Encore des pépites dégottées sur l'aire de stockage de la liste ANPR : deux émissions de la série Une vie, une œuvre consacrées à Witold Gombrowicz, le génial questionneur de la dialectique entre la forme et l'immaturité à qui je dois mon dernier prénom. Ses écrits si lucides, taquins, impitoyables — et maintenant le très spécial accent de sa voix… La première date du 28 novembre 1996, la seconde du 20 septembre 2007.
La jeunesse, c'est la beauté.
Mais la jeunesse, c'est l'immaturité.
Donc la beauté, c'est l'immaturité.
Rhôôôô ! C'est quoi ce prénom ?
RépondreSupprimerI was joking. Je n'ai que deux souvenirs (et encore très lointains souvenirs de jeunesse et d'immaturité) : Yvonne princesse de Bourgogne et Cosmos. Et La classe morte de Kantor (celui-là, il est indélébile).
RépondreSupprimer"La classe morte de Kantor" ? Là, je ne vois pas. S'agit-il d'une adaptation par Tadeusz, ou bien voulais-tu dire Pimko ?
RépondreSupprimerTout est bon, chez Gombro, mais j'ai un faible pour La pornographie, Le mariage, Cosmos et certaines nouvelles de Bakakaï ("Le danseur de maître Kraykovski", par exemple). Et le Journal, naturellement, dont j'avais donné ici un extrait voici quelques mois. Enfin, je dis ça, mais tout, vraiment tout est bon — de même que tout est doublé d'enfant.
Oui, j'ai un peu raccourci, là. Il se trouve simplement que la découverte de Gombro et de Kantor au Festival de Nancy a été presque simultanée. Un choc, c'est sûr.
RépondreSupprimerDès que tu parles de chocs sûrs, je suis dans mes petits souliers.
RépondreSupprimerC'était quand et quelle pièce, à Nancy ? Et qui était le metteur en scène ?