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samedi 11 septembre 2010

Fred Deux cause de Popo, et puis avec une dame


Voilà, on s'est mis à contribuer à la liste ANPR en commençant à numériser à leur intention les cassettes qui dormaient dans des cartons depuis des années. Ça prend du temps, toutes ces manipulations.
Pour la première, on a choisi le Surpris par la nuit du 9 février 2001 : « Fred Deux : La vie, les yeux ouverts », qui est en réalité un enregistrement réalisé par Fred Deux au début des années 60 (à en juger par la tessiture de sa voix)* mais qui ne fait pas partie du coffret de 24 CD's commercialisé par André Dimanche fin 1998 sous le titre "À vif". C'est en deux parties et en mono parce que je cafouille pas mal dans cet apprentissage de la numérisation des bandes magnétiques.
Il manque le tout début de l'émission, où Fred raconte qu'après le départ de sa compagne, Cécile Reims, en sanatorium, il quitte son emploi de commis-libraire à Marseille et revient à Paris, sur les traces de son enfance.

  Note du 14 septembre 2010 : un magicien de la liste ANPR a recollé les deux parties et redistribué le son sur les deux canaux : Et dans la foulée, voici une série de cinq entretiens diffusés sur France Culture du 15 au 19 septembre 2008, dans le cadre de l'émission À voix nue. C'est au format .ram, donc il faut disposer d'un lecteur du genre RealPlayer. On y apprendra entre autres comment Fred a pu quitter Marseille pour Paris.
1ère émission 2ème émission 3ème émission 4ème émission 5ème émission
Note du 25 mai 2013 : Bon, les liens ne fonctionnant évidemment plus depuis que France Culture a complètement réorganisé son système de stockage virtuel en mai 2010, supprimant peu à peu les fichiers .ram des années antérieures, je redépose ci-dessous l'ensemble de ces entretiens avec Catherine Pont-Humbert :

  
 * Note du 17 mai 2011 : Hé bien en réalité, pas du tout. Grâce à un commentaire du vigilant Tristan sur ce billet, je me suis aperçu récemment que cet enregistrement a en fait été réalisé directement dans les studios de France Culture, en septembre 1999. Fred le raconte dans un passage de son journal que Tristan a eu l'obligeance de citer dans son son commentaire (Continuum, journal 1999, éditions André Dimanche, 2001, p.338). On peut consulter la fiche technique de l'émission sur cette page d'archive de l'INA.

Note du 8 janvier 2014 :  Ah mais tonnerre ! je ne m'aperçois qu'aujourd'hui, avec près de trois ans de retard, que je m'étais complètement emmêlé les pinceaux dans la note précédente !
En réalité, Fred Deux a improvisé à au moins deux reprises en direct devant les micros de ">Surpris par la nuit
: la première émission — à quoi renvoie la fiche donnée en lien dans la note ci-dessus — a été diffusée le 27 octobre 1999 (L'écho, que l'on peut écouter en partie ici mais je viens de récupérer l'intégrale et vais la mettre sous peu à disposition), et la deuxième, La nuit, les yeux ouverts, qui fait l'objet du présent billet, où Fred cause de Popo, le 9 février 2001. C'est en réalité ici que l'on peut consulter la fiche technique de cette deuxième improvisation.

19 commentaires:

  1. Mais ça fonctionne très bien, ô empereur de la manipulation, j'entends même la mono !

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  2. Tu as l'oreille exacte, en tout cas, parce que c'est effectivement sur le canal gauche que c'est numérisé, le diable seul sait pourquoi !
    En revanche, "empereur de la manipulation", je ne sais pas trop comment l'entendre… À tout prendre, je me demande si je ne préfère pas la confrérie des Maîtres du Monde évoquée naguère par le Tenancier…

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  3. Et à propos des monos, je préférais celles des colos.

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  4. Mon oreille s'est exercée à l'écoute de vieux magnétos crapoteux et crachouillants, ô empereur de la manipulation (entends-le de la bonne oreille, par exemple celle qui se souvient des chansons de la colo).

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  5. (Sans commentaire)

    Je ne vais pas rebalancer systématiquement ici toutes les cassettes numérisées, mais la deuxième est un Atelier de création radiophonique de Georges Perec datant de la fin des années 70, que j'avais enregistré lors de sa rediffusion nocturne en mars 1986.

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  6. Le bidouillage est un exercice ingrat, pour ne pas dire chiant, mais le plaisir offert à autrui justifie l'effort et vous vaudra le paradis, m'sieur George (mieux, il vous vaudra peut-être quelques bières ou des baisers éperdus ou des trucs comme ça, allez savoir).

