. « Leur mort n’a pas changé grand-chose. Un peu moins de questions, c’est tout. Eh, dis, si on allait baiser au premier ? »

(dialogue entre Liz Kerner et Art Dodge, in Donald Westlake, Un jumeau singulier [Two Much, 1975], Rivages-Noir, p. 19)





Sinon, Ioutioube propose désormais un sous-titrage automatique qu'on peut activer si l'on lit mieux l'anglo-saxon qu'on ne l'entend, ça peut aider pour comprendre de quoi il retourne dans les entretiens filmés que voici :





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