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lundi 20 novembre 2023

Louis-Ferdinand Céline, écrivain kantien, médecin militaire médaillé, ex-naufragé, mutilé de guerre à 80%, réchappé de « la plus grande chasse à courre qu'on ait organisée dans l'Histoire », femme du monde et non pas putain, ascète mais voyeur… et monarque putatif outrecuidant


L'entretien de 1957 avec Louis-Albert Zbinden, on ne s'en lassera jamais !

« Je suis un travailleur de la chose en soi. »

« Je me suis pris pour Louis XV, ou pour Louis XIV — c'est évidemment une erreur profonde […] et là j'ai péché par orgueil, n'est-ce pas ? »

Acculé par Zbinden, Céline parle des Sémites, d'une « section », d'une « secte », jamais des Juifs. (la preuve est à faire, n'est-ce pas ?)

12 commentaires:

  1. Un peu comme les jansénistes, toussa...

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  2. L'écrivain qui fait parler et écrire ! Assurément la plus grande fripouille réac et le plus grand de tous ! Quel dilemme , n'est-ce pas ? ...

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  3. On est bien d'accord, Julius, même s'il me semble que Joseph de Maistre, Édouard Drumont ou Charles Maurras (liste non-exhaustive…) étaient bien plus réacs.
    Mais en matière de style, ils ne lui arrivent pas à la cheville, bordasse !

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  4. Réac, réac, certes et pourquoi pas mais aussi et surtout un antisémite forcené et bien haineux.

    Quant à son fameux style... J'avoue que lorsqu'on quitte le Voyage, le reste de l'oeuvre tourne vite à une morne répétition où tout s'ergote, suspendu aux trois petits points gonflants de Ferdinand.
    Quitte à ratiociner, plutôt cheminer en compagnie du Bernhard ou de la Jelinek.

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  5. Non, pas seulement les 3 petits points mais un style de narration composé d'instantanés scintillants, comme Arno Schmidt à peu près à la même époque et Ellroy, plus tard.

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    1. Sans aucun doute, cher Julius. Il me parait pourtant qu'Arno Schmidt, quant à son style, (il explique bien sa méthode dans Roses et Poireaux), la richesse de son univers et, (osons le mot, c'est samedi), le côté profondément réjouissant, acide et vitaliste de sa Weltanschauung, se situe à bien des atmosphères au-dessus de l'ignoble Ferdinand. Mais sans doute que là encore, nous traitons des goûts et des couleurs et (re osons le mot, on est toujours samedi), de morale.

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    2. "Des goûts et des couleurs", nous sommes bien d'accord, cher Promeneur (même si je n'ai jamais compris ce que les couleurs venaient faire dans cette expression…) mais je ne pige pas votre évocation de la morale : il me semble patent que pour nous trois (et pas que, évidemment !) Céline était une fieffée racaille antisémite et que sa hargne envers les juifs fut criminelle.
      Je n'ai jamais compris comment Youki Desnos (la veuve de Robert, dont il avait souhaité ouvertement le meurtre) a pu se lier d'amitié avec lui dans les années 50 (enfin, c'est ce que raconte Marino Zermac au §401 de ses mémoires).

      Merci pour cette mention de "Roses et poireaux" (quel titre splendide !), je vais tenter de le dénicher.

      Et heureusement que nous ne sommes pas tous du même avis, sinon notre vie serait mortifère !

      Bon ouiquènde à vous, au plaisir !

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    3. (À part ça, je trouve quand même assez tendancieux de parler des Schmidt lorsqu'il s'agit des massacres nazis…
      Hem, pardon, Arno.)

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  6. Plutôt d'accord avec Julius, cher Promeneur.
    Et entre Arno Schmidt et Ellroy, je mentionnerais également dans l'héritage Hubert Selby Jr, aussi incongru que cela puisse sembler.

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    1. Bien que, vous l'aurez compris, cher George, je demeure en désaccord avec vous et Julius, je me permettrais de rajouter, à mon tour, le nom de Thomas Pynchon à la liste issue de notre petite disputatio littéraire. Tout aussi incongru, là-aussi, que cela puisse paraître.
      Et puis, fort heureusement, comme le disait Arno Schmidt, malgré les avis contraires, le monde est assez vaste pour qu'on puisse tous y avoir tort.
      Le bonjour chez vous.

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    2. OK, je vais me remettre à Arno Schmidt, et vous me décidez à enfin lire Pynchon !
      Pfff… comme si j'avais pas assez de milliers de livres en attente sur ma table de chevet…

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  7. Ah ! J'adore la disputatio littéraire ! Entre Schmidt et Céline j'osai une tentative de rapprochement au niveau du style et certainement pas dans le contenu. Ce style "pugilistique" qui convient (je le pense) si bien au roman Noir d'Ellroy.
    Oui, "Roses et Poireau", justement, avec cette
    formidable première page Rattatà... Rattatà...dont je ne peux m'empêcher de voir les similitudes avec celle "D'un château l'autre" et à peu près toutes celles d'Ellroy.
    Merci à vous deux pour ces échanges (même si nous ne sommes plus samedi, hélas)
    ps : une table de chevet ! quel luxe !

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