C'est pas que je veuille vous raconter ma vie, mais ce matin, à l'aube, il m'a fallu me crapahuter dans un comico parce que ma vieille mère s'est fait chouraver son sac.
Il fallait porter décidément plainte pour empêcher de futures embrouilles possibles, des machins bancaires.
Super, j'étais ravi.
Mais c'était tout de même la première fois que je me retrouvais dans un commissariat sans y être contraint, et du coup j'ai pu examiner à loisir les lieux, ça s'est avéré assez intéressant (même si l'affreux éclairage néon et la puanteur du Crésyl et des déodorants demeurent toujours, évidemment, ainsi que la sueur panique des bobos qui viennent de se faire entuber).
C'est quand même plus sympa, quand on n'est pas menotté dans le dos.
Quand on ne craint pas de prendre des beignes (mais va savoir !), on croit pouvoir respirer un peu plus librement (mais va savoir !)
Bref, tandis que je picorais parmi les joyeux prospectus de la Préfecture de Police de Paris, ce placard publicitaire foutrement gerbant m'a sauté aux yeux :
Ça m'a rappelé les débiles campagnes anti-fraude de la ReTAPe.
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