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mardi 3 juin 2014

Une heure pour se mettre sur son 31



Retour en arrière, cinq chapitres avant la précédente lecture : « La grande bataille de Poudlard » :



Ah oui, ce que j'ai pas dit jusqu'ici, c'est que c'est justement par l'écoute que j'ai découvert Harry Potter.

Ce devait être en 2001, je partais tard du taf, en voiture, (à l'époque où c'était encore possible sans se faire aligner toutes les trois minutes par les ex-aubergines…), direction Malakoff par le périph', vers minuit, peu ou prou.

Le temps de démarrer, j'allume l'auto-radio, France Culture évidemment.
Mais bizarre :  moi qui connaissais quasi par cœur à l'époque la grille des émissions, là, ça collait pas : c'était une fiction, mais pas cadrée au bon moment : normalement, ç'aurait dû être Du jour au lendemain.
Un bonhomme lisait une histoire en faisant toutes les voix, je pigeais que pouic à ce mic-mac mais j'ai été instantanément saisi par cette narration.

Bon, d'accord, allons, ça roule.
Porte de Vincennes — Porte de Vanves, la nuit ça file assez vite, je me gare devant chez moi, incapable de décoller l'oreille de cette putain d'histoire !

Passées quelques minutes, je sens qu'il va y avoir une petite pause dans l'action ; je me précipite hors de la bagnole, tour de passe-passe avec les clés, je me rue dans ma bicoque et je branche aussitôt le tuneure : ouf ! j'avais pas manqué grand-chose !

Mais bordel, aucune indication : qu'est-ce que c'était donc que ce foutu truc incroyable ?!
Sans en perdre une miette, je me fais un petit frichti, puis accusant un peu le coup je finis par monter me coucher, et l'histoire continuait toujours, absolument captivante, impossible de décrocher ne serait-ce qu'une seconde.

Jusqu'à sept heures du matin, que ça a duré (je me suis assoupi par moments, j'avoue), et ce n'est qu'alors
que j'ai appris que Bernard Giraudeau venait de lire d'une traite Harry Potter à l'école des sorciers à l'occasion de la sortie du quatrième tome de la saga.

J'avais jamais entendu parler de ce truc auparavant mais tu peux me croire, j'ai aussitôt rattrapé mon retard.

13 commentaires:

  1. C'est assez surréaliste et espiègle de t'entendre lire du Harry Potter sur ce blog, aux côtés de Gombrowicz, Spinoza, Debord et les autres, comme ça, sans autre explication, avec en plus une deuxième tournée... Cela dit j'ai lu toute la série avec plaisir.

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  2. Surréaliste ? Oui, peut-être, mais au sens où les surrés étaient assez accrocs aux feuilletons populaires.
    Or il se trouve que la saga Harry Potter est à ma connaissance la meilleure série de littérature populaire de ces dernières décennies, bourrée d'incroyables foisonnements d'imagination — même si ce n'est pas de la grande écriture : toujours les mêmes expressions et adjectifs, "bouche bée", "volte-face", etc.

    Cela dit, c'est assez insupportable de se réentendre, avec tous ces tics vocaux, lesTtt… et compagnie.
    Les comédiens savent s'en débarrasser mais j'ignore comment ils y parviennent.

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  3. Non, non, je pensais à surréaliste dans le sens de la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie. Un fort contraste, inattendu, entre le contenu habituel, peut-être un peu complexe pour un collégien, et cette lecture à voix haute (fort brillante, et pour les bruits parasites, que devrait dire Fred Deux ? c'est ce qui en fait le charme), pourquoi ici, comme ça, pourquoi pas Baruch ?... Cette remarque était l'expression d'un étonnement, d'un plaisir et d'un sourire. C'est pour toutes ces surprises renouvelées que j'aime venir me promener ici.

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  4. Tiens en parlant de Potter, je tombe sur lui à l'instant, par hasard. Je vous en fais profiter. Excellent, également.

