« Non, Guy, par pitié, ne me frappe pas ! »
Comme récemment j'avais rien à foutre durant vingt minutes, pris soudain d'une aberrante bouffée de nostalgie pro-situ j'ai revu le film de Debord de 1959, Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps.
Hé ben franchement, ça n'a guère pris de rides.
Hé ben franchement, ça n'a guère pris de rides.
Aucun rapport : je viens seulement de m'apercevoir que j'avais oublié d'intituler un mien billet du 23 juin : voilà qui est réparé.
RépondreSupprimerCe n'est pas Alice Becker-Ho sur la photo détournée...
RépondreSupprimerArgh !
RépondreSupprimerPas grave, à ce stade avancé de la décomposition des rapports sociaux de production : on va faire comme si.
Mais blague à part, kicétidonkalos ?
Je ne sais plus. Je crois qu'elle apparaît dans un des films, ou peut-être plutôt dans la Correspondance...
RépondreSupprimerVous daubez sur Alice Becker-Ho mais il n'empêche que si vous pouvez voir les films de Debord en DVD, c'est grâce à elle…
RépondreSupprimerJe ne daube pas, Fernand, je constate.
RépondreSupprimerMais quant aux possibilités de voir les films de Debord, malgré l'interdiction formelle de les projeter où que ce soit qu'il avait édictée après l'assassinat de Lebovici, vous me semblez assez mal informé : n'importe qui d'un peu débrouillard pouvait les visionner, notamment depuis leur télédiffusion sur la RAI — c'est d'ailleurs la version que l'on trouve sur Ubuweb.
Mais sûr qu'un joli coffret DVD, ça peut rapporter des pépètes, héhé !
C'est marrant, le film de Debord que vous avez visionné ne figure aucunement sur Ubuweb !
RépondreSupprimerhttps://www.ubu.com/film/debord.html
Ubu est capricieux, savez-vous, tout comme le pantin de Jarry qui a inspiré le nom du site.
RépondreSupprimerSur le passage… y était voici une quinzaine d'années, avec le reste des films du soi-disant cinéaste.
Et pour votre gouverne, puisque vous me semblez vétilleux, je précise que je l'ai pour ma part découvert sur VHS lors d'une projection publique dans un squat en 2001.
RépondreSupprimerDes copies ont toujours circulé, depuis 1984 (voire avant) : les pro-situs d'alors étaient bien trop dévots pour ne pas profiter des techniques de l'époque.
Bref, le piratage ne date pas plus d'hier que le détournement, fort heureusement !
RépondreSupprimerAllez, je vous laisse,faut que j'aille m'occuper de mon potager.
"Soi-disant", Non Georges, c'est faux, c'est ce que dit Assayas mais c'est inexact, sur les premières quatrième de couverture de la SdS, il est bien dit "se-disant cinéaste", vous pouvez allez vérifier sur le site Rare Books.
RépondreSupprimerGeorge, pardon pour les fautes et "aller vérifier", je suis confus. Je précise : les premières quatrième de couverture des éditions Champ Libre, ensuite pour les éditions ultérieures, il ne sera plus rien mentionné au dos.
SupprimerJe me souviens très bien de ce "Se disant cinéaste" (sans tiret).
SupprimerMais vous coupez les cheveux en quatre : quiconque "se dit" ceci, prétend qu'il est ceci (même en chleuasme), est un soi-disant ceci.
Contrairement aux hommes, la langue française a ses règles, même si le temps passe.
Oui, vous avez raison sans tiret, et je ne coupe pas les cheveux en quatre, il est bien écrit "se disant" ce qui diffère de "soi-disant" dans le sens où cela connote un côté beaucoup plus dilettante, ça m'étonne de vous, qui semblez accorder la plus grande importance à l'exactitude des mots, de ne pas percevoir cette différence notable . Autre chose, à propos du (sublime) film "Pandora", n'est-ce pas de métempsycose dont il est question dans le dialogue que vous retranscrivez ?
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