Les derniers jours, dont la mort constitue le thème dominant, peut se lire comme le roman de la désillusion : les étudiants y vivent presque inconsciemment les derniers jours de leur jeunesse, les vieillards les derniers jours d'une existence marquée par l'échec et, comme le remarque en philosophe averti Alfred, le garçon de café adonné à l'astrologie, seul personnage clairvoyant autour duquel gravite tout ce monde dérisoire qu'il observe à distance, le temps n'est pas loin où la planète cessera elle-même d'exister.
Boustrophédon, apophtegme & antanaclase
Il y a 2 jours
On espère que la fermeture fut joyeuse et animée.
RépondreSupprimerElle le fut effectivement, cher Jules !
RépondreSupprimerBientôt des photos et peut-être de la vidéo…
Un Queneau méquenu...
RépondreSupprimerA propos de quelques souvenirs, voici ce qu'écrit le dément précoce (ou sénile ?) Jérôme Leroy, auteur de polars notoirement encarté au Parti Stalinien Français (PCF pour ceux qui ne savent pas lire) :
RépondreSupprimer« Les derniers staliniens sont à peu près partout (libéraux acharnés, communautaristes racistes, cultureux subventionnés plus crispés que des bonnes soeurs, antifascistes en peau de zob qui fichent mieux qu'une police politique, néoconservateurs réformés aux pieds plats ou associatifs pénibles occupant les niches victimaires), sauf au PCF.
Parfois, je me demande si ce n'est pas ça, notre problème, camarades.»
Sur ce, je vais m'en pendre quelques-uns ! A la bonne vôtre !
À la vôtre, bout de nuit, mais prenez-les plutôt que de vous les pendre — et soit dit en passant, Jérôme est malgré tous ses paradoxes un camarade libre et inaliénable.
RépondreSupprimerUn ami, quoi ! Et qui m'est cher — pas comme un loir qui paresserait chez le regretté Michel Delpech.