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  5. Merci pour ce beau Chris, Wrob, ainsi que pour ta fréquentation toujours bienvenue.
    Mais me dis pas, tout de même, que tu t'es fadé toute cette pitoyable lecture !?

    Sinon, Spino, ça sert vraiment à rien que j'en cause ici : chaque fois je crie dans le désert, ça lasse, à force — même si chaque chose s'efforce de persévérer dans son être…

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  6. Mon cher George, pour l'éthique de langage il faut mettre un casque. Le retour aide à s'en débarrasser et à mieux placer sa voix.

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  7. Ah bah ouais mais là c'était au débotté — et puis vous vous imaginez faire la lecture à votre gaminette avec un casque sur les oreilles ?…

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  8. Mes rejetonnes m'ont vu avec plus bizarre sur la tête.

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  9. Genre un slip kangourou ?

    Ce que j'ai pas dit, c'est que c'est justement par l'écoute que j'ai découvert Harry Potter.

    Ce devait être en 2001, je partais tard du taf, en voiture, direction Malakoff par le périph', vers minuit.

    Le temps de démarrer, j'allume l'auto-radio, France Culture évidemment.
    Mais bizarre, moi qui connaissait quasi par cœur la grille des émissions, là, ça collait pas : c'était une fiction, à l'heure de Du jour au lendemain. Un gars lisait une histoire en faisant toutes les voix, je pigeais que pouic à ce mic-mac mais j'ai été instantanément saisi par cette narration.

    Porte de Vincennes — Porte de Vanves, la nuit ça file assez vite, je me gare devant chez moi, incapable de décoller l'oreille de cette putain d'histoire !

    Passé quelques minutes, je sens qu'il va y avoir une petite pause dans l'action ; je me précipite hors de la bagnole, tour de passe-passe avec les clés, je me rue dans ma bicoque et je branche aussitôt le tuner : ouf ! j'avais pas manqué grand-chose !
    Mais bordel, aucune indication : qu'est-ce que c'était donc que ce foutu truc incroyable ?!
    Sans en perdre une miette, je me fais un petit frichti, puis je finis par monter me coucher, et l'histoire continuait toujours, absolument captivante, impossible de décrocher ne serait-ce qu'une seconde.

    Jusqu'à sept heures du matin, que ça a duré (je me suis assoupi par moments), et ce n'est qu'alors
    que j'ai appris que Bernard Giraudeau venait de lire d'une traite Harry Potter à l'école des sorciers à l'occasion de la sortie du quatrième tome de la saga.

    J'avais jamais entendu parler de ce truc auparavant mais tu peux me croire, j'ai aussitôt rattrapé mon retard.

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  10. Non, mais un chapeau de scout destiné à un usage spécial. Demandez donc, à l'occasion, a l'une de mes filles que vous connaissez.

    Belle histoire, mon cher George, que vous ne la mettiez en dessous de votre billet au lieu de la laisser seulement dans les commentaires.

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  11. Ah je comprends mieux, il y a une gaminette là-dessous ! Je pratique aussi la lecture pour tétard (comme dirait L.-F. C., entendu ici). Mais le mien est encore un peu jeune pour Harry Potter. Même le film lui fait peur. J'en suis aux Trois brigands, au Gruffallo ou à la Belle lisse poire du prince de Motordu, par exemple.
    Pour ma part j'ai découvert HP quand je travaillais dans un CDI de collège. Je m'ennuyais alors je lisais pas mal les bouquins présents ou que je commandais. Quand le premier HP est sorti (ou le deuxième), une prof de français m'a dit que ça avait pas mal de succès ce truc, j'ai essayé. Et toute la saga a suivi.
    Non, George, je n'ai pas tout écouté de ta lecture, juste un peu pour me rendre compte :-)

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  12. Ayé, M'sieu le Tenancier : merci du conseil !

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