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  7. Merci, m'sieu Pop. Mieux, en effet…
    Les magiciens d'ANPR ont remixé l'enregistrement de cet Audioperec pour rétablir le canal droit, et ils m'apprennent ceci :
    "Pour information, Audioperec a été produit par Alain Trutat pour l'Atelier de création radiophonique n° 101 et diffusé par France Culture le 5 mars 1972. Durée : 170 minutes."
    Ce qui signifie qu'il en manque hélas la moitié, puisque mon enregistrement ne dure que 90 mn… Je devais être à court de cassettes vierges, ou alors je m'étais malencontreusement rendormi.

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  8. Audioperec, merveilleuse découverte : oui, le canal droit s'impose !

    ArD

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  9. très très
    intense écoute/
    après la dernière phrase
    j'avais des larmes partout
    partout.


    mais
    de quelle dame parles-tu
    dans ton titre?

    trisTOC-

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  10. De celle qui s'entretient avec lui dans la série de "À voix nue", Catherine Poimbert (?). Je trouve que c'est une piètre interlocutrice (par rapport à Alain Veinstein, par exemple).

    Sinon, oui, sa manière de raconter l'histoire de Popo dégage une émotion intense : je m'en souvenais encore, presque dix ans après. Je suis content d'avoir remis la main sur cette cassette et d'avoir réussi à la numériser.
    Je dois en avoir une autre où Fred raconte sa tentative de suicide : il me semblait que c'était à la fin de "À vif", mais apparemment non, donc ce doit être sur cassette.

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  11. ooops oui pardon: j'étais
    resté sur "popo"!

    à propos du morbide épisode
    dont tu parles/ il me semble
    bien qu'on le trouve sur "à vif"
    pourtant
    ---lorsqu'il veut sauter
    de l'étage c'est ça ?

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  12. Il est dans la première ferme où il a emménagé avec Cécile et il pète complètement les plombs. Il me semble qu'il y a une histoire avec des chiens, dans ce passage-là.

    Mais peut-être que je confonds avec un autre épisode, où il se retrouve à faire la tournée de bars sordides dans des bleds de montagne. Je sais que j'avais recherché ces deux passages dans "À vif" voici quelques années, et que l'un d'eux ne s'y trouvait pas. Tonnerre, je crois que je vais tout réécouter encore une fois !

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  13. enregistré sous le pluie
    troublant "23.03"
    :::"un matin je refusais de me lever"
    il pète les plombs en effet

    mais point de tentative
    de suicide/juste sa pensée
    point non plus
    de chiens ni de bars de montagne
    ce doit faire partie d'une cassette annexe
    ---qu'il faut retrouver, ha! ha !

    au passage, à
    13min07 on entend le bruit
    d'une page tournée et
    pourtant on peut pas
    dire qu'il est entrain
    de lire (d'ailleurs
    sa phrase n'est même pas
    "coupée")/ il y a aussi
    le fait que "noeud
    coulant" reprend presque mot
    pour mot "à vif"
    étonnant/??

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  14. Merci pour le 23.03 : je vais commencer par réécouter celui-là pour voir si mon souvenir n'interpole pas des épisodes.
    Pour le bruit de papier, je pense que tout en parlant il déplace des dessins qui sont sur sa table : c'est un son de grande feuille lourde.

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  15. Salut aux aficionados de Fred et Cecile
    Etes vous allez à Issoudun
    Comment se causer en direct?

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  16. Ils n'habitent ps à Issoudun, mais à La Châtre.
    J'y suis passé à plusieurs reprises, sans jamais oser les contacter…

    Pour se causer en "direct", il suffit de m'envoyer un mèle en cliquant sur l'adresse affichée juste au-dessus du compteur.

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  17. relisant "la gana", le tout dernier paragraphe m'a sauté à la tronche dans sa proximité avec la conclusion de l"histoire de popo:
    "et ils descendent plus bas. j'ai maintenant mon corps ici, ma tête ici dans la chambre de l'oncle. je viens, sans le savoir, d'arracher une victoire à l'emprise familiale, je viens de conquérir ma première liberté adolescente. l'oncle est mort et sa mort me paraît nécessaire aujourd'hui. il fallait que j'aie cette piaule pour m'y réfugier, comme il s'y réfugia. dans les escaliers, la voix de mon père, plus grave, chantonne une valse musette."

    --- popo est mort alors je vais vivre
    --- l'oncle est mort et sa mort me paraît nécessaire aujourd'hui

    --- popo est mort alors je vais vivre
    --- l'oncle est mort et sa mort me paraît nécessaire aujourd'hui

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